Latest quotes | Random quotes | Vote! | Latest comments | Submit quote

Marc Almond has done a couple of covers, a few people in Europa have done them. I own all the publishing. It's never really been addressed, as I haven't had the time to go out and tout the songs.

quote by Report problemRelated quotes
Added by Lucian Velea
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Related quotes

Trans Europa Express

Trans Europa Express
Trans Europa Express
Trans Europa Express
Trans Europa Express
Rendez-vous auf den Champs Elysees
Verlass Paris am Morgen mit dem TEE
Trans Europa Express
Trans Europa Express
Trans Europa Express
Trans Europa Express
In Wien sitzen wir im Nachtcafe
Direkt Verbindung TEE
Trans Europa Express
Trans Europa Express
Trans Europa Express
Trans Europa Express
Wir laufen 'rein in Duesseldorf City
Und treffen Iggy Pop und David Bowie

song performed by KraftwerkReport problemRelated quotes
Added by Lucian Velea
Comment! | Vote! | Copy!

Share

L’Invention

O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.

Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

J'ai Fait Tout

(Emmylou Harris)
J'ai fait tout, j'ai fait tout
Ce que j'ai pu
J'ai fait tout, j'ai fait tout
Ce que j'ai pu
I have seen some trouble
Been around the way
Rode the streetcar of desire and I paid
And if you want a witness
I will testify
To what I saw through a wandering eye
'Cause nobody loves you like I do
Nobody loves you like I do
Nobody loves you like I do
Nobody loves you like I do
I heard all about it
You don't need an alibi
There was no medicine I did not try
You lost your Mona Lisa
Got burned by Jezebel
You can always draw water from my well
'Cause nobody loves you like I do
Nobody loves you like I do
Nobody loves you like I do
Nobody loves you like I do
J'ai fait tout. j'ai fait tout, j'ai fait tout
I will give everything I am to you
J'ai fait tout, j'ai fait tout.
You know it's true
J'ai fait tout, j'ai fait tout, j'ai fait tout
You can go and leave me
But you'll come back for more
I know where all your old secrets are stored
My history is written
My heart is still pure
You crave redemption and I got the cure
'Cause nobody loves you like I do
Nobody loves you like I do
Nobody laves you like I do
Nobody loves you like I do
J'ai fait tout, j'ai fait tout
Ce que j'ai pu
J'ai fait tout, j'ai fait tout
Ce que j'ai pu
J'ai fait tout. j'ai fait tout, j'ai fait tout

song performed by Emmylou HarrisReport problemRelated quotes
Added by Lucian Velea
Comment! | Vote! | Copy!

Share
Victor Hugo

A des oiseaux envolés

Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent,
Je vous ai de ma chambre exilés en grondant,
Rauque et tout hérissé de paroles moroses.
Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ?
Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ?
Quel vase du Japon en mille éclats brisé ?
Quel vieux portrait crevé ? Quel beau missel gothique
Enrichi par vos mains d'un dessin fantastique ?
Non, rien de tout cela. Vous aviez seulement,
Ce matin, restés seuls dans ma chambre un moment,
Pris, parmi ces papiers que mon esprit colore,
Quelques vers, groupe informe, embryons près d'éclore,
Puis vous les aviez mis, prompts à vous accorder,
Dans le feu, pour jouer, pour voir, pour regarder
Dans une cendre noire errer des étincelles,
Comme brillent sur l'eau de nocturnes nacelles,
Ou comme, de fenêtre en fenêtre, on peut voir
Des lumières courir dans les maisons le soir.

Voilà tout. Vous jouiez et vous croyiez bien faire.

Belle perte, en effet ! beau sujet de colère !
Une strophe, mal née au doux bruit de vos jeux,
Qui remuait les mots d'un vol trop orageux !
Une ode qui chargeait d'une rime gonflée
Sa stance paresseuse en marchant essoufflée !
De lourds alexandrins l'un sur l'autre enjambant
Comme des écoliers qui sortent de leur banc !
Un autre eût dit : - Merci ! Vous ôtez une proie
Au feuilleton méchant qui bondissait de joie
Et d'avance poussait des rires infernaux
Dans l'antre qu'il se creuse au bas des grands journaux. -
Moi, je vous ai grondés. Tort grave et ridicule !

Nains charmants que n'eût pas voulu fâcher Hercule,
Moi, je vous ai fait peur. J'ai, rêveur triste et dur,
Reculé brusquement ma chaise jusqu'au mur,
Et, vous jetant ces noms dont l'envieux vous nomme,
J'ai dit : - Allez-vous-en ! laissez-moi seul ! - Pauvre homme !
Seul ! le beau résultat ! le beau triomphe ! seul !
Comme on oublie un mort roulé dans son linceul,
Vous m'avez laissé là, l'oeil fixé sur ma porte,
Hautain, grave et puni. - Mais vous, que vous importe !
Vous avez retrouvé dehors la liberté,
Le grand air, le beau parc, le gazon souhaité,
L'eau courante où l'on jette une herbe à l'aventure,
Le ciel bleu, le printemps, la sereine nature,
Ce livre des oiseaux et des bohémiens,
Ce poème de Dieu qui vaut mieux que les miens,
Où l'enfant peut cueillir la fleur, strophe vivante,

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Si Tout S'Arrete (It's A Heartache) (feat. Kareen Antonn)

Si tout s'arrete
Si pour vous tout s'arrete
Dis-lui que je suis prete
Que je ne l'attends pas
Meme si tu l'aimes
Meme si vraiment tu l'aimes
Partir o il m'entrane
Ne m'intresse pas
It's a heartache
Nothing but a heartache
Love him till your arms break
Then he lets you down
trop vouloir tout partager
On finit par s'loigner, de tout
Il est plus sage qu'on abandonne
Qu'au bout du compte, je lui pardonne, tout
Si tout s'arrete
Si pour nous tout s'arrete
Dis-toi que tu es prete
Que tu ne l'attends pas
Meme si je l'aime
Meme si pourtant je l'aime
Partir o il t'entrane
Ne suffira pas
It ain't right with love to share
When you find he doesn't care, for you
It ain't wise to need someone
As much as I depended on, you
Si tout s'arrete
Si pour nous tout s'arrete
Dis-toi que tu es prete
Que tu ne l'attends pas
It's a fool's game
Si tout s'arrete
Standing in the cold rain
It's a fool's game
Feeling like a clown
Je ne l'attends pas
It's a heartache
Si tout s'arrete
Love him till your arms break
Then he lets down
Je fais le premier pas

song performed by Bonnie TylerReport problemRelated quotes
Added by Lucian Velea
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Healthy Back Bag

animated bag of chips
amor dive bag
american eagle outfitters bags
ambag poly bags wholesale
american airlines bag limits
american beauty plastic bag theme mp3
amf bowling bag
aluminum tab weave bag
ampac tote bags
american trails atv bag
american tourister bonneville ii garment bag
alt ieri bassoon bag
almond flavored tea bags
ameribag shoulder bags
a mco saddel bags 1977
an enema bag for men
amulet bag book
analyse art falconers bag
amy butler sweet life bag
alto sax bag
alpha kappa alpha diva tote bag
amylou bag in eureka ca
ani hand bags
american west rodeo bags
amex insurance for delayed bags
an interchangeable foundation bag
al verio martini bags
animal bag mp3
american trail ventures atv cargo bags
aluminium coated plastic bags
amy butlet runaway bag pattern
angel bag
animae bop bag
allowed to carry on garment bag
a nimal bag print tote
an imal overnight bag
aloksak bags
amz bag fun src
ameribag microfiber bag
american tourister laptop bag
allied waste service blue bags
american indian medicine bags
alternative to plastic trash bags
amish buggy bag
alpha poly bag
ammo shoulder bag
american sign language tote bags
animated gif people with hand bags
amazing bag grace pipe
altieri bags

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share
Guillaume Apollinaire

Vendémiaire

Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi
Je vivais à l'époque où finissaient les rois
Tour à tour ils mouraient silencieux et tristes
Et trois fois courageux devenaient trismégistes

Que Paris était beau à la fin de septembre
Chaque nuit devenait une vigne où les pampres
Répandaient leur clarté sur la ville et là-haut
Astres mûrs becquetés par les ivres oiseaux
De ma gloire attendaient la vendange de l'aube

Un soir passant le long des quais déserts et sombres
En rentrant à Auteuil j'entendis une voix
Qui chantait gravement se taisant quelquefois
Pour que parvînt aussi sur les bords de la Seine
La plainte d'autres voix limpides et lointaines

Et j'écoutai longtemps tous ces chants et ces cris
Qu'éveillait dans la nuit la chanson de Paris

J'ai soif villes de France et d'Europe et du monde
Venez toutes couler dans ma gorge profonde

Je vis alors que déjà ivre dans la vigne
Paris Vendangeait le raisin le plus doux de la terre
Ces grains miraculeux qui aux treilles chantèrent

Et Rennes répondit avec Quimper et Vannes
Nous voici ô Paris Nos maisons nos habitants
Ces grappes de nos sens qu'enfanta le soleil
Se sacrifient pour te désaltérer trop avide merveille
Nous t'apportons tous les cerveaux les cimetières les murailles
Ces berceaux pleins de cris que tu n'entendras pas
Et d'amont en aval nos pensées ô rivières
Les oreilles des écoles et nos mains rapprochées
Aux doigts allongés nos mains les clochers

Et nous t'apportons aussi cette souple raison
Que le mystère clôt comme une porte la maison
Ce mystère courtois de la galanterie
Ce mystère fatal fatal d'une autre vie
Double raison qui est au-delà de la beauté
Et que la Grèce n'a pas connue ni l'Orient
Double raison de la Bretagne où lame à lame
L'océan châtre peu à peu l'ancien continent

Et les villes du Nord répondirent gaiement

Ô Paris nous voici boissons vivantes
Les viriles cités où dégoisent et chantent

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share
Victor Hugo

A propos d'Horace

Marchands de grec ! marchands de latin ! cuistres ! dogues!
Philistins ! magisters ! je vous hais, pédagogues !
Car, dans votre aplomb grave, infaillible, hébété,
Vous niez l'idéal, la grâce et la beauté !
Car vos textes, vos lois, vos règles sont fossiles !
Car, avec l'air profond, vous êtes imbéciles !
Car vous enseignez tout, et vous ignorez tout !
Car vous êtes mauvais et méchants ! -- Mon sang bout
Rien qu'à songer au temps où, rêveuse bourrique,
Grand diable de seize ans, j'étais en rhétorique !
Que d'ennuis ! de fureurs ! de bêtises ! -- gredins ! --
Que de froids châtiments et que de chocs soudains !
«Dimanche en retenue et cinq cents vers d'Horace !»
Je regardais le monstre aux ongles noirs de crasse,
Et je balbutiais : «Monsieur... -- Pas de raisons !
Vingt fois l'ode à Panclus et l'épître aux Pisons !»
Or j'avais justement, ce jour là, -- douce idée
Qui me faisait rêver d'Armide et d'Haydée, --
Un rendez-vous avec la fille du portier.
Grand Dieu ! perdre un tel jour ! le perdre tout entier !
Je devais, en parlant d'amour, extase pure !
En l'enivrant avec le ciel et la nature,
La mener, si le temps n'était pas trop mauvais,
Manger de la galette aux buttes Saint-Gervais !
Rêve heureux ! je voyais, dans ma colère bleue,
Tout cet Éden, congé, les lilas, la banlieue,
Et j'entendais, parmi le thym et le muguet,
Les vagues violons de la mère Saguet !
O douleur ! furieux, je montais à ma chambre,
Fournaise au mois de juin, et glacière en décembre ;
Et, là, je m'écriais :

-- Horace ! ô bon garçon !
Qui vivais dans le calme et selon la raison,
Et qui t'allais poser, dans ta sagesse franche,
Sur tout, comme l'oiseau se pose sur la branche,
Sans peser, sans rester, ne demandant aux dieux
Que le temps de chanter ton chant libre et joyeux !
Tu marchais, écoutant le soir, sous les charmilles,
Les rires étouffés des folles jeunes filles,
Les doux chuchotements dans l'angle obscur du bois ;
Tu courtisais ta belle esclave quelquefois,
Myrtale aux blonds cheveux, qui s'irrite et se cabre
Comme la mer creusant les golfes de Calabre,
Ou bien tu t'accoudais à la table, buvant sec
Ton vin que tu mettais toi-même en un pot grec.
Pégase te soufflait des vers de sa narine ;
Tu songeais; tu faisais des odes à Barine,
A Mécène, à Virgile, à ton champ de Tibur,
A Chloë, qui passait le long de ton vieux mur,

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share
Victor Hugo

A ma fille

O mon enfant, tu vois, je me soumets.
Fais comme moi : vis du monde éloignée ;
Heureuse ? non ; triomphante ? jamais.
-- Résignée ! --

Sois bonne et douce, et lève un front pieux.
Comme le jour dans les cieux met sa flamme,
Toi, mon enfant, dans l'azur de tes yeux
Mets ton âme !

Nul n'est heureux et nul n'est triomphant.
L'heure est pour tous une chose incomplète ;
L'heure est une ombre, et notre vie, enfant,
En est faite.

Oui, de leur sort tous les hommes sont las.
Pour être heureux, à tous, -- destin morose ! --
Tout a manqué. Tout, c'est-à-dire, hélas !
Peu de chose.

Ce peu de chose est ce que, pour sa part,
Dans l'univers chacun cherche et désire:
Un mot, un nom, un peu d'or, un regard,
Un sourire !

La gaîté manque au grand roi sans amours ;
La goutte d'eau manque au désert immense.
L'homme est un puits où le vide toujours
Recommence.

Vois ces penseurs que nous divinisons,
Vois ces héros dont les fronts nous dominent,
Noms dont toujours nos sombres horizons
S'illuminent !

Après avoir, comme fait un flambeau,
Ébloui tout de leurs rayons sans nombre,
Ils sont allés chercher dans le tombeau
Un peu d'ombre.

Le ciel, qui sait nos maux et nos douleurs,
Prend en pitié nos jours vains et sonores.
Chaque matin, il baigne de ses pleurs
Nos aurores.

Dieu nous éclaire, à chacun de nos pas,
Sur ce qu'il est et sur ce que nous sommes ;
Une loi sort des choses d'ici-bas,
Et des hommes !

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share
Victor Hugo

Chanson des oiseaux

Vie ! ô bonheur ! bois profonds,
Nous vivons.
L'essor sans fin nous réclame ;
Planons sur l'air et les eaux !
Les oiseaux
Sont de la poussière d'âme.

Accourez, planez ! volons
Aux vallons,
A l'antre, à l'ombre, à l'asile !
Perdons-nous dans cette mer
De l'éther
Où la nuée est une île !

Du fond des rocs et des joncs,
Des donjons,
Des monts que le jour embrase,
Volons, et, frémissants, fous,
Plongeons-nous
Dans l'inexprimable extase !

Oiseaux, volez aux clochers,
Aux rochers,
Au précipice, à la cime,
Aux glaciers, aux lacs, aux prés ;
Savourez
La liberté de l'abîme!

Vie ! azur ! rayons ! frissons !
Traversons
La vaste gaîté sereine,
Pendant que sur les vivants,
Dans les vents,
L'ombre des nuages traîne !

Avril ouvre à deux battants
Le printemps ;
L'été le suit, et déploie
Sur la terre un beau tapis
Fait d'épis,
D'herbe, de fleurs, et de joie.

Buvons, mangeons ; becquetons
Les festons
De la ronce et de la vigne ;
Le banquet dans la forêt
Est tout prêt ;
Chaque branche nous fait signe.

Les pivoines sont en feu ;

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Polyhymnia

[Polyhymnia: Describing, The honourable Triumph at Tylt,
before her Maiestie, on the 17. of Nouember, last past,
being the first day of the three and thirtith yeare of
her Highnesse raigne. With Sir Henrie Lea, his resignation
of honour at Tylt, to her Maiestie, and receiued by the right
honourable, the Earle of Cumberland.]

[Polyhimnia. Entituled, with all dutie to the Right
Honourable, Lord Compton of Compton.]


Therefore, when thirtie two were come and gone,
Years of her raigne, daies of her countries peace,
Elizabeth great Empresse of the world,
Britanias Atlas, Star of Englands globe,
That swaies the massie scepter of her land,
And holdes the royall raynes of Albion:
Began the gladsome sunnie day to shine,
That drawes in length date of her golden raigne:
And thirtie three shee numbreth in her throne:
That long in happinesse and peace (I pray)
May number manie to these thirtie three.
Wherefore it fares as whilom and of yore,
In armour bright and sheene, faire Englands knights
In honour of their peerelesse Soueraigne:
High Maistresse of their seruice, thoughtes and liues
Make to the Tyltamaine: and trumpets sound,
And princelie Coursers neigh, and champ the byt,
When all addrest for deeds of high deuoyre,
Preace to the sacred presence of their Prince.


The 1. couple. Sir Henrie Lea. The Earle of Cumberland.

Mightie in Armes, mounted on puissant horse,
Knight of the Crown in rich imbroderie,
And costlie faire Caparison charg'd with Crownes,
Oreshadowed with a withered running Vine,
As who would say, My spring of youth is past:
In Corslet gylt of curious workmanship,
Sir Henry Lea, redoubted man at Armes.
Leades in the troopes, whom woorthie Cumberland
Thrice noble Earle, aucutred as became
So greate a Warriour and so good a Knight.
Encountred first, yclad in coate of steele,
And plumes and pendants al as white as Swanne,
And speare in rest, right readie to performe
What long'd vnto the honour of the place.
Together went these Champions, horse and man,
Thundring along the Tylt, that at the shocke

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

I Have Searched My Soul

I have searched my soul,
With a deepness...
That is complete.
I've addressed this to confess.
And express this to accept.

I have searched my soul,
With a deepness...
That is complete.

I've addressed....
My weaknesses.
I've addressed...
Insecurities.
I've addressed,
Past failures.
And I have addressed...
My wants and needs.

No more,
Do I run and hide.
And no more to myself lie.
No more,
Do I refuse to be...
Who the 'me' I am.
And...
I have searched my soul,
With a deepness...
So clear my eyes can see.

I've addressed....
My weaknesses.
I've addressed...
Insecurities.
I've addressed,
Past failures.
And I have addressed...
My wants and needs.

I have searched my soul,
With a deepness...
That is complete.

No more,
Do I run and hide.
And no more to myself lie.
I have searched my soul,
With a deepness...
For me that is complete.

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

The Piper And The Prey

this is how friday ended
a little bit hard to believe
my perception slightly bending
as the piper came on the scene
it was something so hypnotic
the music even changed
the crowd got up and got chaotic
and they paid so they could play

the pied piper played
the pied piper pushed
songs to make them crave
songs that seemed so good
songs that made it easier
songs down in their blood
songs that take, steal the love
until the song has had enough

at first, the dance was hesitant
not long before everyone knew it
the music spun them 'round and 'round
then it pulled the dancers into it
i danced my dance at my own pace
he laughed, knowing i would change
it took all i had in so many ways
saw others dance until they fell on their face

and still the piper played...

the pied piper played
the pied piper pushed
songs to make them crave
songs that seemed so good
songs that made it easier
songs down in their blood
songs that take, steal the love
until the song has had enough

bodies on the floor
unconscious and awake
the piper gave them more;
they took all that he gave
he played a new illusion
while the world began to sway
the dance became delusion
our hearts became the prey

and i danced as he played
and i danced as he pushed
songs that made me crave

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

V. Count Guido Franceschini

Thanks, Sir, but, should it please the reverend Court,
I feel I can stand somehow, half sit down
Without help, make shift to even speak, you see,
Fortified by the sip of … why, 't is wine,
Velletri,—and not vinegar and gall,
So changed and good the times grow! Thanks, kind Sir!
Oh, but one sip's enough! I want my head
To save my neck, there's work awaits me still.
How cautious and considerate … aie, aie, aie,
Nor your fault, sweet Sir! Come, you take to heart
An ordinary matter. Law is law.
Noblemen were exempt, the vulgar thought,
From racking; but, since law thinks otherwise,
I have been put to the rack: all's over now,
And neither wrist—what men style, out of joint:
If any harm be, 't is the shoulder-blade,
The left one, that seems wrong i' the socket,—Sirs,
Much could not happen, I was quick to faint,
Being past my prime of life, and out of health.
In short, I thank you,—yes, and mean the word.
Needs must the Court be slow to understand
How this quite novel form of taking pain,
This getting tortured merely in the flesh,
Amounts to almost an agreeable change
In my case, me fastidious, plied too much
With opposite treatment, used (forgive the joke)
To the rasp-tooth toying with this brain of mine,
And, in and out my heart, the play o' the probe.
Four years have I been operated on
I' the soul, do you see—its tense or tremulous part—
My self-respect, my care for a good name,
Pride in an old one, love of kindred—just
A mother, brothers, sisters, and the like,
That looked up to my face when days were dim,
And fancied they found light there—no one spot,
Foppishly sensitive, but has paid its pang.
That, and not this you now oblige me with,
That was the Vigil-torment, if you please!
The poor old noble House that drew the rags
O' the Franceschini's once superb array
Close round her, hoped to slink unchallenged by,—
Pluck off these! Turn the drapery inside out
And teach the tittering town how scarlet wears!
Show men the lucklessness, the improvidence
Of the easy-natured Count before this Count,
The father I have some slight feeling for,
Who let the world slide, nor foresaw that friends
Then proud to cap and kiss their patron's shoe,
Would, when the purse he left held spider-webs,
Properly push his child to wall one day!

[...] Read more

poem by from The Ring and the BookReport problemRelated quotes
Added by Veronica Serbanoiu
Comment! | Vote! | Copy!

Share
Homer

The Iliad: Book 2

Now the other gods and the armed warriors on the plain slept
soundly, but Jove was wakeful, for he was thinking how to do honour to
Achilles, and destroyed much people at the ships of the Achaeans. In
the end he deemed it would be best to send a lying dream to King
Agamemnon; so he called one to him and said to it, "Lying Dream, go to
the ships of the Achaeans, into the tent of Agamemnon, and say to
him word to word as I now bid you. Tell him to get the Achaeans
instantly under arms, for he shall take Troy. There are no longer
divided counsels among the gods; Juno has brought them to her own
mind, and woe betides the Trojans."
The dream went when it had heard its message, and soon reached the
ships of the Achaeans. It sought Agamemnon son of Atreus and found him
in his tent, wrapped in a profound slumber. It hovered over his head
in the likeness of Nestor, son of Neleus, whom Agamemnon honoured
above all his councillors, and said:-
"You are sleeping, son of Atreus; one who has the welfare of his
host and so much other care upon his shoulders should dock his
sleep. Hear me at once, for I come as a messenger from Jove, who,
though he be not near, yet takes thought for you and pities you. He
bids you get the Achaeans instantly under arms, for you shall take
Troy. There are no longer divided counsels among the gods; Juno has
brought them over to her own mind, and woe betides the Trojans at
the hands of Jove. Remember this, and when you wake see that it does
not escape you."
The dream then left him, and he thought of things that were,
surely not to be accomplished. He thought that on that same day he was
to take the city of Priam, but he little knew what was in the mind
of Jove, who had many another hard-fought fight in store alike for
Danaans and Trojans. Then presently he woke, with the divine message
still ringing in his ears; so he sat upright, and put on his soft
shirt so fair and new, and over this his heavy cloak. He bound his
sandals on to his comely feet, and slung his silver-studded sword
about his shoulders; then he took the imperishable staff of his
father, and sallied forth to the ships of the Achaeans.
The goddess Dawn now wended her way to vast Olympus that she might
herald day to Jove and to the other immortals, and Agamemnon sent
the criers round to call the people in assembly; so they called them
and the people gathered thereon. But first he summoned a meeting of
the elders at the ship of Nestor king of Pylos, and when they were
assembled he laid a cunning counsel before them.
"My friends," said he, "I have had a dream from heaven in the dead
of night, and its face and figure resembled none but Nestor's. It
hovered over my head and said, 'You are sleeping, son of Atreus; one
who has the welfare of his host and so much other care upon his
shoulders should dock his sleep. Hear me at once, for I am a messenger
from Jove, who, though he be not near, yet takes thought for you and
pities you. He bids you get the Achaeans instantly under arms, for you
shall take Troy. There are no longer divided counsels among the
gods; Juno has brought them over to her own mind, and woe betides
the Trojans at the hands of Jove. Remember this.' The dream then

[...] Read more

poem by , translated by Samuel ButlerReport problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Prince Hohenstiel-Schwangau, Saviour of Society

Epigraph

Υδραν φονεύσας, μυρίων τ᾽ ἄλλων πόνων
διῆλθον ἀγέλας . . .
τὸ λοίσθιον δὲ τόνδ᾽ ἔτλην τάλας πόνον,
. . . δῶμα θριγκῶσαι κακοῖς.

I slew the Hydra, and from labour pass'd
To labour — tribes of labours! Till, at last,
Attempting one more labour, in a trice,
Alack, with ills I crowned the edifice.

You have seen better days, dear? So have I
And worse too, for they brought no such bud-mouth
As yours to lisp "You wish you knew me!" Well,
Wise men, 't is said, have sometimes wished the same,
And wished and had their trouble for their pains.
Suppose my Œdipus should lurk at last
Under a pork-pie hat and crinoline,
And, latish, pounce on Sphynx in Leicester Square?
Or likelier, what if Sphynx in wise old age,
Grown sick of snapping foolish people's heads,
And jealous for her riddle's proper rede, —
Jealous that the good trick which served the turn
Have justice rendered it, nor class one day
With friend Home's stilts and tongs and medium-ware,—
What if the once redoubted Sphynx, I say,
(Because night draws on, and the sands increase,
And desert-whispers grow a prophecy)
Tell all to Corinth of her own accord.
Bright Corinth, not dull Thebes, for Lais' sake,
Who finds me hardly grey, and likes my nose,
And thinks a man of sixty at the prime?
Good! It shall be! Revealment of myself!
But listen, for we must co-operate;
I don't drink tea: permit me the cigar!
First, how to make the matter plain, of course —
What was the law by which I lived. Let 's see:
Ay, we must take one instant of my life
Spent sitting by your side in this neat room:
Watch well the way I use it, and don't laugh!
Here's paper on the table, pen and ink:
Give me the soiled bit — not the pretty rose!
See! having sat an hour, I'm rested now,
Therefore want work: and spy no better work
For eye and hand and mind that guides them both,
During this instant, than to draw my pen
From blot One — thus — up, up to blot Two — thus —
Which I at last reach, thus, and here's my line
Five inches long and tolerably straight:

[...] Read more

poem by (1871)Report problemRelated quotes
Added by Veronica Serbanoiu
Comment! | Vote! | Copy!

Share

L'Aveugle

'Dieu dont l'arc est d'argent, dieu de Claros, écoute;
O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute,
Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.'

C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant,
Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre
S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre,
Le suivaient, accourus aux abois turbulents
Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Ils avaient, retenant leur fureur indiscrète,
Protégé du vieillard la faiblesse inquiète;
Ils l'écoutaient de loin, et s'approchant de lui:
Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui?
Serait-ce un habitant de l'empire céleste?
Ses traits sont grands et fiers; de sa ceinture agreste
Pend une lyre informe; et les sons de sa voix
Émeuvent l'air et l'onde, et le ciel et les bois.'

Mais il entend leurs pas, prête l'oreille, espère,
Se trouble, et tend déjà les mains à la prière.
'Ne crains point, disent-ils, malheureux étranger,
Si plutôt, sous un corps terrestre et passager,
Tu n'es point quelque dieu protecteur de la Grèce,
Tant une grâce auguste ennoblit ta vieillesse!
Si tu n'es qu'un mortel, vieillard infortuné,
Les humains près de qui les flots t'ont amené
Aux mortels malheureux n'apportent point d'injures.
Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures.
Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux;
Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux.

--Enfants, car votre voix est enfantine et tendre,
Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre;
Mais, toujours soupçonneux, l'indigent étranger
Croit qu'on rit de ses maux et qu'on veut l'outrager.
Ne me comparez point à la troupe immortelle:
Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle,
Voyez, est-ce le front d'un habitant des cieux?
Je ne suis qu'un mortel, un des plus malheureux!
Si vous en savez un, pauvre, errant, misérable,
C'est à celui-là seul que je suis comparable;
Et pourtant je n'ai point, comme fit Thamyris,
Des chansons à Phoebus voulu ravir le prix;
Ni, livré comme Oedipe à la noire Euménide,
Je n'ai puni sur moi l'inceste parricide;
Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin
Les ténèbres, l'exil, l'indigence et la faim.

--Prends, et puisse bientôt changer ta destinée!'
Disent-ils. Et tirant ce que, pour leur journée,

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Jeton KELMENDI – Biographie poésie

Traduit en français par Athanase Vantchev de Thracy Paris


Jeton KELMENDI – Biographie

Jeton Kelmendi est un auteur qui propose une poésie tri-dimensionnelle, couplant modernité et actualité, et qui la communique d’une manière à la fois originale et traditionnelle. Des critiques littéraires ont apprécié dans sa poésie un message au caractère claire, puissant et accompli.

Le langage de Kelmendi est personnel et s’offre naturellement au lecteur. Sa forme agréable et attractive tient significativement à ses concepts émouvants figuratifs en même temps que complexes. L’essence de sa poésie est une narration verticale et une sélection rigoureuse des sujets abordés, qui lui permettent des jeux d’espace et de temps.

Le poète albanais Jeton Kelmendi est né à Peja en 1978. Il a suivi sa scolarité, primaire et secondaire, dans sa ville natale, puis il a poursuivi des études supérieures à l’Université de Prishtina. Correspondant de plusieurs média albanais (en Albanie et au Kosovo) , il collabore avec encore d’autres au niveau international.

Kelmendi est un nom familier aux lecteurs kosovars de poésie, depuis 2000.
Il est également connu comme journaliste, spécialisé dans les domaines politique et culturel.

La poésie de Kelmendi a été traduite en plusieurs langues et figure dans de nombreuses anthologies. Membre de plusieurs associations internationales de poètes, il a été publié dans des revues culturelles, surtout en anglais.

Au centre de la pensée poétique de Kelmendi se trouvent la subtilité de l’expression et le soin accordé à la parole. Les thèmes dominants de ses écrits sont l’amour et les réalités crues de la situation politique, qu’imprègne souvent un sentiment de déception devant la conduite des affaires.

Il est un ancien combattant de l’UCK (Armée de Libération Kosovare) . Actuellement, membre de l’Association Européenne des Journalistes Professionnels, Kelmendi réside à Bruxelles.

Bibliographie
En albanais:
Le siècle de promesses - Shekulli i Premtimeve,1999 (poésie)
Au delà du silence - Përtej Heshtjes,2002 (poésie)
S’il est midi - Në qoftë mesditë,2004 (poésie)
Donnez-moi une patrie - Më fal pak Atdhe,2005 (poésie)
Où vont les avenirs - Ku shkojnë ardhjet,2007 (poésie)
Madame Parole - Zonja Fjalë 2007 (théâtre)

En roumain:

Si rares sont devenues les lettres - Ce mult s-au rãrit scrisorile 2007 (anthologie personnelle de poèmes)
Poesie

MADEMOISELLE PAROLE ET MONSIEUR PENSEE


1.

J’ai parlé d’une manière plutôt
Différente
Trop triomphante
Mademoiselle
J’espère que
Vous n’y voyez pas d’offense
Ce ne sont, après tout
Que des paroles d’un poète
Et vous savez qu’il est permis

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Chanson Pour Les Petits Enfants

Chanson pour les petits enfants
By: jimmy buffett
1979
[song for the little children]
Now young mister moon flew away in the night
With his best friend magnus right by his side
They soared through the milky way counting the stars
Once around venus twice around mars
Then they spied an island rise out of the sea
They fell back to earth just as free as you please
The children all gathered the church bells did ring
Suddenly everyone started to sing
Chorus:
Chanson pour les petits enfants
Chanson pour tout le monde
Chanson pour les petits enfants
Chanson pour tout le monde
Queen of the island she welcomed them in
Asking em questions of where they had been
She offered em chocolate she offered them tea
They all took their seats in the top of a tree
And racoons brought wine and the mice they brought cheese
Beautiful birds floated by on the breeze
From out in the oceans the dolphins began
Humming a tune that soon covered the land
Chorus:
Chanson pour les petits enfants
Chanson pour tout le monde
Chanson pour les petits enfants
Chanson pour tout le monde
So young princess leia brought coral and pearls
Gifts to the travelers from some other world
The bushdoctor mixed up a magical spell
Swore them to secrecy never to tell
So young mister moon flew away in the night
With his best friend magnus still right by his side
The sun was just rising, theyd be home by noon
Humming the words to this magical tune
Chorus:
Chanson pour les petits enfants
Chanson pour tout le monde
Chanson pour les petits enfants
Chanson pour tout le monde
Chorus:
Chanson pour les petits enfants (song for children)
Chanson pour tout le monde (song for the world)
Chanson pour les petits enfants (song for children)
Chanson pour tout le monde (song for the world)

song performed by Jimmy BuffettReport problemRelated quotes
Added by Lucian Velea
Comment! | Vote! | Copy!

Share

Au Chevalier De Pange

Quand la feuille en festons a couronné les bois,
L'amoureux rossignol n'étouffe point sa voix.
Il serait criminel aux yeux de la nature
Si, de ses dons heureux négligeant la culture,
Sur son triste rameau, muet dans ses amours,
Il laissait sans chanter expirer les beaux jours.
Et toi, rebelle aux dons d'une si tendre mère,
Dégoûté de poursuivre une muse étrangère
Dont tu choisis la cour trop bruyante pour toi,
Tu t'es fait du silence une coupable loi!
Tu naquis rossignol. Pourquoi, loin du bocage
Où des jeunes rosiers le balsamique ombrage
Eût redit tes doux sons sans murmure écoutés,
T'en allais-tu chercher la muse des cités,
Cette muse, d'éclat, de pourpre environnée,
Qui, le glaive à la main, du diadème ornée,
Vient au peuple assemblé, d'une dolente voix,
Pleurer les grands malheurs, les empires, les rois?
Que n'étais-tu fidèle à ces muses tranquilles
Qui cherchent la fraîcheur des rustiques asiles,
Le front ceint de lilas et de jasmins nouveaux,
Et vont sur leurs attraits consulter les ruisseaux?
Viens dire à leurs concerts la beauté qui te brûle.
Amoureux, avec l'âme et la voix de Tibulle
Fuirais-tu les hameaux, ce séjour enchanté
Qui rend plus séduisant l'éclat de la beauté?

L'amour aime les champs, et les champs l'ont vu naître.
La fille d'un pasteur, une vierge champêtre,
Dans le fond d'une rose, un matin du printemps,
Le trouva nouveau-né....
Le sommeil entr'ouvrait ses lèvres colorées.
Elle saisit le bout de ses ailes dorées,
L'ôta de son berceau d'une timide main,
Tout trempé de rosée, et le mit dans son sein.
Tout, mais surtout les champs sont restés son empire.
tout aime, tout plaît, tout jouit, tout soupire;
Là de plus beaux soleils dorent l'azur des cieux;
Là les prés, les gazons, les bois harmonieux,
De mobiles ruisseaux la colline animée,
L'âme de mille fleurs dans les zéphyrs semée;
Là parmi les oiseaux l'amour vient se poser;
Là sous les antres frais habite le baiser.
Les muses et l'amour ont les mêmes retraites.
L'astre qui fait aimer est l'astre des poètes.
Bois, écho, frais zéphyrs, dieux champêtres et doux,
Le génie et les vers se plaisent parmi vous.
J'ai choisi parmi vous ma muse jeune et chère;
Et, bien qu'entre ses soeurs elle soit la dernière,
Elle plaît. Mes amis, vos yeux en sont témoins.

[...] Read more

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share
 

Search


Recent searches | Top searches