Latest quotes | Random quotes | Vote! | Latest comments | Submit quote

Au bord du quai

Et qu'importe d'où sont venus ceux qui s'en vont,
S'ils entendent toujours un cri profond
Au carrefour des doutes !
Mon corps est lourd, mon corps est las,
Je veux rester, je ne peux pas ;
L'âpre univers est un tissu de routes
Tramé de vent et de lumière ;
Mieux vaut partir, sans aboutir,
Que de s'asseoir, même vainqueur, le soir,
Devant son oeuvre coutumière,
Avec, en son coeur morne, une vie
Qui cesse de bondir au-delà de la vie.

poem by Report problemRelated quotes
Added by Poetry Lover
Comment! | Vote! | Copy!

Share
 
 
This text contains a mistake
This text is duplicate
The author of this text is another person
Another problem

More info, if necessary

Your name

Your e-mail

Search


Recent searches | Top searches