Building The Ark
Cumque vidisset Deus terram esse corruptam omnis
quippe caro corruperat viam suam super terram
Fac tibi arcam de lignis levitagis mansiunculas
in arca facies et bitumine lilies intrinsecus et extrinserus
...corrupta est autem terra coram Deo...
Et ex cunctis animantibus universae carnis bina indu-
ces in arcam ut vivant tecum
"Thy servants are we,
our lord who sits up high,
Thy rod and thy staff,
shall comfort and guide our hands"
Translation:
And God looked upon the earth, and, behold, it was
corrupt: for all flesh
had corrupted his way upon the earth.
"Make Thee an ark of gopher wood;
rooms shalt thou make in the ark,
and shalt pitch it within and without
pitch"
...The earth was corrupt before God.
"Of every living thing of all flesh,
two of every sort shalt thou bring
into the ark
to keep them alive
with thee
song performed by Orphaned Land
Added by Lucian Velea
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Related quotes
The God Of The Poor
There was a lord that hight Maltete,
Among great lords he was right great,
On poor folk trod he like the dirt,
None but God might do him hurt.
Deus est Deus pauperum.
With a grace of prayers sung loud and late
Many a widow’s house he ate;
Many a poor knight at his hands
Lost his house and narrow lands.
Deus est Deus pauperum.
He burnt the harvests many a time,
He made fair houses heaps of lime;
Whatso man loved wife or maid
Of Evil-head was sore afraid.
Deus est Deus pauperum.
He slew good men and spared the bad;
Too long a day the foul dog had,
E’en as all dogs will have their day;
But God is as strong as man, I say.
Deus est Deus pauperum.
For a valiant knight, men called Boncoeur,
Had hope he should not long endure,
And gathered to him much good folk,
Hardy hearts to break the yoke.
Deus est Deus pauperum.
But Boncoeur deemed it would be vain
To strive his guarded house to gain;
Therefore, within a little while,
He set himself to work by guile.
Deus est Deus pauperum.
He knew that Maltete loved right well
Red gold and heavy. If from hell
The Devil had cried, “Take this gold cup,”
Down had he gone to fetch it up.
Deus est Deus pauperum.
Twenty poor men’s lives were nought
To him, beside a ring well wrought.
The pommel of his hunting-knife
Was worth ten times a poor man’s life.
Deus est Deus pauperum.
A squire new-come from over-sea
Boncoeur called to him privily,
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poem by William Morris
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L’Invention
O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.
Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,
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poem by Andre Marie de Chenier
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Conclusion
Il est ! Mais nul cri d'homme ou d'ange, nul effroi,
Nul amour, nulle bouche, humble, tendre ou superbe,
Ne peut balbutier distinctement ce verbe !
Il est ! il est ! il est ! il est éperdument !
Tout, les feux, les clartés, les cieux, l'immense aimant,
Les jours, les nuits, tout est le chiffre ; il est la somme.
Plénitude pour lui, c'est l'infini pour l'homme.
Faire un dogme, et l'y mettre ! ô rêve ! inventer Dieu !
Il est ! Contentez-vous du monde, cet aveu !
Quoi ! des religions, c'est ce que tu veux faire,
Toi, l'homme ! ouvrir les yeux suffit ; je le préfère.
Contente-toi de croire en Lui ; contente-toi
De l'espérance avec sa grande aile, la foi ;
Contente-toi de boire, altéré, ce dictame ;
Contente-toi de dire : - Il est, puisque la femme
Berce l'enfant avec un chant mystérieux ;
Il est, puisque l'esprit frissonne curieux ;
Il est, puisque je vais le front haut ; puisqu'un maître
Qui n'est pas lui, m'indigne, et n'a pas le droit d'être ;
Il est, puisque César tremble devant Patmos ;
Il est, puisque c'est lui que je sens sous ces mots :
Idéal, Absolu, Devoir, Raison, Science ;
Il est, puisqu'à ma faute il faut sa patience,
Puisque l'âme me sert quand l'appétit me nuit,
Puisqu'il faut un grand jour sur ma profonde nuit! -
La pensée en montant vers lui devient géante.
Homme, contente-toi de cette soif béante ;
Mais ne dirige pas vers Dieu ta faculté
D'inventer de la peur et de l'iniquité,
Tes catéchismes fous, tes korans, tes grammaires,
Et ton outil sinistre à forger des chimères.
Vis, et fais ta journée ; aime et fais ton sommeil.
Vois au-dessus de toi le firmament vermeil ;
Regarde en toi ce ciel profond qu'on nomme l'âme ;
Dans ce gouffre, au zénith, resplendit une flamme.
Un centre de lumière inaccessible est là.
Hors de toi comme en toi cela brille et brilla ;
C'est là-bas, tout au fond, en haut du précipice.
Cette clarté toujours jeune, toujours propice,
Jamais ne s'interrompt et ne pâlit jamais ;
Elle sort des noirceurs, elle éclate aux sommets ;
La haine est de la nuit, l'ombre est de la colère !
Elle fait cette chose inouïe, elle éclaire.
Tu ne l'éteindrais pas si tu la blasphémais ;
Elle inspirait Orphée, elle échauffait Hermès ;
Elle est le formidable et tranquille prodige ;
L'oiseau l'a dans son nid, l'arbre l'a dans sa tige ;
Tout la possède, et rien ne pourrait la saisir ;
Elle s'offre immobile à l'éternel désir,
Et toujours se refuse et sans cesse se donne ;
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poem by Victor Hugo
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The Vision Of Piers Plowman - Part 15
Ac after my wakynge it was wonder longe
Er I koude kyndely knowe what was Dowel.
And so my wit weex and wanyed til I a fool weere;
And some lakked my lif - allowed it fewe -
And leten me for a lorel and looth to reverencen
Lordes or ladies or any lif ellis -
As persons in pelure with pendaunts of silver;
To sergeaunts ne to swiche seide noght ones,
' God loke yow, lordes!' - ne loutede faire,
That folk helden me a fool; and in that folie I raved,
Til reson hadde ruthe on me and rokked me aslepe,
Til I seigh, as it sorcerie were, a sotil thyng withalle -
Oon withouten tonge and teeth, tolde me whider I sholde
And wherof I cam and of what kynde. I conjured hym at the laste,
If he were Cristes creature for Cristes love me to tellen.
' I am Cristes creature,' quod he, 'and Cristene in many a place,
In Cristes court yknowe wel, and of his kyn a party.
Is neither Peter the Porter, ne Poul with the fauchon,
That wole defende me the dore, dynge I never so late.
At mydnyght, at mydday, my vois is so yknowe
That ech a creature of his court welcometh me faire.'
'What are ye called?' quod I, 'in that court among Cristes peple?'
'The whiles I quykne the cors,' quod he, 'called am I Anima;
And whan I wilne and wolde, Animus ich hatte;
And for that I kan and knowe, called am I Mens;
And whan I make mone to God, Memoria is my name;
And whan I deme domes and do as truthe techeth,
Thanne is Racio my righte name - ''reson'' on Englissh;
And whan I feele that folk telleth, my firste name is Sensus -
And that is wit and wisdom, the welle of alle craftes;
And whan I chalange or chalange noght, chepe or refuse,
Thanne am I Conseience ycalled, Goddes clerk and his notarie;
And whan I love leelly Oure Lord and alle othere,
Thanne is ''lele Love'' my name, and in Latyn Amor;
And whan I flee fro the flessh and forsake the careyne,
Thanne am I spirit spechelees - and Spiritus thanne ich hatte.
Austyn and Ysodorus, either of hem bothe
Nempnede me thus to name - now thow myght chese
How thow coveitest to calle me, now thow knowest alle my names.
Anima pro diversis accionibus diversa nomina sortiturdum
vivificat corpus, anima est; dum vult, animus est; dum scit,
mens est; dum recolit, memoria est; dum iudicat, racio est;
dum sentit, sensus est; dum amat, Amor est ; dum negat vel
consentit, consciencia est; dum spirat, spiritus est.'
'Ye ben as a bisshop,' quod I, al bourdynge that tyme,
' For bisshopes yblessed, thei bereth manye names -
Presul and Pontifex and Metropolitanus,
And othere names an heep, Episcopus and Pastor.'
'That is sooth,' seide he, 'now I se thi wille!
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poem by William Langland
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Super Sadist
Super angry
Super hated
Super evil
Super serrated
Super guitar
Super faded
Never sad sad sad
Super hated
Super sarcastic
Super sedated
The super sadist
Keeps his hands in his mouth
That's gold plated
Hates himself more and more
Cause he's made it
Super evil
Super jaded
Never sad sad sad
Super hated
Super sarcastic
Super sedated
The super sadist
Super high tech
Super pay check
Super ego
Super hate pro
Super cautious
Super nauseous
Never sad sad sad
Super all gone
Super hold on
Super ego
Super phenomenon
Super destroy
Super small boy
Never sad sad sad
Super asshole
Super nothing
song performed by Jack Off Jill from Sexless Demons And Scars
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Le Mendiant
C'était quand le printemps a reverdi les prés.
La fille de Lycus, vierge aux cheveux dorés,
Sous les monts Achéens, non loin de Cérynée,
Errait à l'ombre, aux bords du faible et pur Crathis,
Car les eaux du Crathis, sous des berceaux de frêne,
Entouraient de Lycus le fertile domaine.
Soudain, à l'autre bord,
Du fond d'un bois épais, un noir fantôme sort,
Tout pâle, demi-nu, la barbe hérissée:
Il remuait à peine une lèvre glacée,
Des hommes et des dieux implorait le secours,
Et dans la forêt sombre errait depuis deux jours;
Il se traîne, il n'attend qu'une mort douloureuse;
Il succombe. L'enfant, interdite et peureuse,
A ce hideux aspect sorti du fond des bois,
Veut fuir; mais elle entend sa lamentable voix.
Il tend les bras, il tombe à genoux; il lui crie
Qu'au nom de tous les dieux il la conjure, il prie,
Et qu'il n'est point à craindre, et qu'une ardente faim
L'aiguillonne et le tue, et qu'il expire enfin.
'Si, comme je le crois, belle dès ton enfance,
C'est le dieu de ces eaux qui t'a donné naissance,
Nymphe, souvent les voeux des malheureux humains
Ouvrent des immortels les bienfaisantes mains,
Ou si c'est quelque front porteur d'une couronne
Qui te nomme sa fille et te destine au trône,
Souviens-toi, jeune enfant, que le ciel quelquefois
Venge les opprimés sur la tête des rois.
Belle vierge, sans doute enfant d'une déesse,
Crains de laisser périr l'étranger en détresse:
L'étranger qui supplie est envoyé des dieux.'
Elle reste. A le voir, elle enhardit ses yeux,
. . . . . . . . et d'une voix encore
Tremblante: 'Ami, le ciel écoute qui l'implore.
Mais ce soir, quand la nuit descend sur l'horizon,
Passe le pont mobile, entre dans la maison;
J'aurai soin qu'on te laisse entrer sans méfiance.
Pour la douzième fois célébrant ma naissance,
Mon père doit donner une fête aujourd'hui.
Il m'aime, il n'a que moi: viens t'adresser à lui,
C'est le riche Lycus. Viens ce soir; il est tendre,
Il est humain: il pleure aux pleurs qu'il voit répandre.'
Elle achève ces mots, et, le coeur palpitant,
S'enfuit; car l'étranger sur elle, en l'écoutant,
Fixait de ses yeux creux l'attention avide.
Elle rentre, cherchant dans le palais splendide
L'esclave près de qui toujours ses jeunes ans
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poem by Andre Marie de Chenier
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Chanson des oiseaux
Vie ! ô bonheur ! bois profonds,
Nous vivons.
L'essor sans fin nous réclame ;
Planons sur l'air et les eaux !
Les oiseaux
Sont de la poussière d'âme.
Accourez, planez ! volons
Aux vallons,
A l'antre, à l'ombre, à l'asile !
Perdons-nous dans cette mer
De l'éther
Où la nuée est une île !
Du fond des rocs et des joncs,
Des donjons,
Des monts que le jour embrase,
Volons, et, frémissants, fous,
Plongeons-nous
Dans l'inexprimable extase !
Oiseaux, volez aux clochers,
Aux rochers,
Au précipice, à la cime,
Aux glaciers, aux lacs, aux prés ;
Savourez
La liberté de l'abîme!
Vie ! azur ! rayons ! frissons !
Traversons
La vaste gaîté sereine,
Pendant que sur les vivants,
Dans les vents,
L'ombre des nuages traîne !
Avril ouvre à deux battants
Le printemps ;
L'été le suit, et déploie
Sur la terre un beau tapis
Fait d'épis,
D'herbe, de fleurs, et de joie.
Buvons, mangeons ; becquetons
Les festons
De la ronce et de la vigne ;
Le banquet dans la forêt
Est tout prêt ;
Chaque branche nous fait signe.
Les pivoines sont en feu ;
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poem by Victor Hugo
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The Vision Of Piers Plowman - Part 10
Thanne hadde Wit a wif, was hote Dame Studie,
That lene was of lere and of liche bothe.
She was wonderly wroth that Wit me thus taughte,
And al staiynge Dame Studie sterneliche seide.
'Wel artow wis,' quod she to Wit, 'any wisdomes to telle
To flatereres or to fooles that frenetike ben of wittes!' -
And blamed hym and banned hym and bad hym be stille -
'With swiche wise wordes to wissen any sottes!'
And seide, ' Nolite mittere, man, margery perles
Among hogges that han hawes at wille.
Thei doon but dryvele theron - draf were hem levere
Than al the precious perree that in paradis wexeth.
I seye it by swiche,' quod she, 'that sheweth by hir werkes
That hem were levere lond and lordshipe on erthe,
Or richesse or rentes and reste at hir wille
Than alle the sooth sawes that Salamon seide evere.
'Wisdom and wit now is noght worth a kerse
But if it be carded with coveitise as clotheres kemben hir wolle.
Whoso can contreve deceites and conspire wronges
And lede forth a loveday to lette with truthe - .
That swiche craftes kan to counseil [are] cleped ;
Thei lede lordes with lesynges and bilieth truthe.
' Job the gentile in hise gestes witnesseth
That wikked men, thei welden the welthe of this worlde,
And that thei ben lordes of ech a lond, that out of lawe libbeth
Quare impii vivunt ? bene est omnibus qui prevaricantur et inique agunt ?
'The Sauter seith the same by swiche that doon ille
Ecce ipsi peccatores habundantes in seculo obtinuerunt divicias.
' Lo!' seith holy lettrure, ' whiche lordes beth thise sherewes!'
Thilke that God moost gyveth, leest good thei deleth,
And moost unkynde to the commune, that moost catel weldeth
Que perfecisti destruxerunt, iustus autem &c.
'Harlotes for hir harlotrie may have of hir goodes,
And japeris and jogelours and jangleris of gestes;
Ac he that hath Holy Writ ay in his mouthe
And kan telle of Tobye and of the twelve Apostles
Or prechen of the penaunce that Pilat wroghte
To Jesu the gentile, that Jewes todrowe -
Litel is he loved that swich a lesson sheweth,
Or daunted or drawe forth - I do it on God hymselve!
'But thoo that feynen hem foolis and with faityng libbeth
Ayein the lawe of Oure Lord, and lyen on hemselve,
Spitten and spuen and speke foule wordes,
Drynken and drevelen and do men for to gape,
Likne men and lye on hem that leneth hem no yiftes -
Thei konne na moore mynstralcie ne musik men to glade
Than Munde the Millere of Multa fecit Deus.
Ne were hir vile harlotrye, have God my trouthe,
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poem by William Langland
Added by Poetry Lover
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VIII. Dominus Hyacinthus de Archangelis, Pauperum Procurator
Ah, my Giacinto, he's no ruddy rogue,
Is not Cinone? What, to-day we're eight?
Seven and one's eight, I hope, old curly-pate!
—Branches me out his verb-tree on the slate,
Amo-as-avi-atum-are-ans,
Up to -aturus, person, tense, and mood,
Quies me cum subjunctivo (I could cry)
And chews Corderius with his morning crust!
Look eight years onward, and he's perched, he's perched
Dapper and deft on stool beside this chair,
Cinozzo, Cinoncello, who but he?
—Trying his milk-teeth on some crusty case
Like this, papa shall triturate full soon
To smooth Papinianian pulp!
It trots
Already through my head, though noon be now,
Does supper-time and what belongs to eve.
Dispose, O Don, o' the day, first work then play!
—The proverb bids. And "then" means, won't we hold
Our little yearly lovesome frolic feast,
Cinuolo's birth-night, Cinicello's own,
That makes gruff January grin perforce!
For too contagious grows the mirth, the warmth
Escaping from so many hearts at once—
When the good wife, buxom and bonny yet,
Jokes the hale grandsire,—such are just the sort
To go off suddenly,—he who hides the key
O' the box beneath his pillow every night,—
Which box may hold a parchment (someone thinks)
Will show a scribbled something like a name
"Cinino, Ciniccino," near the end,
"To whom I give and I bequeath my lands,
"Estates, tenements, hereditaments,
"When I decease as honest grandsire ought."
Wherefore—yet this one time again perhaps—
Shan't my Orvieto fuddle his old nose!
Then, uncles, one or the other, well i' the world,
May—drop in, merely?—trudge through rain and wind,
Rather! The smell-feasts rouse them at the hint
There's cookery in a certain dwelling-place!
Gossips, too, each with keepsake in his poke,
Will pick the way, thrid lane by lantern-light,
And so find door, put galligaskin off
At entry of a decent domicile
Cornered in snug Condotti,—all for love,
All to crush cup with Cinucciatolo!
Well,
Let others climb the heights o' the court, the camp!
[...] Read more
poem by Robert Browning from The Ring and the Book
Added by Veronica Serbanoiu
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A qui la faute?
Tu viens d'incendier la Bibliothèque ?
- Oui.
J'ai mis le feu là.
- Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
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poem by Victor Hugo
Added by Poetry Lover
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C'est La Vie
I am as young as i'm feeling
I'm always 21, i am always 21
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
I'm always 21 at heart, love listen to me
Ooooh yeah yeah yeah
I need somebody to stay beside me
Cause i've got a hungry heart
Baby with or without love
I'm gonna get a man who can fulfill my dreams
On the top of the world i don't wanna be alone
No no no not me
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
On the road tonight
Life is good for you, always 21
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
On my own tonight
Life is good for you, always 21
Love is a lyer, but i'm a tryer,
Give it another go
You have another, yes i have seen her,
I wonder who she is
Does she kiss you the way
That i used to kiss you
I bet she wonders
Who i am
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
On the road tonight
Life is good for you, always 21
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
On my own tonight
Life is good for you, always 21
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
On my own tonight
Love will come to you
You are always 21
I get older everyday
But i will fight it till the end
There's a man for me to have and to hold
Easy come and easy go
Once bitten but not for long
And as young as i'm feeling
Yes i am
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
On my own tonight
Love will come to you
You are always 21
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
On my own tonight
Life is good for you, always 21
You are always 21
[...] Read more
song performed by Ace Of Base
Added by Lucian Velea
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The Vision Of Piers Plowman - Part 11
Thanne Scriptare scorned me and a skile tolde,
And lakked me in Latyn and light by me sette,
And seide, ' Multi multa sciunt et seipsos nesciunt.'
Tho wepte I for wo andwrathe of hir speche
And in a wynkynge w[o]rth til I [weex] aslepe.
A merveillous metels mette me thanne.
For I was ravysshed right there - for Fortune me fette
And into the lond of longynge and love she me broughte,
And in a mirour that highte Middelerthe she made me to biholde.
Sithen she seide to me,-Here myghtow se wondres,
And knowe that thow coveitest, and come therto, peraunter.'
Thanne hadde Fortune folwynge hire two faire damyseles
Concupiscencia Carnis men called the elder mayde,
And Coveitise of Eighes ycalled was that oother.
Pride of Parfit Lyvynge pursued hem bothe,
And bad me for my contenaunce acounten Clergie lighte.
Concupiscencia Carnis colled me aboute the nekke
And seide, 'Thow art yong and yeep and hast yeres ynowe
For to lyve longe and ladies to lovye;
And in this mirour thow might se myrthes ful manye
That leden thee wole to likynge al thi lif tyme.'
The secounde seide the same' I shal sewe thi wille;
Til thow be a lord and have lond, leten thee I nelle
That I ne shal folwe thi felawship, if Fortune it like.'
' He shal fynde me his frend,' quod Fortune therafter;
'The freke that folwede my wille failled nevere blisse.'
Thanne was ther oon that highte Elde, that hevy was of chere,
' Man,' quod he, 'if I mete with thee, by Marie of hevene
Thow shalt fynde Fortune thee faille at thi mooste nede,
And Concupiscencia Carnis clene thee forsake.
Bittrely shaltow banne thanne, bothe dayes and nyghtes,
Coveitise of Eighe, that evere thow hir knewe;
And Pride of Parfit Lyvynge to muche peril thee brynge.'
' Ye? Recche thee nevere!' quod Rechelesnesse, stood forth in raggede clothes
' Folwe forth that Fortune wole - thow has wel fer til Elde.
A man may stoupe tyme ynogh whan he shal tyne the crowne.
''Homo proponit,'' quod a poete, and Plato he highte,
''And Deus disponit'' quod he, 'lat God doon his wille.''
If Truthe wol witnesse it be wel do, Fortune to folwe,
Concupiscencia Carnis ne Coveitise of Eighes
Ne shal noght greve thee graithly, ne bigile thee but thow wolt.'
' Ye, farewel Phippe! ' quod Faunteltee, and forth gan me drawe,
Til Concupiscencia Carnis acorded til alle my werkes.
'Allas, eighe!' quod Elde and Holynesse bothe,
'That wit shal torne to wrecchednesse for wil to have his likyng!'
Coveitise of Eighes conforted me anoon after
And folwed me fourty wynter and a fifte moore,
That of Dowel ne Dobet no deyntee me thoughte.
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poem by William Langland
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The Vision Of Piers Plowman - Part 18
Wolleward and weetshoed wente I forth after
As a recchelees renk that [reccheth of no wo],
And yede forth lik a lorel al my lif tyme,
Til I weex wery of the world and wilned eft to slepe,
And lened me to a Lenten - and longe tyme I slepte;
Reste me there and rutte faste til ramis palmarum.
Of gerlis and of Gloria, laus gretly me dremed
And how osanna by organye olde folk songen,
And of Cristes passion and penaunce, the peple that ofraughte.
Oon semblable to the Samaritan, and somdeel to Piers the Plowman,
Barefoot on an asse bak bootles cam prikye,
Withouten spores other spere; spakliche he loked,
As is the kynde of a knyght that cometh to be dubbed,
To geten hym gilte spores on galoches ycouped.
Thanne was Feith in a fenestre, and cryde 'At Fili David!'
As dooth an heraud of armes whan aventrous cometh to iustes.
Olde Jewes of Jerusalem for joye thei songen,
Benedictus qui venit in nomine Domini.
Thanne I frayned at Feith what al that fare bymente,
And who sholde juste in Jerusalem. 'jesus,' he seide,
'And fecche that the fend claymeth - Piers fruyt the Plowman.'
'Is Piers in this place?' quod I, and he preynte on me.
'This Jesus of his gentries wol juste in Piers armes,
In his helm and in his haubergeon - humana natura.
That Crist be noght biknowe here for consummatus Deus,
In Piers paltok the Plowman this prikiere shal ryde;
For no dynt shal hym dere as in deitate Patris.'
'Who shal juste with Jesus?' quod I, 'Jewes or scrybes?'
'Nay,' quod Feith, 'but the fend and fals doom to deye.
Deeth seith he shal fordo and adoun brynge
Al that lyveth or loketh in londe or in watre.
Lif seith that he lieth, and leieth his lif to wedde
That, for al that Deeth kan do, withinne thre daies to walke
And fecche fro the fend Piers fruyt the Plowman,
And legge it ther hym liketh, and Lucifer bynde,
And forbete and adoun brynge bale-deeth for evere
O Mors ero mors tua!'
Thanne cam Pilatus with muche peple, sedens pro tribunali,
To se how doghtiliche Deeth sholde do, and deme hir botheres right.
The Jewes and the justieeayeins Jesu thei weere,
And al the court on hym cryde ' Crucifige!' sharpe.
Tho putte hym forth a p[e]lour bifore Pilat and seide,
'This Jesus of oure Jewes temple japed and despised,
To fordoon it on o day, and in thre dayes after
Edifie it eft newe - here he stant that seide it -
And yit maken it as muche in alle manere poyntes
Bothe as long and as large a lofte and by grounde.'
' Crucifige!' quod a cachepol, ' I warante hym a wicche!'
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poem by William Langland
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Jeton KELMENDI – Biographie poésie
Traduit en français par Athanase Vantchev de Thracy Paris
Jeton KELMENDI – Biographie
Jeton Kelmendi est un auteur qui propose une poésie tri-dimensionnelle, couplant modernité et actualité, et qui la communique d’une manière à la fois originale et traditionnelle. Des critiques littéraires ont apprécié dans sa poésie un message au caractère claire, puissant et accompli.
Le langage de Kelmendi est personnel et s’offre naturellement au lecteur. Sa forme agréable et attractive tient significativement à ses concepts émouvants figuratifs en même temps que complexes. L’essence de sa poésie est une narration verticale et une sélection rigoureuse des sujets abordés, qui lui permettent des jeux d’espace et de temps.
Le poète albanais Jeton Kelmendi est né à Peja en 1978. Il a suivi sa scolarité, primaire et secondaire, dans sa ville natale, puis il a poursuivi des études supérieures à l’Université de Prishtina. Correspondant de plusieurs média albanais (en Albanie et au Kosovo) , il collabore avec encore d’autres au niveau international.
Kelmendi est un nom familier aux lecteurs kosovars de poésie, depuis 2000.
Il est également connu comme journaliste, spécialisé dans les domaines politique et culturel.
La poésie de Kelmendi a été traduite en plusieurs langues et figure dans de nombreuses anthologies. Membre de plusieurs associations internationales de poètes, il a été publié dans des revues culturelles, surtout en anglais.
Au centre de la pensée poétique de Kelmendi se trouvent la subtilité de l’expression et le soin accordé à la parole. Les thèmes dominants de ses écrits sont l’amour et les réalités crues de la situation politique, qu’imprègne souvent un sentiment de déception devant la conduite des affaires.
Il est un ancien combattant de l’UCK (Armée de Libération Kosovare) . Actuellement, membre de l’Association Européenne des Journalistes Professionnels, Kelmendi réside à Bruxelles.
Bibliographie
En albanais:
Le siècle de promesses - Shekulli i Premtimeve,1999 (poésie)
Au delà du silence - Përtej Heshtjes,2002 (poésie)
S’il est midi - Në qoftë mesditë,2004 (poésie)
Donnez-moi une patrie - Më fal pak Atdhe,2005 (poésie)
Où vont les avenirs - Ku shkojnë ardhjet,2007 (poésie)
Madame Parole - Zonja Fjalë 2007 (théâtre)
En roumain:
Si rares sont devenues les lettres - Ce mult s-au rãrit scrisorile 2007 (anthologie personnelle de poèmes)
Poesie
MADEMOISELLE PAROLE ET MONSIEUR PENSEE
1.
J’ai parlé d’une manière plutôt
Différente
Trop triomphante
Mademoiselle
J’espère que
Vous n’y voyez pas d’offense
Ce ne sont, après tout
Que des paroles d’un poète
Et vous savez qu’il est permis
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poem by Jeton Kelmendi Poét
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Le Tourbillon De La Vie (feat. Jeanne Moreau)
Elle avait des bagues chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitot, m'enjola.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage ple
De femme fatale qui m'fut fatale [2x].
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvs, on s'est rchauffs,
Puis on s'est spars.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hie, hie, hie
a fait dj un fameux bail [2x].
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage ple
M'murent plus que jamais.
Je me suis sol en l'coutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis rveill en sentant
Des baisers sur mon front brlant [2x].
On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvs, on s'est spars.
Dans le tourbillon de la vie.
On a continu toumer
Tous les deux enlacs
Tous les deux enlacs.
Puis on s'est rchauffs.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah l l
Elle est retombe dans mes bras.
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvs,
Quand on s'est rchauffs,
Pourquoi se sparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On continu tourner
Tous les deux enlacs
Tous les deux enlacs.
song performed by Vanessa Paradis
Added by Lucian Velea
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Super Cop
Super cop (12 times)
I was born to serve justice
But I dont sermonize
Good is good
Bad is bad
And I never compromise
They lock me in a rocket
Made of flesh and bone
Ill meet you in the war zone
With my fists of stone
Im a super cop
Im a super cop
My bodys a machine
Made to synchronize
Every time Im called to action
Make me recognize
When the forces of corruption
Do the tyrannize
Then I shift to overdrive
And start to pulverize
Im a super cop
Eliminate the foe
With karate chops
Im a super cop
Im a super charged cop
And I cant be stopped.
Im a super cop
I was born to serve justice
Get my name
Im a super cop
Kung fu action is my game
Im a cop now
A super cop now
He drives around in a world turned upside down
Im a cop now
A super cop now
Hes gotta round up all the evil clowns
Im a cop now
A super cop now
What he sees just makes him want to cry
Im a cop now
A super cop now
He works alone cause if he dont hell die
(spoken) the truth and protect
The motto I ascribe to
With equal justice
For the down and out or well to do
Im a super cop
A gangsters worst nightmare
One man demolition team
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song performed by Devo
Added by Lucian Velea
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The Vision Of Piers Plowman - Part 13
And I awaked therwith, witlees nerhande,
And as a freke that fey were, forth gan I walke
In manere of a mendynaunt many yer after,
And of this metyng many tyme muche thought I hadde
First how Fortune me failed at my mooste nede,
And how that Elde manaced me, myghte we evere mete;
And how that freres folwede folk that was riche,
And [peple] that was povere at litel pris thei sette,
And no corps in hir kirkyerd ne in hir kirk was buryed
But quik he biquethe hem aught or sholde helpe quyte hir dettes;
And how this coveitise overcom clerkes and preestes;
And how that lewed men ben lad, but Oure Lord hem helpe,
Thorugh unkonnynge curatours to incurable peynes;
And how that Ymaginatif in dremels me tolde
Of Kynde and of his konnynge, and how curteis he is to bestes,
And how lovynge he is to bestes on londe and on watre
Leneth he no lif lasse ne moore;
The creatures that crepen of Kynde ben engendred;
And sithen how Ymaginatif seide, ' Vix iustus salvabitur,'
And whan he hadde seid so, how sodeynliche he passed.
I lay down longe in this thoght, and at the laste I slepte;
And as Crist wolde ther com Conscience to conforte me that tyme,
And bad me come to his court - with Clergie sholde I dyne.
And for Conscience of Clergie spak, I com wel the rather;
And there I [merkede] a maister - what man he was I nyste -
That lowe louted and loveliche to Scripture.
Conscience knew hym wel and welcomed hym faire;
Thei wesshen and wipeden and wenten to the dyner.
Ac Pacience in the paleis stood in pilgrymes clothes,
And preyde mete par charite for a povere heremyte.
Conscience called hym in, and curteisliche seide,
' Welcome, wye, go and wassh; thow shalt sitte soone.'
This maister was maad sitte as for the mooste worthi,
And thanne Clergie and Conscience and Pacience cam after.
Pacience and I were put to be mettes,
And seten bi oureselve at a side borde.
Conscience called after mete, and thanne cam Scripture
And served hem thus soone of sondry metes manye -
Of Austyn, of Ambrose, of alle the foure Evaungelistes
Edentes et bibentes que apud eos sunt.
Ac this maister ne his man no maner flessh eten,
Ac thei eten mete of moore cost - mortrews and potages
Of that men myswonne thei made hem wel at ese.
Ac hir sauce was over sour and unsavourly grounde
In a morter, Post mortem, of many bitter peyne -
But if thei synge for tho soules and wepe salte teris
Vos qui peccata hominum comeditis, nisi pro eis lacrimas et
oraciones effuderitis, ea que in deliciis comeditis, in tormentis evometis.
Conscience ful curteisly tho commaunded Scripture
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poem by William Langland
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La Liberte
UN CHEVRIER, UN BERGER
LE CHEVRIER
Berger, quel es-tu donc? qui t'agite? et quels dieux
De noirs cheveux épars enveloppent tes yeux?
LE BERGER
Blond pasteur de chevreaux, oui, tu veux me l'apprendre:
Oui, ton front est plus beau, ton regard est plus tendre.
LE CHEVRIER
Quoi! tu sors de ces monts où tu n'as vu que toi,
Et qu'on n'approche point sans peine et sans effroi?
LE BERGER
Tu te plais mieux sans doute au bois, à la prairie;
Tu le peux. Assieds-toi parmi l'herbe fleurie:
Moi, sous un antre aride, en cet affreux séjour,
Je me plais sur le roc à voir passer le jour.
LE CHEVRIER
Mais Cérès a maudit cette terre âpre et dure;
Un noir torrent pierreux y roule une onde impure;
Tous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur,
Brûlent et font hâter les pas du voyageur.
Point de fleurs, point de fruits, nul ombrage fertile
N'y donne au rossignol un balsamique asile.
Quelque olivier au loin, maigre fécondité,
Y rampe et fait mieux voir leur triste nudité.
Comment as-tu donc su d'herbes accoutumées
Nourrir dans ce désert tes brebis affamées?
LE BERGER
Que m'importe! est-ce à moi qu'appartient ce troupeau?
Je suis esclave.
LE CHEVRIER
Au moins un rustique pipeau
A-t-il chassé l'ennui de ton rocher sauvage?
Tiens, veux-tu cette flûte? Elle fut mon ouvrage.
Prends: sur ce buis, fertile en agréables sons,
Tu pourras des oiseaux imiter les chansons.
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poem by Andre Marie de Chenier
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L'Aveugle
'Dieu dont l'arc est d'argent, dieu de Claros, écoute;
O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute,
Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.'
C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant,
Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre
S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre,
Le suivaient, accourus aux abois turbulents
Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Ils avaient, retenant leur fureur indiscrète,
Protégé du vieillard la faiblesse inquiète;
Ils l'écoutaient de loin, et s'approchant de lui:
Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui?
Serait-ce un habitant de l'empire céleste?
Ses traits sont grands et fiers; de sa ceinture agreste
Pend une lyre informe; et les sons de sa voix
Émeuvent l'air et l'onde, et le ciel et les bois.'
Mais il entend leurs pas, prête l'oreille, espère,
Se trouble, et tend déjà les mains à la prière.
'Ne crains point, disent-ils, malheureux étranger,
Si plutôt, sous un corps terrestre et passager,
Tu n'es point quelque dieu protecteur de la Grèce,
Tant une grâce auguste ennoblit ta vieillesse!
Si tu n'es qu'un mortel, vieillard infortuné,
Les humains près de qui les flots t'ont amené
Aux mortels malheureux n'apportent point d'injures.
Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures.
Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux;
Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux.
--Enfants, car votre voix est enfantine et tendre,
Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre;
Mais, toujours soupçonneux, l'indigent étranger
Croit qu'on rit de ses maux et qu'on veut l'outrager.
Ne me comparez point à la troupe immortelle:
Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle,
Voyez, est-ce le front d'un habitant des cieux?
Je ne suis qu'un mortel, un des plus malheureux!
Si vous en savez un, pauvre, errant, misérable,
C'est à celui-là seul que je suis comparable;
Et pourtant je n'ai point, comme fit Thamyris,
Des chansons à Phoebus voulu ravir le prix;
Ni, livré comme Oedipe à la noire Euménide,
Je n'ai puni sur moi l'inceste parricide;
Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin
Les ténèbres, l'exil, l'indigence et la faim.
--Prends, et puisse bientôt changer ta destinée!'
Disent-ils. Et tirant ce que, pour leur journée,
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poem by Andre Marie de Chenier
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A Villequier
Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,
Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ;
Maintenant que je suis sous les branches des arbres,
Et que je puis songer à la beauté des cieux ;
Maintenant que du deuil qui m'a fait l'âme obscure
Je sors, pâle et vainqueur,
Et que je sens la paix de la grande nature
Qui m'entre dans le cœur ;
Maintenant que je puis, assis au bord des ondes,
Emu par ce superbe et tranquille horizon,
Examiner en moi les vérités profondes
Et regarder les fleurs qui sont dans le gazon ;
Maintenant, ô mon Dieu ! que j'ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l'ombre
Elle dort pour jamais ;
Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles,
Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,
Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,
Je reprends ma raison devant l'immensité ;
Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;
Je vous porte, apaisé,
Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire
Que vous avez brisé ;
Je viens à vous, Seigneur ! confessant que vous êtes
Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant !
Je conviens que vous seul savez ce que vous faites,
Et que l'homme n'est rien qu'un jonc qui tremble au vent ;
Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament ;
Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement ;
Je conviens à genoux que vous seul, père auguste,
Possédez l'infini, le réel, l'absolu ;
Je conviens qu'il est bon, je conviens qu'il est juste
Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l'a voulu !
Je ne résiste plus à tout ce qui m'arrive
Par votre volonté.
L'âme de deuils en deuils, l'homme de rive en rive,
Roule à l'éternité.
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poem by Victor Hugo
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