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Les Nouveaux Riches

Ou sont les nouveaux riches...nous sommes les nouveaux riches
Wie haben alle berlistet
Haben es dieser welt gezeigt
Kennen jedes fr und alles wider
Under appeal ist weltverzweigt
Brauchen keine sprache
Kennen unsere welt
Haben eines gemeinsam
Wir haben geld, und
Deine gigolos
Meine maitressen
Haben gemeinsam
Keine interessen
Wenn du sagst ich bin dein stereotyp
Mit haut und haar und car
Ist mir klar wir brauchen keine worte
Wir zahlen uns bar
Zwischen weltbild und success
Fahren wir einen zug, den zeitgeistexpress
Nach alcapulco, monaco, der swiss
Wir, die neuen reichen
Les nouveaux riches
Oh oh oh you are one of the nouveaux riches
Oh oh oh making money is all you preach
Oh oh oh take a look at the nouveaux riches
Ich kenne meine partner, deine nicht
Die quintessenz der sprache ist gift
Es gibt bessere und es gibt mich
Du liebst das leben
Ich liebe dich
Ein überflieger wär ich gerne
Ein reisender der zeit
Und wann immer du gehen möchtest, komm
Ich bin bereit
Der argonaut Im kosmokrator kennt horizonter nicht
Er fliegt und fliegt
Er fliegt iss weisse licht
Nicht nach de janeiro
Und nicht nach nice
Nicht als armer reicher
Als nouveaux riches
Oh oh oh you are one of the nouveaux riches
Oh oh oh making money is all you preach
Oh oh oh take a look at the nouveaux riches
Where do you go when the moneys gone
Where do you go when youre all alone
Where do you go when theres no one there
Sell your soul
Oh oh oh you are one of the nouveaux riches
Oh oh oh making money is all you preach

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Cleanness

Clannesse who so kyndly cowþe comende
& rekken vp alle þe resounz þat ho by ri3t askez,
Fayre formez my3t he fynde in for[þ]ering his speche
& in þe contrare kark & combraunce huge.
For wonder wroth is þe Wy3þat wro3t alle þinges
Wyth þe freke þat in fylþe fol3es Hym after,
As renkez of relygioun þat reden & syngen
& aprochen to hys presens & prestez arn called;
Thay teen vnto his temmple & temen to hym seluen,
Reken with reuerence þay rychen His auter;
Þay hondel þer his aune body & vsen hit boþe.
If þay in clannes be clos þay cleche gret mede;
Bot if þay conterfete crafte & cortaysye wont,
As be honest vtwyth & inwith alle fylþez,
Þen ar þay synful hemself & sulped altogeder
Boþe God & His gere, & hym to greme cachen.
He is so clene in His courte, þe Kyng þat al weldez,
& honeste in His housholde & hagherlych serued
With angelez enourled in alle þat is clene,
Boþ withine & withouten in wedez ful bry3t;
Nif he nere scoymus & skyg & non scaþe louied,
Hit were a meruayl to much, hit mo3t not falle.
Kryst kydde hit Hymself in a carp onez,
Þeras He heuened a3t happez & hy3t hem her medez.
Me mynez on one amonge oþer, as Maþew recordez,
Þat þus clanness vnclosez a ful cler speche:
Þe haþel clene of his hert hapenez ful fayre,
For he schal loke on oure Lorde with a bone chere';
As so saytz, to þat sy3t seche schal he neuer
Þat any vnclannesse hatz on, auwhere abowte;
For He þat flemus vch fylþe fer fro His hert
May not byde þat burre þat hit His body ne3en.
Forþy hy3not to heuen in haterez totorne,
Ne in þe harlatez hod, & handez vnwaschen.
For what vrþly haþel þat hy3honour haldez
Wolde lyke if a ladde com lyþerly attyred,
When he were sette solempnely in a sete ryche,
Abof dukez on dece, with dayntys serued?
Þen þe harlot with haste helded to þe table,
With rent cokrez at þe kne & his clutte traschez,
& his tabarde totorne, & his totez oute,
er ani on of alle þyse, he schulde be halden vtter,
With mony blame ful bygge, a boffet peraunter,
Hurled to þe halle dore & harde þeroute schowued,
& be forboden þat bor3e to bowe þider neuer,
On payne of enprysonment & puttyng in stokkez;
& þus schal he be schent for his schrowde feble,
Þa3neuer in talle ne in tuch he trespas more.
& if vnwelcum he were to a worþlych prynce,
3et hym is þe hy3e Kyng harder in her euen;

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Victor Hugo

Claire

Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne !
O mère au coeur profond, mère, vous avez beau
Laisser la porte ouverte afin qu'elle revienne,
Cette pierre là-bas dans l'herbe est un tombeau !

La mienne disparut dans les flots qui se mêlent ;
Alors, ce fut ton tour, Claire, et tu t'envolas.
Est-ce donc que là-haut dans l'ombre elles s'appellent,
Qu'elles s'en vont ainsi l'une après l'autre, hélas ?

Enfant qui rayonnais, qui chassais la tristesse,
Que ta mère jadis berçait de sa chanson,
Qui d'abord la charmas avec ta petitesse
Et plus tard lui remplis de clarté l'horizon,

Voilà donc que tu dors sous cette pierre grise !
Voilà que tu n'es plus, ayant à peine été !
L'astre attire le lys, et te voilà reprise,
O vierge, par l'azur, cette virginité !

Te voilà remontée au firmament sublime,
Échappée aux grands cieux comme la grive aux bois,
Et, flamme, aile, hymne, odeur, replongée à l'abîme
Des rayons, des amours, des parfums et des voix !


Nous ne t'entendrons plus rire en notre nuit noire.
Nous voyons seulement, comme pour nous bénir,
Errer dans notre ciel et dans notre mémoire
Ta figure, nuage, et ton nom, souvenir !

Pressentais-tu déjà ton sombre épithalame ?
Marchant sur notre monde à pas silencieux,
De tous les idéals tu composais ton âme,
Comme si tu faisais un bouquet pour les cieux !

En te voyant si calme et toute lumineuse,
Les coeurs les plus saignants ne haïssaient plus rien.
Tu passais parmi nous comme Ruth la glaneuse ,
Et, comme Ruth l'épi, tu ramassais le bien.

La nature, ô front pur, versait sur toi sa grâce,
L'aurore sa candeur, et les champs leur bonté ;
Et nous retrouvions, nous sur qui la douleur passe,
Toute cette douceur dans toute ta beauté !

Chaste, elle paraissait ne pas être autre chose
Que la forme qui sort des cieux éblouissants ;
Et de tous les rosiers elle semblait la rose,
Et de tous les amours elle semblait l'encens.

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L’Invention

O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.

Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,

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L'Aveugle

'Dieu dont l'arc est d'argent, dieu de Claros, écoute;
O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute,
Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.'

C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant,
Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre
S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre,
Le suivaient, accourus aux abois turbulents
Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Ils avaient, retenant leur fureur indiscrète,
Protégé du vieillard la faiblesse inquiète;
Ils l'écoutaient de loin, et s'approchant de lui:
Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui?
Serait-ce un habitant de l'empire céleste?
Ses traits sont grands et fiers; de sa ceinture agreste
Pend une lyre informe; et les sons de sa voix
Émeuvent l'air et l'onde, et le ciel et les bois.'

Mais il entend leurs pas, prête l'oreille, espère,
Se trouble, et tend déjà les mains à la prière.
'Ne crains point, disent-ils, malheureux étranger,
Si plutôt, sous un corps terrestre et passager,
Tu n'es point quelque dieu protecteur de la Grèce,
Tant une grâce auguste ennoblit ta vieillesse!
Si tu n'es qu'un mortel, vieillard infortuné,
Les humains près de qui les flots t'ont amené
Aux mortels malheureux n'apportent point d'injures.
Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures.
Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux;
Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux.

--Enfants, car votre voix est enfantine et tendre,
Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre;
Mais, toujours soupçonneux, l'indigent étranger
Croit qu'on rit de ses maux et qu'on veut l'outrager.
Ne me comparez point à la troupe immortelle:
Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle,
Voyez, est-ce le front d'un habitant des cieux?
Je ne suis qu'un mortel, un des plus malheureux!
Si vous en savez un, pauvre, errant, misérable,
C'est à celui-là seul que je suis comparable;
Et pourtant je n'ai point, comme fit Thamyris,
Des chansons à Phoebus voulu ravir le prix;
Ni, livré comme Oedipe à la noire Euménide,
Je n'ai puni sur moi l'inceste parricide;
Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin
Les ténèbres, l'exil, l'indigence et la faim.

--Prends, et puisse bientôt changer ta destinée!'
Disent-ils. Et tirant ce que, pour leur journée,

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Victor Hugo

Aux proscrits

EN PLANTANT LE CHÊNE DES ÉTATS-UNIS D'EUROPE

DANS LE JARDIN DE HAUTEVILLE HOUSE

LE 14 JUILLET 1870


I

Semons ce qui demeure, ô passants que nous sommes !
Le sort est un abîme, et ses flots sont amers,
Au bord du noir destin, frères, semons des hommes,
Et des chênes au bord des mers !

Nous sommes envoyés, bannis, sur ce calvaire,
Pour être vus de loin, d'en bas, par nos vainqueurs,
Et pour faire germer par l'exemple sévère
Des coeurs semblables à nos coeurs.

Et nous avons aussi le devoir, ô nature,
D'allumer des clartés sous ton fauve sourcil,
Et de mettre à ces rocs la grande signature
De l'avenir et de l'exil.

Sachez que nous pouvons faire sortir de terre
Le chêne triomphal que l'univers attend,
Et faire frissonner dans son feuillage austère
L'idée au sourire éclatant.

La matière aime et veut que notre appel l'émeuve ;
Le globe est sous l'esprit, et le grand verbe humain
Enseigne l'être, et l'onde, et la sève, et le fleuve,
Qui lui demandent leur chemin.

L'homme, quand il commande aux flots de le connaître,
Aux mers de l'écouter dans le bruit qu'elles font,
A la terre d'ouvrir son flanc, aux temps de naître,
Est un mage immense et profond.

Ayons foi dans ce germe ! Amis, il nous ressemble.
Il sera grand et fort, puisqu'il est faible et nu.
Nous sommes ses pareils, bannis, nous en qui tremble
Tout un vaste monde inconnu !

Nous fûmes secoués d'un arbre formidable,
Un soir d'hiver, à l'heure où le monde est puni,
Nous fûmes secoués, frères, dans l'insondable,
Dans l'ouragan, dans l'infini.

Chacun de nous contient le chêne République ;

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Les Maniquins

Eins, zwei, drei, vier.
Nous sommes immobiles
Dans la vitrine
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
On nous observe
Nous sentons vivre notre pouls
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous regardons alentours
Et nous changeons de pause
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous commencons a marcher
Et nous brisons la glace
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous faisons quelques pas
A l'interieur de la ville
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous rentrons dans un club
Et commencons a danser
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins ...

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Les Mannequins

Eins, zwei, drei, vier.
Nous sommes immobiles [we are immobile]
Dans la vitrine [in the window]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
On nous observe [People watch us]
Nous sentons vivre notre pouls [we feel our pulse]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous regardons alentours [we are looking around]
Et nous changeons de pause [and we change to pause]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous commencons a marcher [we begin to walk]
Et nous brisons la glace [and we break the glass]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous faisons quelques pas [we take a few steps]
A l'interieur de la ville [to the inner city]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous rentrons dans un club [we go into a club]
Et commencons a danser [and begin to dance]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins ... [We are the mannequins

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Victor Hugo

Chanson des oiseaux

Vie ! ô bonheur ! bois profonds,
Nous vivons.
L'essor sans fin nous réclame ;
Planons sur l'air et les eaux !
Les oiseaux
Sont de la poussière d'âme.

Accourez, planez ! volons
Aux vallons,
A l'antre, à l'ombre, à l'asile !
Perdons-nous dans cette mer
De l'éther
Où la nuée est une île !

Du fond des rocs et des joncs,
Des donjons,
Des monts que le jour embrase,
Volons, et, frémissants, fous,
Plongeons-nous
Dans l'inexprimable extase !

Oiseaux, volez aux clochers,
Aux rochers,
Au précipice, à la cime,
Aux glaciers, aux lacs, aux prés ;
Savourez
La liberté de l'abîme!

Vie ! azur ! rayons ! frissons !
Traversons
La vaste gaîté sereine,
Pendant que sur les vivants,
Dans les vents,
L'ombre des nuages traîne !

Avril ouvre à deux battants
Le printemps ;
L'été le suit, et déploie
Sur la terre un beau tapis
Fait d'épis,
D'herbe, de fleurs, et de joie.

Buvons, mangeons ; becquetons
Les festons
De la ronce et de la vigne ;
Le banquet dans la forêt
Est tout prêt ;
Chaque branche nous fait signe.

Les pivoines sont en feu ;

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Keine Lust

Ich hab' keine Lust
Ich hab' keine Lust
Ich hab' keine Lust
Ich hab' keine Lust
Ich habe keine Lust mich nicht zu hassen
Hab' keine Lust mich anzufassen
Ich htte Lust zu onanieren
Hab' keine Lust es zu probieren
Ich htte Lust mich auszuziehen
Hab' keine Lust mich nackt zu sehen
Ich htte Lust mit groen Tieren
Hab' keine Lust es zu riskieren
Hab' keine Lust vom Schnee zu gehen
Hab' keine Lust zu erfrieren
Ich hab' keine Lust
Ich hab' keine Lust
Ich hab' keine Lust
Nein ich hab keine Lust
Ich hab' keine Lust etwas zu kauen
Denn ich hab' keine Lust es zu verdauen
Hab' keine Lust mich zu wiegen
Hab' keine Lust im Fett zu liegen
Ich htte Lust mit groen Tieren
Hab' keine Lust es zu riskieren
Hab' keine Lust vom Schnee zu gehen
Hab' keine Lust zu erfrieren
Ich bleibe einfach liegen
Und wieder zhle ich die Fliegen
Lustlos fasse ich mich an
Und merke bald ich bin schon lange kalt
So kalt, mir ist kalt . . .
Ich hab' keine Lust

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The Tale of Gamelyn

Fitt 1

Lithes and listneth and harkeneth aright,
And ye shul here of a doughty knyght;
Sire John of Boundes was his name,
He coude of norture and of mochel game.
Thre sones the knyght had and with his body he wan,
The eldest was a moche schrewe and sone bygan.
His brether loved wel her fader and of hym were agast,
The eldest deserved his faders curs and had it atte last.
The good knight his fadere lyved so yore,
That deth was comen hym to and handled hym ful sore.
The good knyght cared sore sik ther he lay,
How his children shuld lyven after his day.
He had bene wide where but non husbonde he was,
Al the londe that he had it was purchas.
Fayn he wold it were dressed amonge hem alle,
That eche of hem had his parte as it myght falle.
Thoo sente he in to contrey after wise knyghtes
To helpen delen his londes and dressen hem to-rightes.
He sent hem word by letters thei shul hie blyve,
If thei wolle speke with hym whilst he was alyve.

Whan the knyghtes harden sik that he lay,
Had thei no rest neither nyght ne day,
Til thei come to hym ther he lay stille
On his dethes bedde to abide goddys wille.
Than seide the good knyght seke ther he lay,
'Lordes, I you warne for soth, without nay,
I may no lenger lyven here in this stounde;
For thorgh goddis wille deth droueth me to grounde.'
Ther nas noon of hem alle that herd hym aright,
That thei ne had routh of that ilk knyght,
And seide, 'Sir, for goddes love dismay you nought;
God may don boote of bale that is now ywrought.'
Than speke the good knyght sik ther he lay,
'Boote of bale God may sende I wote it is no nay;
But I beseche you knyghtes for the love of me,
Goth and dresseth my londes amonge my sones thre.
And for the love of God deleth not amyss,
And forgeteth not Gamelyne my yonge sone that is.
Taketh hede to that oon as wel as to that other;
Seelde ye seen eny hier helpen his brother.'

Thoo lete thei the knyght lyen that was not in hele,
And wenten into counselle his londes for to dele;
For to delen hem alle to on that was her thought.
And for Gamelyn was yongest he shuld have nought.
All the londe that ther was thei dalten it in two,
And lete Gamelyne the yonge without londe goo,

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The Vision Of Piers Plowman - Part 19

Thus I awaked and wroot what I hadde ydremed,
And dighte me derely, and dide me to chirche,
To here holly the masse and to be housled after.
In myddes of the masse, tho men yede to offryng,
I fel eftsoones aslepe - and sodeynly me mette
That Piers the Plowman was peynted al blody,
And com in with a cros bifore the comune peple,
And right lik in alle lymes to Oure Lord Jesu.
And thanne called I Conscience to kenne me the sothe
'Is this Jesus the justere,' quod I, 'that Jewes dide to dethe?
Or it is Piers the Plowman! Who peynted hym so rede?'
Quod Conscience, and kneled tho, ' Thise arn Piers armes -
Hise colours and his cote armure; ac he that cometh so blody
Is Crist with his cros, conquerour of Cristene.'
'Why calle ye hym Crist?' quod I, 'sithen Jewes called hym Jesus?
Patriarkes and prophetes prophecied bifore
That alle kynne creatures sholden knelen and bowen
Anoon as men nempned the name of God Jesu.
Ergo is no name to the name of Jesus,
Ne noon so nedeful to nempne by nyghte ne by daye.
For alle derke develes arn adrad to heren it,
And synfulle aren solaced and saved by that name;
And ye callen hym Crist; for what cause, telleth me?
Is Crist moore of myght and moore worthi name
Than Jesu or Jesus, that al oure joye com of?'
'Thow knowest wel,' quod Conscience, 'and thow konne reson,
That knyght, kyng, conquerour may be o persone.
To be called a knyght is fair, for men shul knele to hym;
To be called a kyng is fairer, for he may knyghtes make;
Ac to be conquerour called, that cometh of special grace,
And of hardynesse of herte and of hendemesse -
To make lordes of laddes, of lond that he wynneth,
And fre men foule thralles, that folwen noght hise lawes.

'The Jewes, that were gentil men, Jesu thei despised -
Bothe his loore and his lawe; now are thei lowe cherles.
As wide as the world is, wonyeth ther noon
But under tribut and taillage as tikes and cherles;
And tho that bicome Cristene bi counseil of the Baptiste
Aren frankeleyns, free men thorugh fullynge that thei toke
And gentil men with Jesu - for Jesus was yfulled
And upon Calvarie on cros ycrouned kyng of Jewes.
' It bicometh to a kyng to kepe and to defende,
And conqueror of his conquest hise lawes and his large.
And so dide Jesus the Jewes - he justified and taughte hem
The lawe of lif that laste shal evere,
And fended from foule yveles, feveres and fiuxes,
And from fendes that in hem was, and false bileve.
Tho was he Jesus of Jewes called, gentile prophete,
And kyng of hir kyngdom, and croune bar of thornes.

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Guillaume Apollinaire

Vendémiaire

Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi
Je vivais à l'époque où finissaient les rois
Tour à tour ils mouraient silencieux et tristes
Et trois fois courageux devenaient trismégistes

Que Paris était beau à la fin de septembre
Chaque nuit devenait une vigne où les pampres
Répandaient leur clarté sur la ville et là-haut
Astres mûrs becquetés par les ivres oiseaux
De ma gloire attendaient la vendange de l'aube

Un soir passant le long des quais déserts et sombres
En rentrant à Auteuil j'entendis une voix
Qui chantait gravement se taisant quelquefois
Pour que parvînt aussi sur les bords de la Seine
La plainte d'autres voix limpides et lointaines

Et j'écoutai longtemps tous ces chants et ces cris
Qu'éveillait dans la nuit la chanson de Paris

J'ai soif villes de France et d'Europe et du monde
Venez toutes couler dans ma gorge profonde

Je vis alors que déjà ivre dans la vigne
Paris Vendangeait le raisin le plus doux de la terre
Ces grains miraculeux qui aux treilles chantèrent

Et Rennes répondit avec Quimper et Vannes
Nous voici ô Paris Nos maisons nos habitants
Ces grappes de nos sens qu'enfanta le soleil
Se sacrifient pour te désaltérer trop avide merveille
Nous t'apportons tous les cerveaux les cimetières les murailles
Ces berceaux pleins de cris que tu n'entendras pas
Et d'amont en aval nos pensées ô rivières
Les oreilles des écoles et nos mains rapprochées
Aux doigts allongés nos mains les clochers

Et nous t'apportons aussi cette souple raison
Que le mystère clôt comme une porte la maison
Ce mystère courtois de la galanterie
Ce mystère fatal fatal d'une autre vie
Double raison qui est au-delà de la beauté
Et que la Grèce n'a pas connue ni l'Orient
Double raison de la Bretagne où lame à lame
L'océan châtre peu à peu l'ancien continent

Et les villes du Nord répondirent gaiement

Ô Paris nous voici boissons vivantes
Les viriles cités où dégoisent et chantent

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Confessio Amantis. Explicit Liber Septimus

Incipit Liber Octavus

Que favet ad vicium vetus hec modo regula confert,
Nec novus e contra qui docet ordo placet.
Cecus amor dudum nondum sua lumina cepit,
Quo Venus impositum devia fallit iter.

------------------------------------ -----------------------------------------------
The myhti god, which unbegunne
Stant of himself and hath begunne
Alle othre thinges at his wille,
The hevene him liste to fulfille
Of alle joie, where as he
Sit inthronized in his See,
And hath hise Angles him to serve,
Suche as him liketh to preserve,
So that thei mowe noght forsueie:
Bot Lucifer he putte aweie,
With al the route apostazied
Of hem that ben to him allied,
Whiche out of hevene into the helle
From Angles into fendes felle;
Wher that ther is no joie of lyht,
Bot more derk than eny nyht
The peine schal ben endeles;
And yit of fyres natheles
Ther is plente, bot thei ben blake,
Wherof no syhte mai be take.
Thus whan the thinges ben befalle,
That Luciferes court was falle
Wher dedly Pride hem hath conveied,
Anon forthwith it was pourveied
Thurgh him which alle thinges may;
He made Adam the sexte day
In Paradis, and to his make
Him liketh Eve also to make,
And bad hem cresce and multiplie.
For of the mannes Progenie,
Which of the womman schal be bore,
The nombre of Angles which was lore,
Whan thei out fro the blisse felle,
He thoghte to restore, and felle
In hevene thilke holy place
Which stod tho voide upon his grace.
Bot as it is wel wiste and knowe,
Adam and Eve bot a throwe,
So as it scholde of hem betyde,
In Paradis at thilke tyde
Ne duelten, and the cause why,
Write in the bok of Genesi,

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Confessio Amantis. Explicit Liber Quintus

Incipit Liber Sextus

Est gula, que nostrum maculavit prima parentem
Ex vetito pomo, quo dolet omnis homo
Hec agit, ut corpus anime contraria spirat,
Quo caro fit crassa, spiritus atque macer.
Intus et exterius si que virtutis habentur,
Potibus ebrietas conviciata ruit.
Mersa sopore labis, que Bachus inebriat hospes,
Indignata Venus oscula raro premit.

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The grete Senne original,
Which every man in general
Upon his berthe hath envenymed,
In Paradis it was mystymed:
Whan Adam of thilke Appel bot,
His swete morscel was to hot,
Which dedly made the mankinde.
And in the bokes as I finde,
This vice, which so out of rule
Hath sette ous alle, is cleped Gule;
Of which the branches ben so grete,
That of hem alle I wol noght trete,
Bot only as touchende of tuo
I thenke speke and of no mo;
Wherof the ferste is Dronkeschipe,
Which berth the cuppe felaschipe.
Ful many a wonder doth this vice,
He can make of a wisman nyce,
And of a fool, that him schal seme
That he can al the lawe deme,
And yiven every juggement
Which longeth to the firmament
Bothe of the sterre and of the mone;
And thus he makth a gret clerk sone
Of him that is a lewed man.
Ther is nothing which he ne can,
Whil he hath Dronkeschipe on honde,
He knowth the See, he knowth the stronde,
He is a noble man of armes,
And yit no strengthe is in his armes:
Ther he was strong ynouh tofore,
With Dronkeschipe it is forlore,
And al is changed his astat,
And wext anon so fieble and mat,
That he mai nouther go ne come,
Bot al togedre him is benome
The pouer bothe of hond and fot,

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Confessio Amantis. Explicit Liber Primus

Incipit Liber Secundus

Inuidie culpa magis est attrita dolore,
Nam sua mens nullo tempore leta manet:
Quo gaudent alii, dolet ille, nec vnus amicus
Est, cui de puro comoda velle facit.
Proximitatis honor sua corda veretur, et omnis
Est sibi leticia sic aliena dolor.
Hoc etenim vicium quam sepe repugnat amanti,
Non sibi, set reliquis, dum fauet ipsa Venus.
Est amor ex proprio motu fantasticus, et que
Gaudia fert alius, credit obesse sibi.


Now after Pride the secounde
Ther is, which many a woful stounde
Towardes othre berth aboute
Withinne himself and noght withoute;
For in his thoght he brenneth evere,
Whan that he wot an other levere
Or more vertuous than he,
Which passeth him in his degre;
Therof he takth his maladie:
That vice is cleped hot Envie.
Forthi, my Sone, if it be so
Thou art or hast ben on of tho,
As forto speke in loves cas,
If evere yit thin herte was
Sek of an other mannes hele?
So god avance my querele,
Mi fader, ye, a thousend sithe:
Whanne I have sen an other blithe
Of love, and hadde a goodly chiere,
Ethna, which brenneth yer be yere,
Was thanne noght so hot as I
Of thilke Sor which prively
Min hertes thoght withinne brenneth.
The Schip which on the wawes renneth,
And is forstormed and forblowe,
Is noght more peined for a throwe
Than I am thanne, whanne I se
An other which that passeth me
In that fortune of loves yifte.
Bot, fader, this I telle in schrifte,
That is nowher bot in o place;
For who that lese or finde grace
In other stede, it mai noght grieve:
Bot this ye mai riht wel believe,
Toward mi ladi that I serve,
Thogh that I wiste forto sterve,

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A Le Brun Et Au Marquis De Brazais

Le Brun, qui nous attends aux rives de la Seine,
Quand un destin jaloux loin de toi nous enchaîne;
Toi, Brazais, comme moi sur ces bords appelé,
Sans qui de l'univers je vivrais exilé;
Depuis que de Pandore un regard téméraire
Versa sur les humains un trésor de misère,
Pensez-vous que du ciel l'indulgente pitié
Leur ait fait un présent plus beau que l'amitié?

Ah! si quelque mortel est né pour la connaître.
C'est nous, âmes de feu, dont l'Amour est le maître.
Le cruel trop souvent empoisonne ses coups;
Elle garde à nos coeurs ses baumes les plus doux.
Malheur au jeune enfant seul, sans ami, sans guide,
Qui près de la beauté rougit et s'intimide,
Et, d'un pouvoir nouveau lentement dominé,
Par l'appât du plaisir doucement entraîné,
Crédule, et sur la foi d'un sourire volage,
A cette mer trompeuse et se livre et s'engage!
Combien de fois, tremblant et les larmes aux yeux,
Ses cris accuseront l'inconstance des dieux!
Combien il frémira d'entendre sur sa tête
Gronder les aquilons et la noire tempête,
Et d'écueils en écueils portera ses douleurs
Sans trouver une main pour essuyer ses pleurs!
Mais heureux dont le zèle, au milieu du naufrage,
Viendra le recueillir, le pousser au rivage;
Endormir dans ses flancs le poison ennemi;
Réchauffer dans son sein le sein de son ami,
Et de son fol amour étouffer la semence,
Ou du moins dans son coeur ranimer l'espérance!
Qu'il est beau de savoir, digne d'un tel lien,
Au repos d'un ami sacrifier le sien!
Plaindre de s'immoler l'occasion ravie,
Être heureux de sa joie et vivre de sa vie!

Si le ciel a daigné d'un regard amoureux
Accueillir ma prière et sourire à mes voeux,
Je ne demande point que mes sillons avides
Boivent l'or du Pactole et ses trésors liquides;
Ni que le diamant, sur la pourpre enchaîné,
Pare mon coeur esclave au Louvre prosterné;
Ni même, voeu plus doux! que la main d'Uranie
Embellisse mon front des palmes du génie;
Mais que beaucoup d'amis, accueillis dans mes bras,
Se partagent ma vie et pleurent mon trépas;
Que ces doctes héros, dont la main de la Gloire
A consacré les noms au temple de Mémoire,
Plutôt que leurs talents, inspirent à mon coeur
Les aimables vertus qui firent leur bonheur;

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Confessio Amantis. Explicit Liber Tercius

Incipit Liber Quartus


Dicunt accidiam fore nutricem viciorum,
Torpet et in cunctis tarda que lenta bonis:
Que fieri possent hodie transfert piger in cras,
Furatoque prius ostia claudit equo.
Poscenti tardo negat emolumenta Cupido,
Set Venus in celeri ludit amore viri.

Upon the vices to procede
After the cause of mannes dede,
The ferste point of Slowthe I calle
Lachesce, and is the chief of alle,
And hath this propreliche of kinde,
To leven alle thing behinde.
Of that he mihte do now hier
He tarieth al the longe yer,
And everemore he seith, 'Tomorwe';
And so he wol his time borwe,
And wissheth after 'God me sende,'
That whan he weneth have an ende,
Thanne is he ferthest to beginne.
Thus bringth he many a meschief inne
Unwar, til that he be meschieved,
And may noght thanne be relieved.
And riht so nowther mor ne lesse
It stant of love and of lachesce:
Som time he slowtheth in a day
That he nevere after gete mai.
Now, Sone, as of this ilke thing,
If thou have eny knowleching,
That thou to love hast don er this,
Tell on. Mi goode fader, yis.
As of lachesce I am beknowe
That I mai stonde upon his rowe,
As I that am clad of his suite:
For whanne I thoghte mi poursuite
To make, and therto sette a day
To speke unto the swete May,
Lachesce bad abide yit,
And bar on hond it was no wit
Ne time forto speke as tho.
Thus with his tales to and fro
Mi time in tariinge he drowh:
Whan ther was time good ynowh,
He seide, 'An other time is bettre;
Thou schalt mowe senden hire a lettre,
And per cas wryte more plein
Than thou be Mowthe durstest sein.'

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The Vision Of Piers Plowman - Part 15

Ac after my wakynge it was wonder longe
Er I koude kyndely knowe what was Dowel.
And so my wit weex and wanyed til I a fool weere;
And some lakked my lif - allowed it fewe -
And leten me for a lorel and looth to reverencen
Lordes or ladies or any lif ellis -
As persons in pelure with pendaunts of silver;
To sergeaunts ne to swiche seide noght ones,
' God loke yow, lordes!' - ne loutede faire,
That folk helden me a fool; and in that folie I raved,
Til reson hadde ruthe on me and rokked me aslepe,
Til I seigh, as it sorcerie were, a sotil thyng withalle -
Oon withouten tonge and teeth, tolde me whider I sholde
And wherof I cam and of what kynde. I conjured hym at the laste,
If he were Cristes creature for Cristes love me to tellen.
' I am Cristes creature,' quod he, 'and Cristene in many a place,
In Cristes court yknowe wel, and of his kyn a party.
Is neither Peter the Porter, ne Poul with the fauchon,
That wole defende me the dore, dynge I never so late.
At mydnyght, at mydday, my vois is so yknowe
That ech a creature of his court welcometh me faire.'
'What are ye called?' quod I, 'in that court among Cristes peple?'
'The whiles I quykne the cors,' quod he, 'called am I Anima;
And whan I wilne and wolde, Animus ich hatte;
And for that I kan and knowe, called am I Mens;
And whan I make mone to God, Memoria is my name;
And whan I deme domes and do as truthe techeth,
Thanne is Racio my righte name - ''reson'' on Englissh;
And whan I feele that folk telleth, my firste name is Sensus -
And that is wit and wisdom, the welle of alle craftes;
And whan I chalange or chalange noght, chepe or refuse,

Thanne am I Conseience ycalled, Goddes clerk and his notarie;
And whan I love leelly Oure Lord and alle othere,
Thanne is ''lele Love'' my name, and in Latyn Amor;
And whan I flee fro the flessh and forsake the careyne,
Thanne am I spirit spechelees - and Spiritus thanne ich hatte.
Austyn and Ysodorus, either of hem bothe
Nempnede me thus to name - now thow myght chese
How thow coveitest to calle me, now thow knowest alle my names.
Anima pro diversis accionibus diversa nomina sortiturdum
vivificat corpus, anima est; dum vult, animus est; dum scit,
mens est; dum recolit, memoria est; dum iudicat, racio est;
dum sentit, sensus est; dum amat, Amor est ; dum negat vel
consentit, consciencia est; dum spirat, spiritus est.'
'Ye ben as a bisshop,' quod I, al bourdynge that tyme,
' For bisshopes yblessed, thei bereth manye names -
Presul and Pontifex and Metropolitanus,
And othere names an heep, Episcopus and Pastor.'
'That is sooth,' seide he, 'now I se thi wille!

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The Vision Of Piers Plowman - Part 18

Wolleward and weetshoed wente I forth after
As a recchelees renk that [reccheth of no wo],
And yede forth lik a lorel al my lif tyme,
Til I weex wery of the world and wilned eft to slepe,
And lened me to a Lenten - and longe tyme I slepte;
Reste me there and rutte faste til ramis palmarum.
Of gerlis and of Gloria, laus gretly me dremed
And how osanna by organye olde folk songen,

And of Cristes passion and penaunce, the peple that ofraughte.
Oon semblable to the Samaritan, and somdeel to Piers the Plowman,
Barefoot on an asse bak bootles cam prikye,
Withouten spores other spere; spakliche he loked,
As is the kynde of a knyght that cometh to be dubbed,
To geten hym gilte spores on galoches ycouped.
Thanne was Feith in a fenestre, and cryde 'At Fili David!'
As dooth an heraud of armes whan aventrous cometh to iustes.
Olde Jewes of Jerusalem for joye thei songen,
Benedictus qui venit in nomine Domini.
Thanne I frayned at Feith what al that fare bymente,
And who sholde juste in Jerusalem. 'jesus,' he seide,
'And fecche that the fend claymeth - Piers fruyt the Plowman.'
'Is Piers in this place?' quod I, and he preynte on me.
'This Jesus of his gentries wol juste in Piers armes,
In his helm and in his haubergeon - humana natura.
That Crist be noght biknowe here for consummatus Deus,
In Piers paltok the Plowman this prikiere shal ryde;
For no dynt shal hym dere as in deitate Patris.'
'Who shal juste with Jesus?' quod I, 'Jewes or scrybes?'
'Nay,' quod Feith, 'but the fend and fals doom to deye.
Deeth seith he shal fordo and adoun brynge
Al that lyveth or loketh in londe or in watre.
Lif seith that he lieth, and leieth his lif to wedde
That, for al that Deeth kan do, withinne thre daies to walke
And fecche fro the fend Piers fruyt the Plowman,
And legge it ther hym liketh, and Lucifer bynde,

And forbete and adoun brynge bale-deeth for evere
O Mors ero mors tua!'
Thanne cam Pilatus with muche peple, sedens pro tribunali,
To se how doghtiliche Deeth sholde do, and deme hir botheres right.
The Jewes and the justieeayeins Jesu thei weere,
And al the court on hym cryde ' Crucifige!' sharpe.
Tho putte hym forth a p[e]lour bifore Pilat and seide,
'This Jesus of oure Jewes temple japed and despised,
To fordoon it on o day, and in thre dayes after
Edifie it eft newe - here he stant that seide it -
And yit maken it as muche in alle manere poyntes
Bothe as long and as large a lofte and by grounde.'
' Crucifige!' quod a cachepol, ' I warante hym a wicche!'

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Hermes

FRAGMENT I.--PROLOGUE.

Dans nos vastes cités, par le sort partagés,
Sous deux injustes lois les hommes sont rangés:
Les uns, princes et grands, d'une avide opulence
Étalent sans pudeur la barbare insolence;
Les autres, sans pudeur, vils clients de ces grands,
Vont ramper sous les murs qui cachent leurs tyrans.
Admirer ces palais aux colonnes hautaines
Dont eux-mêmes ont payé les splendeurs inhumaines,
Qu'eux-mêmes ont arrachés aux entrailles des monts,
Et tout trempés encor des sueurs de leurs fronts.

Moi, je me plus toujours, client de la nature,
A voir son opulence et bienfaisante et pure,
Cherchant loin de nos murs les temples, les palais
Où la Divinité me révèle ses traits,
Ces monts, vainqueurs sacrés des fureurs du tonnerre,
Ces chênes, ces sapins, premiers-nés de la terre.
Les pleurs des malheureux n'ont point teint ces lambris.
D'un feu religieux le saint poète épris
Cherche leur pur éther et plane sur leur cime.
Mer bruyante, la voix du poète sublime
Lutte contre les vents; et tes flots agités
Sont moins forts, moins puissants que ses vers indomptés.
A l'aspect du volcan, aux astres élancée,
Luit, vole avec l'Etna, la bouillante pensée.
Heureux qui sait aimer ce trouble auguste et grand!
Seul, il rêve en silence à la voix du torrent
Qui le long des rochers se précipite et tonne;
Son esprit en torrent et s'élance et bouillonne.
Là, je vais dans mon sein méditant à loisir
Des chants à faire entendre aux siècles à venir;
Là, dans la nuit des coeurs qu'osa sonder Homère,
Cet aveugle divin et me guide et m'éclaire.
Souvent mon vol, armé des ailes de Buffon,
Franchit avec Lucrèce, au flambeau de Newton,
La ceinture d'azur sur le globe étendue.
Je vois l'être et la vie et leur source inconnue,
Dans les fleuves d'éther tous les mondes roulants.
Je poursuis la comète aux crins étincelants,
Les astres et leurs poids, leurs formes, leurs distances;
Je voyage avec eux dans leurs cercles immenses.
Comme eux, astre, soudain je m'entoure de feux;
Dans l'éternel concert je me place avec eux:
En moi leurs doubles lois agissent et respirent:
Je sens tendre vers eux mon globe qu'ils attirent;
Sur moi qui les attire ils pèsent à leur tour.
Les éléments divers, leur haine, leur amour,
Les causes, l'infini s'ouvre à mon oeil avide.

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