Certains Morts
Ceux, qui sont partis, laissent dans la mémoire,
Un effet incrédule. On n'arrive pas à croire que ces amis
D'hier n'y sont plus. Ces anciens amis, qui sont partis,
Sans dire adieu, sont enfouis dans l'espace noire.
Les morts ne sont jamais partis, ils sont portés disparus,
Dans un inexplicable néant. Ils sont quelques parts.
Ils ne vivent pas et ne respirent plus. Ils sont aux remparts,
Dans les cœurs serrés, dans les esprits erronés de la rue.
C'était hier que ces nouveaux morts rigolaient et rêvaient,
C'était ce matin que je les ai vus en vie, en chair et en os.
Je pensais qu'ils étaient, tous, les amis intimes de Méthos.
Ceux, qui ne sont guère vivants, ont trouvé abruptement la paix,
Le repos qu'ils cherchaient depuis le premier bond du cœur;
Ils sont désormais, loin de la peur, de la peine et des douleurs.
poem by Hebert Logerie
Added by Poetry Lover
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