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La Chronique Ascendante des Ducs de Normandie

Mil chent et soisante anz out de temps et d'espace
puiz que Dex en la Virge descendi par sa grace,
quant un clerc de Caen, qui out non Mestre Vace,
s'entremist de l'estoire de Rou et de s'estrasce,
qui conquist Normendie, qui qu'en poist ne qui place,
contre l'orgueil de France, qui encor les menasce,
que nostre roi Henri la congnoissë et sace.
Qui gaires n'a de rentes ne gaires n'en porcache ;
mez avarice a frait a largesce sa grace,
ne peut lez mainz ouvrir, plus sont gelez que glace, .
ne sai ou est reposte, ne truiz train ne trace;
qui ne soit losengier ne encort liu ne place,
a plusors i fait on la cue lovinace.
Ce ne fu mie el temps Virgile ne Orace
ne el temps Alixandre ne Cesar ne Estace,
lores avoit largesce vertu et efficace.
Du roi Henri voil faire ceste premiere page,
qui prist Alianor, dame de haut parage,
Dex doinst a ambedeuls de bien faire courage!
Ne me font mie rendre a la court le musage,
de dons et de pramesses chascun d' euls m' asouage ;
mez besoing vient souvent qui tost sigle et tost nage,
et souvent me fait meitre le denier et le gage.
France est Alienor et debonnaire et sage ;
roÿne fu de France en son premier aage,
Looÿs l' espousa qui out grant mariage;
en Jerusalem furent en lonc pelerinage,
assez y traist chescun travail et ahanage,
Quant reparriez s' en furent, par conseil du barnage
s' em parti la roÿne o riche parentage;
de cele departie n'out elle nul damage ;
a Poitiers s'en ala, son naturel manage,
n'i out plus prochain heir qu'el fu de son lignage.
Li roiz Henri la prist o riche mariage,
cil qui tint Engleterre et la terre marage
entre Espaingne et Escosce, de rivage en rivage ;
grant parole est de lui et de son vasselage,
des felons qu'il destraint comme oysel clos en cage ;
n' a baron en sa terre o si grant herbergage
qui ost le pais enfraindre em plein ne en boscage,
se il peut estre ataint, n'et des membres hontage,
ou qu'il n'i lest le cors ou l' ame en ostage.

La geste voil de Rou et dez Normanz conter,
lors faiz et lor proësce doi je bien recorder.
Les boisdies de France ne font mie a celer,
tout tens voudrent Franchoiz Normanz desheriter
et tout tens se penerent d' euls vaincre et d'els grever,
et quant Franceiz nes porent par force sormonter
par plusors tricheries lez soulent agraver ;

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You're Not From Brighton

Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used, funk as we used to
You're not from Brighton
You're not from Brighton
You're not from Brighton
You're, you're, you're, you're
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Funk as we used to play
Said check baby, check baby
Check baby, check said
Check baby, check baby
Check one two
Check baby, check baby
Check baby, check said
Check check baby
Check check one two
Check baby, check baby
Check baby, check said
Check baby, check baby
Check one two, ha
Check baby, check baby
Check baby, check said
Check baby, check baby
Check one two, ha
Check baby, check baby
Check baby, check said
Check baby, check baby
Check one two, ha
Check baby, check baby
Check baby, check said
Check baby, check baby
Check one two
Said check one two, check one two
Check one two, check one two

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song performed by Fatboy SlimReport problemRelated quotes
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Le Mendiant

C'était quand le printemps a reverdi les prés.
La fille de Lycus, vierge aux cheveux dorés,
Sous les monts Achéens, non loin de Cérynée,

Errait à l'ombre, aux bords du faible et pur Crathis,
Car les eaux du Crathis, sous des berceaux de frêne,
Entouraient de Lycus le fertile domaine.
Soudain, à l'autre bord,
Du fond d'un bois épais, un noir fantôme sort,
Tout pâle, demi-nu, la barbe hérissée:
Il remuait à peine une lèvre glacée,
Des hommes et des dieux implorait le secours,
Et dans la forêt sombre errait depuis deux jours;
Il se traîne, il n'attend qu'une mort douloureuse;
Il succombe. L'enfant, interdite et peureuse,
A ce hideux aspect sorti du fond des bois,
Veut fuir; mais elle entend sa lamentable voix.
Il tend les bras, il tombe à genoux; il lui crie
Qu'au nom de tous les dieux il la conjure, il prie,
Et qu'il n'est point à craindre, et qu'une ardente faim
L'aiguillonne et le tue, et qu'il expire enfin.

'Si, comme je le crois, belle dès ton enfance,
C'est le dieu de ces eaux qui t'a donné naissance,
Nymphe, souvent les voeux des malheureux humains
Ouvrent des immortels les bienfaisantes mains,
Ou si c'est quelque front porteur d'une couronne
Qui te nomme sa fille et te destine au trône,
Souviens-toi, jeune enfant, que le ciel quelquefois
Venge les opprimés sur la tête des rois.
Belle vierge, sans doute enfant d'une déesse,
Crains de laisser périr l'étranger en détresse:
L'étranger qui supplie est envoyé des dieux.'

Elle reste. A le voir, elle enhardit ses yeux,
. . . . . . . . et d'une voix encore
Tremblante: 'Ami, le ciel écoute qui l'implore.
Mais ce soir, quand la nuit descend sur l'horizon,
Passe le pont mobile, entre dans la maison;
J'aurai soin qu'on te laisse entrer sans méfiance.
Pour la douzième fois célébrant ma naissance,
Mon père doit donner une fête aujourd'hui.
Il m'aime, il n'a que moi: viens t'adresser à lui,
C'est le riche Lycus. Viens ce soir; il est tendre,
Il est humain: il pleure aux pleurs qu'il voit répandre.'
Elle achève ces mots, et, le coeur palpitant,
S'enfuit; car l'étranger sur elle, en l'écoutant,
Fixait de ses yeux creux l'attention avide.
Elle rentre, cherchant dans le palais splendide
L'esclave près de qui toujours ses jeunes ans

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I Can Play (Lyrics) :

He didn't give himself up to fear.
And his voice had a life of its own.
He didn't give himself up for broke.
Just a man who played his guitar.

He said 'I can play the guitar', 'I can play it clear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.
'I can play the songs that you want to hear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.

'I can play the guitar'.'I can play it clear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.
'I can play the songs that you want to hear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.

He didn't give himself up to drinking beer.
His voice still had a life of its own.
And he didn't give himself up for smoke.
Just a man who played his guitar.

He said 'I can play the guitar'.'I can play it clear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.
'I can play the songs that you want to hear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.

'I can play the guitar'.'I can play it clear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.
'I can play the songs that you want to hear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.

He didn't give himself up to curcumstance.
Always tried to make it alone.
He didn't give himself up to telling lies.
His honesty was already shown.
Always kept himself up to par.
Just a man who played his guitar.

He said 'I can play the guitar'.'I can play it clear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.
'I can play the songs that you want to hear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.

'I can play the guitar'.'I can play it clear'.
'I can play the guitar'.'I can play'.
'I can play the songs that you want to hear'.
'I can play the guitar'.'I can play'...

Rock Lyric By Kim Robin Edwards
Copyright 1987,2009..
ALL rights reserved..

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L’Invention

O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.

Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,

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hindi poem- Astitv

Aaj Aasuon Se Dil Bheeg Gaya,
Par Sharir Par Ek Boond Bhi Na Pad Payi Thi,

Aaj Duniya Ki Bheed Se Kayi Aage Nikal Aayi Mai,
Par Vahi Ki Vahi Khadi Reh Gayi Thi,

Aaj Kamyabi Ko Kadam Chumne Par Majboor Kar Diya,
Par Rishto Ki Raho Se Hi Juda Ho Gayi Thi,

Kayi Sathi Pa Liye Maine,
Par Sath Hi Na Pa Payi Thi,

Royi Thi Main Par Aasu Sukh Gaye The,
Hasi Bhi Thi Shayad Par Aatma Jhuthi Ho Gayi Thi,

Har Labz Par Apna Naam,
Har Jagah Apne Chehre Apni Aawaz Ko Pa Liya,
Par Khud Khokhli Ho Gayi Thi,

Jisne Apne Dum Par Bade Bado Ko Maat Di,
Aaj Khud Ki Nazaro Se Maat Kha Gayi Thi,

Jise Aaj Puri Duniya Dekhne Ko Tarasti Hain,
Jane Vo Khud Kaha Kho Gayi Thi..........

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Theatre Of The Absurd

(ian hunter)
My tea turned seven shades darker
As I sit n write these words
And londons gettin paler
In my theatre of the absurd.
You figured for an evening
And you made it all worthwile.
Its seldom people have a job
And even rarer that I smile.
Play me some, play me some,
Play me brixton power.
Teach your children to be them
And never ever ours.
Play me some, play me some,
Play me brixton power.
Someone took the park away
But they left a lonely flower.
And if your songs be classics,
Throw them to the hurd.
Truth is where they came from
And not this theatre of the absurd.
Some say you wanted to play for me
But its only what youve heard
That made you want to capture me
In your theatre of the absurd.
It was not me, I said myself
And you must do so, too.
I hope you have the strength to stay
When Ill be watchin you.
So baby,
Play me some, play me some,
Play me brixton power.
Teach your children to be them
And never ever ours.
Play me some, play me some,
Play me brixton power.
Someone took the park away
But they left a lonely flower.
Oh when I got here back home tonight
Something within me stirred.
Oh it must have been a different kind of play
That touched my theatre of the absurd.
Now Ill be on my way alone
But an interesting thing occurred
See nobody ever shared too much
In my theatre of the absurd.
And there I was back in london,
Thought about history.
It was just like being in school again
But I felt something movin in me.

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song performed by Ian HunterReport problemRelated quotes
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Play

I could wait all night and day,
To go to a party sit down and wait,
Give my request to the DJ,
Cuz my song hes gotta play.
And when i hear that beat,
I get my body up out my seat
I grab a guy and move my feet,
He's playin my song!
Play,
Come on play that song,
Play it all night long,
Just turn it up and turn it on!
Play,
Come on Dj play that song.
You know it turns me on.
(DJ just play that song)
Just turn it up and turn it on!
Dj just play that song,
Cuz i wanna be dancin all night long
Just play my, play my, play my,
Play my, play my favorite song!
I dont care if everybody's gone.
Turn it up cuz it turns me on.
Keep dancin all night long,
Feels so right that it cant be wrong.
I get chills up and down my spine,
Whenever I hear that song of mine.
When it stops better press rewind.
Let me hear it one more time!
Play,
Come on play that song,
Play it all night long,
Cuz I wanna be dancin' all night long!
Play,
Come on Dj play that song.
You know it turns me on.
(DJ just play that song)
Cuz I wanna be dancin' all night long!
I just wanna dance.
Is that a crime?
Alright then.
Play..Play..Play..Play..Play
Now Mr. DJ,
I've asked you three times..
Play My Mother f*ckin song!!
Play,
Come on play that song,
Play it all night long,
Just turn it up and turn it on!
Play,

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song performed by PrinceReport problemRelated quotes
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I can't forget

I can't forget your smile
I can't forget your laughing eyes
Your kindness causes me to cry

I ask.
I ask.
I ask myself why

Are you s much apart of my life
Our midnight conversations rang in the back of my mind.


Time after Time

I crave for your company

I cry out at night for your warmth
I can't forget the woman you are.
I can't forget you are my friend


As well as my lover.
I can't forget you waiting outside my J.O.B.

To bring me home
I can't forget your tears
When I was laid off.

I can't forget, I just can't

I can't forget the first time I saw you.
Radiant and full of life/ you are.
Your voice low and sweet,


Eyes glued to mine as we speak
I just can't forget
I can't forget how myself esteem grew
While with you.

I can't forget
The long walks and talks of encouragement
You are...You are...You are!

UN_FOR_GET_TABLE!

You are my life line
You are my door to time
I can't forget

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Tumme humme jo hai khas

Na jaane tumme-hum me,
Kya khas hai
Jo batayee nahi banti,
Chipayee nahi chipti.

Bahut rooka raab ko
Par,
Cheep cheep kar
Tumme voh dikhta hi raha.
Bahut tooka khud ko
Par,
Ruk ruk kar,
Tum par voh lootta hi raha.
Kaie baar soocha tumko
Seene se nikal
Jamee par khada kareen
Par,
Jamee ne jagah nahi di
Aur
Seene ne raasta.
Tumhe seene me kaid kar,
Hum jamee par raasta khojte rahe.

Tum kabhi thee?
Tum nahi thee,
Kabhi nahi,
Aaj bhi nahi ho,
Aur kal ki ummeed kya Karen
Shayad kal toh
Hota hi hai nahi…
Par,
Phir bhi tumhari rah par
Palke bicha,
Yeh soochte hai…
Na jaane tumme hum me,
Kya khas hai
Jo batayee nahi banti,
Chipayee nahi chipti.

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Victor Hugo

Aux proscrits

EN PLANTANT LE CHÊNE DES ÉTATS-UNIS D'EUROPE

DANS LE JARDIN DE HAUTEVILLE HOUSE

LE 14 JUILLET 1870


I

Semons ce qui demeure, ô passants que nous sommes !
Le sort est un abîme, et ses flots sont amers,
Au bord du noir destin, frères, semons des hommes,
Et des chênes au bord des mers !

Nous sommes envoyés, bannis, sur ce calvaire,
Pour être vus de loin, d'en bas, par nos vainqueurs,
Et pour faire germer par l'exemple sévère
Des coeurs semblables à nos coeurs.

Et nous avons aussi le devoir, ô nature,
D'allumer des clartés sous ton fauve sourcil,
Et de mettre à ces rocs la grande signature
De l'avenir et de l'exil.

Sachez que nous pouvons faire sortir de terre
Le chêne triomphal que l'univers attend,
Et faire frissonner dans son feuillage austère
L'idée au sourire éclatant.

La matière aime et veut que notre appel l'émeuve ;
Le globe est sous l'esprit, et le grand verbe humain
Enseigne l'être, et l'onde, et la sève, et le fleuve,
Qui lui demandent leur chemin.

L'homme, quand il commande aux flots de le connaître,
Aux mers de l'écouter dans le bruit qu'elles font,
A la terre d'ouvrir son flanc, aux temps de naître,
Est un mage immense et profond.

Ayons foi dans ce germe ! Amis, il nous ressemble.
Il sera grand et fort, puisqu'il est faible et nu.
Nous sommes ses pareils, bannis, nous en qui tremble
Tout un vaste monde inconnu !

Nous fûmes secoués d'un arbre formidable,
Un soir d'hiver, à l'heure où le monde est puni,
Nous fûmes secoués, frères, dans l'insondable,
Dans l'ouragan, dans l'infini.

Chacun de nous contient le chêne République ;

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Ah! Je Les Reconnais

Ah! je les reconnais, et mon coeur se réveille.
O sons! ô douces voix chères à mon oreille!
O mes Muses, c'est vous; vous mon premier amour,
Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour!
Leurs bras, à mon berceau dérobant mon enfance,
Me portaient sous la grotte où Virgile eut naissance,
Où j'entendais le bois murmurer et frémir,
Où leurs yeux dans les fleurs me regardaient dormir.
Ingrat! ô de l'amour trop coupable folie!
Souvent je les outrage et fuis et les oublie;
Et sitôt que mon coeur est en proie au chagrin,
Je les vois revenir le front doux et serein.
J'étais seul, je mourais. Seul, Lycoris absente
De soupçons inquiets m'agite et me tourmente.
Je vois tous ses appas et je vois mes dangers;
Ah! je la vois livrée à des bras étrangers.
Elles viennent! leurs voix, leur aspect me rassure:
Leur chant mélodieux assoupit ma blessure;
Je me fuis, je m'oublie, et mes esprits distraits
Se plaisent à les suivre et retrouvent la paix.
Par vous, Muses, par vous, franchissant les collines,
Soit que j'aime l'aspect des campagnes sabines,
Soit Catile ou Falerne et leurs riches coteaux,
Ou l'air de Blandusie et l'azur de ses eaux:
Par vous de l'Anio j'admire le rivage,
Par vous de Tivoli le poétique ombrage,
Et de Bacchus, assis sous des antres profonds,
La nymphe et le satyre écoutant les chansons.
Par vous la rêverie errante, vagabonde,
Livre à vos favoris la nature et le monde;
Par vous mon âme, au gré de ses illusions,
Vole et franchit les temps, les mers, les nations,
Va vivre en d'autres corps, s'égare, se promène,
Est tout ce qu'il lui plaît, car tout est son domaine.

Ainsi, bruyante abeille, au retour du matin,
Je vais changer en miel les délices du thym.
Rose, un sein palpitant est ma tombe divine.
Frêle atome d'oiseau, de leur molle étamine
Je vais sous d'autres cieux dépouiller d'autres fleurs.
Le papillon plus grand offre moins de couleurs;
Et l'Orénoque impur, la Floride fertile
Admirent qu'un oiseau si tendre, si débile,
Mêle tant d'or, de pourpre, en ses riches habits,
Et pensent dans les airs voir nager des rubis.
Sur un fleuve souvent l'éclat de mon plumage
Fait à quelque Léda souhaiter mon hommage.
Souvent, fleuve moi-même, en mes humides bras
Je presse mollement des membres délicats,
Mille fraîches beautés que partout j'environne;

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Awareness poem in Hindi by Deepak kumar deep

Sadiyon se khamosh ye dharti
Pata dhoondh rahi hai insanon ka
Kash! Kahin koi mil jaye
Kya shahar hai ye veerano ka?

Dhadhak rahen hai dil par hoth hain band
Iltaza hai kuch kahne ki
Par! sari nakam koshish
Mai chala gaya tha mudon ke shahar me
The naam wahan gude huwe sunhare patthron par

Wo bebas the, chilla rahe the,
Ro rahe the apni lachari par
Zuban na thepaas unke, kuch kahne ko
Kyonki wo bebas the lachar the……
Jane laga jab wahan se main
Pukar rahi thi wo sari lashen mughe
Chilla chilla kar kar kah rahi thi-
Mat banna aise, jaise the mere karm
Yaad kar un baton ko, aati mughe abs harm
Banna tha jab narm mughe, huwa main narm
Andhvishwashon me ghira tha mera apna dharm….

Jao jakar bata do unko
Meri tarah hi unka hoga haal
Maine ta umernahi ki bhakti, sirf kiya dikhawa
Jo bana aaj ka sawal
Maine apna waqut gawaya, duniyawi such ko pane me
Shareer ko sajane me,
Imarte banana me,
Danga fasad karne karane me
Par zara bhi na diya dhyan
Manav jeevan sawarne me.

Murakhta aur pagalpan ki bhi had hoti hai
Maine samay ke satguru ko nahi pahchana
Sirf libas dekha, shaklon par dhokha khakar
Har yug me maine mara taana.

Main bhi kitna badnaseeb tha
Manjeel mere karib tha
Phir bhi daud raha tha paglon ki tarah
Wo waqut bhi kaisa ajeeb tha.
Khair! Min to apne kiye ki bhugat raha hoon
Par jao jakar kahna un ghamandi, ahankari, papai,
durachari, anachari, Vyabhichari, atyachari logon se

Kyon kar raha hai apne aap se gaddaari.
Kar le apne aapki pahchan
Kaun hai tu? Kya hai tera asthan?

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Les usines

Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l'eau de poix et de salpêtre
D'un canal droit, marquant sa barre à l'infini, .
Face à face, le long des quais d'ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Ronflent terriblement usine et fabriques.

Rectangles de granit et monuments de briques,
Et longs murs noirs durant des lieues,
Immensément, par les banlieues ;
Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées
De fers et de paratonnerres,
Les cheminées.

Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,
Par la banlieue, à l'infmi.
Ronflent le jour, la nuit,
Les usines et les fabriques.

Oh les quartiers rouillés de pluie et leurs grand-rues !
Et les femmes et leurs guenilles apparues,
Et les squares, où s'ouvre, en des caries
De plâtras blanc et de scories,
Une flore pâle et pourrie.

Aux carrefours, porte ouverte, les bars :
Etains, cuivres, miroirs hagards,
Dressoirs d'ébène et flacons fols
D'où luit l'alcool
Et sa lueur vers les trottoirs.
Et des pintes qui tout à coup rayonnent,
Sur le comptoir, en pyramides de couronnes ;
Et des gens soûls, debout,
Dont les larges langues lappent, sans phrases,
Les ales d'or et le whisky, couleur topaze.

Par à travers les faubourgs lourds
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Et les troubles et mornes voisinages,
Et les haines s'entre-croisant de gens à gens
Et de ménages à ménages,
Et le vol même entre indigents,
Grondent, au fond des cours, toujours,
Les haletants battements sourds
Des usines et des fabriques symétriques.

Ici, sous de grands toits où scintille le verre,
La vapeur se condense en force prisonnière :
Des mâchoires d'acier mordent et fument ;

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Les villes

Oh ! ces villes, par l'or putride envenimées !
Clameurs de pierre et vols et gestes de fumées,
Dômes et tours d'orgueil et colonnes debout
Dans l'espace qui vibre et le travail qui bout,
En aimas-tu l'effroi et les affres profondes
O toi, le voyageur
Qui t'en allais triste et songeur
Par les gares de feu qui ceinturent le monde ?

Cahots et bonds de trains par au-dessus des monts !

L'intime et sourd tocsin qui enfiévrait ton âme
Battait aussi dans ces villes, le soir ; leur flamme
Rouge et myriadaire illuminait ton front,
Leur aboi noir, leur cri vengeur, leur han fécond
Etaient l'aboi, le cri, le han de ton coeur même ;
Ton être entier était tordu en leur blasphème,
Ta volonté jetée en proie à leur torrent
Et vous vous maudissiez tout en vous adorant.

Oh ! leurs élans, leurs chocs, leurs blasphèmes, leurs crimes
Et leurs meurtres plantés dans le torse des lois !
Le coeur de leurs bourdons, le front de leurs beffrois
Ont oublié le nombre exact de leurs victimes ;
Leur monstrueux amas barre le firmament ;
Le siècle et son horreur se condensent en elles,
Mais leur âme contient la minute éternelle
Qui date, au long des jours innombrables, le temps.

D'âge en âge l'histoire est fécondée
Sous l'afflux d'or de leur idées ;
Leur moelle et leur cerveau
Se ravivent du sang nouveau
Qu'infuse au monde vieux l'espoir ou le génie.

Elles illuminent l'audace et communient
Avec l'espace et fascinent les horizons.
Leur magnétisme est fort comme un poison.
Tout front qui domine les autres,
Savant, penseur, poète, apôtre,
Mêle sa flamme à la lueur de leurs brasiers.
Elles dressent vers l'inconnu les escaliers
Par où monte l'orgueil des recherches humaines
Et broient, sous leurs pieds clairs, l'erreur qui tend ses chaînes
De l'univers à l'homme et des hommes à Dieu.

Avez-vous vu, le soir, leurs couronnes de feu,
Temples de verre et d'or assis sur les collines,
D'où se braquent vers les étoiles sybillines
Les monstrueux regards des lentilles d'airain ?

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Pèlerinage

Où vont les vieux paysans noirs
Par les chemins en or des soirs ?

A grands coups d'ailes affolées,
En leurs toujours folles volées,
Les moulins fous fauchent le vent.

Le cormoran des temps d'automne
jette au ciel triste et monotone
Son cri sombre comme la nuit.

C'est l'heure brusque de la terreur,
Où passe, en son charroi d'horreur,
Le vieux Satan des moissons fausses.

Par la campagne en grand deuil d'or,
Où vont les vieux silencieux

Quelqu'un a dû frapper l'été
De mauvaise fécondité :
Le blé haut ne fut que paille,

Les bonnes eaux n'ont point coulé
Par les veines du champ brûlé ;
Quelqu'un a dû frapper les sources

Quelqu'un a dû sécher la vie,
Comme une gorge inassouvie
Vide d'un trait le fond d'un verre.

Par la campagne en grand deuil d'or,
Où vont les vieux et leur misère ?

L'âpre semeur des mauvais germes,
Au temps de mai baignant les fermes,
Les vieux l'ont tous senti passer.

Ils l'ont surpris morne et railleur,
Penché sur la campagne en fleur;
Plein de foudre, comme l'orage.

Les vieux n'ont rien osé se dire.
Mais tous ont entendu son rire
Courir de taillis en taillis.

Or, ils savent par quel moyen
On peut fléchir Satan païen,
Qui reste maître des moissons.

Par la campagne en grand deuil d'or,

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Victor Hugo

A qui la faute?

Tu viens d'incendier la Bibliothèque ?

- Oui.
J'ai mis le feu là.

- Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.

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Play That Funky Music

(vanilla ice, earthquake)
Play that funky music
Play that funky music, white boy
Play that funky music
Play that funky music, white boy
Im back and Im ringin the bell
A rockin on the mike while the fly girls yell
In ecstasy in the back of me
Well thats my dj deshay cuttin all them zs
Hittin hard and the girlies goin crazy
Vanillas on the mike, man Im not lazy.
Im lettin my drug kick in
It controls my mouth and I begin
To just let it flow, let my concepts go
My posses to the side yellin, go vanilla go!
Smooth cause thats the way I will be
And if you dont give a damn, then
Why you starin at me
So get off cause I control the stage
Theres no dissin allowed
Im in my own phase
The girlies sa y they love me and that is ok
And I can dance better than any kid n play
Play that funky music come on come on
Play that funky music, white boy I cant hear you, say it,
Play that funky music say it, say it, say
Play that funky music, white boy it, come on
Yea, a little bit louder
Now come on, come on
Stage 2 -- yea the one ya wanna listen to
Its off my head so let the beat play through
So I can funk it up and make it sound good
1-2-3 yo -- knock on some wood
For good luck, I like my rhymes atrocious
Supercalafragilisticexpialidocious
Im an effect and that you can bet
I can take a fly girl and make her wet.
Im like samson -- samson to delilah
Theres no denyin, you can try to hang
But youll keep tryin to get my style
Over and over, practice makes perfect
But not if youre a loafer.
Youll get nowhere, no place, no time, no girls
Soon -- oh my god, homebody, you probably eat
Spaghetti with a spoon! come on and say it!
Play that funky music
Play that funky music, white boy
Play that funky music come on come on
Play that funky music white boy lets do it
Vip. vanilla ice yep, yep, Im comin hard like a rhino

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Play That Funky Music

(vanilla ice, earthquake)
Play that funky music
Play that funky music, white boy
Play that funky music
Play that funky music, white boy
Im back and Im ringin the bell
A rockin on the mike while the fly girls yell
In ecstasy in the back of me
Well thats my dj deshay cuttin all them zs
Hittin hard and the girlies goin crazy
Vanillas on the mike, man Im not lazy.
Im lettin my drug kick in
It controls my mouth and I begin
To just let it flow, let my concepts go
My posses to the side yellin, go vanilla go!
Smooth cause thats the way I will be
And if you dont give a damn, then
Why you starin at me
So get off cause I control the stage
Theres no dissin allowed
Im in my own phase
The girlies sa y they love me and that is ok
And I can dance better than any kid n play
Play that funky music come on come on
Play that funky music, white boy I cant hear you, say it,
Play that funky music say it, say it, say
Play that funky music, white boy it, come on
Yea, a little bit louder
Now come on, come on
Stage 2 -- yea the one ya wanna listen to
Its off my head so let the beat play through
So I can funk it up and make it sound good
1-2-3 yo -- knock on some wood
For good luck, I like my rhymes atrocious
Supercalafragilisticexpialidocious
Im an effect and that you can bet
I can take a fly girl and make her wet.
Im like samson -- samson to delilah
Theres no denyin, you can try to hang
But youll keep tryin to get my style
Over and over, practice makes perfect
But not if youre a loafer.
Youll get nowhere, no place, no time, no girls
Soon -- oh my god, homebody, you probably eat
Spaghetti with a spoon! come on and say it!
Play that funky music
Play that funky music, white boy
Play that funky music come on come on
Play that funky music white boy lets do it
Vip. vanilla ice yep, yep, Im comin hard like a rhino

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Play In The Sunshine

Oooh doggies!
We wanna play in the sunshine
We wanna be free
Without the help of a margarita or exstacy
We wanna kick like we used 2
Sign up on the dotted line
We gonna dance every dance
Like its gonna be the last time
We got 2 play in the sunshine
Turn all the lights up 2 10
I want 2 meet u (meet u), kiss u (kiss u),
Love u (love u), and miss u (miss u)
Do it all over again, do it all over again
We gonna play in the sunshine
Were gonna get over
Im feelin kind of lucky 2 night
Im gonna find my 4-leaf clover
Before my life is done
Some way, some how, Im gonna have fun
Play in the sunshine
We gonna love all our enemies
Till the gorilla falls off the wall
Were gonna rock him
Were gonna roll him
Were gonna teach him that love will make him tall (somehow)
Aah, pop goes the music
When the big white rabbit begin 2 talk
And the color green will make your best friends leave ya
It will make them do the walk
But thats cool
Cuz one day, everyday will be a yellow day
And lets play
We gonna play in the sunshine
Were gonna get over
Im feelin kind of lucky 2 night
Im gonna find my 4-leaf clover
Before my life is done
Some way, some how, Im gonna have fun
Play, play, play, play, play, play, play
We gonna play in the sunshine
Were gonna get over
Im feelin kind of lucky 2 night
Im gonna find my 4-leaf clover
Before my life is done
Some way, some how, Im gonna have fun
(play), (play),
(play) no, (play) no, (play) no
(come on, play) no!, (play) no!, (playplayplay) yes!
Drummer, do your thang
Drummer, drummer, do your thang

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