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Victor Hugo

A qui la faute?

Tu viens d'incendier la Bibliothèque ?

- Oui.
J'ai mis le feu là.

- Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.

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Le Mendiant

C'était quand le printemps a reverdi les prés.
La fille de Lycus, vierge aux cheveux dorés,
Sous les monts Achéens, non loin de Cérynée,

Errait à l'ombre, aux bords du faible et pur Crathis,
Car les eaux du Crathis, sous des berceaux de frêne,
Entouraient de Lycus le fertile domaine.
Soudain, à l'autre bord,
Du fond d'un bois épais, un noir fantôme sort,
Tout pâle, demi-nu, la barbe hérissée:
Il remuait à peine une lèvre glacée,
Des hommes et des dieux implorait le secours,
Et dans la forêt sombre errait depuis deux jours;
Il se traîne, il n'attend qu'une mort douloureuse;
Il succombe. L'enfant, interdite et peureuse,
A ce hideux aspect sorti du fond des bois,
Veut fuir; mais elle entend sa lamentable voix.
Il tend les bras, il tombe à genoux; il lui crie
Qu'au nom de tous les dieux il la conjure, il prie,
Et qu'il n'est point à craindre, et qu'une ardente faim
L'aiguillonne et le tue, et qu'il expire enfin.

'Si, comme je le crois, belle dès ton enfance,
C'est le dieu de ces eaux qui t'a donné naissance,
Nymphe, souvent les voeux des malheureux humains
Ouvrent des immortels les bienfaisantes mains,
Ou si c'est quelque front porteur d'une couronne
Qui te nomme sa fille et te destine au trône,
Souviens-toi, jeune enfant, que le ciel quelquefois
Venge les opprimés sur la tête des rois.
Belle vierge, sans doute enfant d'une déesse,
Crains de laisser périr l'étranger en détresse:
L'étranger qui supplie est envoyé des dieux.'

Elle reste. A le voir, elle enhardit ses yeux,
. . . . . . . . et d'une voix encore
Tremblante: 'Ami, le ciel écoute qui l'implore.
Mais ce soir, quand la nuit descend sur l'horizon,
Passe le pont mobile, entre dans la maison;
J'aurai soin qu'on te laisse entrer sans méfiance.
Pour la douzième fois célébrant ma naissance,
Mon père doit donner une fête aujourd'hui.
Il m'aime, il n'a que moi: viens t'adresser à lui,
C'est le riche Lycus. Viens ce soir; il est tendre,
Il est humain: il pleure aux pleurs qu'il voit répandre.'
Elle achève ces mots, et, le coeur palpitant,
S'enfuit; car l'étranger sur elle, en l'écoutant,
Fixait de ses yeux creux l'attention avide.
Elle rentre, cherchant dans le palais splendide
L'esclave près de qui toujours ses jeunes ans

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La chance

En tes rêves, en tes pensées,
En ta main souple, en ton bras fort,
En chaque élan tenace où s'exerce ton corps
La chance active est ramassée.

Dis, la sens-tu, prête à bondir
Jusques au bout de ton désir ?
La sens-tu qui t'attend, et te guette et s'entête
A éprouver quand même, et toujours, et encor
Pour ton courage et pour ton réconfort
Le sort ?

Ceux qui confient aux flots et leurs biens et leurs vies
N'ignorent pas qu'elle dévie
De tout chemin trop régulier ;
Ils se gardent de la lier
Avec des liens trop durs au mât de leur fortune ;
Ils savent tous que, pareille à la lune,
Elle s'éclaire et s'obscurcit à tout moment
Et qu'il faut en aimer la joie et le tourment.

En tes rêves, en tes pensées,
En ta main souple, en ton bras fort,
En chaque élan tenace où s'exerce ton corps
La chance active est ramassée.

Et tu l'aimes d'autant qu'elle est risque et danger,
Que balançant l'espoir comme un levier léger
Elle va, vient et court au long d'un fil qui danse.
Il n'importe que le calcul et la prudence
Te soient chemins plus sûrs pour approcher du but.
Tu veux l'effort ardent qui ne biffe et n'exclut
Aucune affre crédule au seuil de la victoire
Et tu nourris ainsi comme malgré toi
Ce qui demeure encor de ton ancienne foi
En ton vieux coeur contradictoire.

La chance est comme un bond qui s'ajoute à l'élan
Et soudain le redresse au moment qu'il s'affaisse.
Elle règne au delà, de la stricte sagesse
Et de l'ordre précis, minutieux et lent.
Elle est force légère et sa présence allie
On ne sait quelle intense et subtile folie
Au travail ponctuel et chercheur des cerveaux.
Elle indique d'un coup le miracle nouveau.
Les hommes que la gloire aux clairs destins convie
Ont tous, gràce à son aide, incendié leur vie
De la flamme volante et rouge des exploits.
Ils ont crié que la fortune était leur droit
Et l'ont crié si fort qu'ils ont fini par croire

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Joan Baez

Diamonds and Rust

I'll be damned, here comes your ghost again
but that's not unusual
it's just that the moon is full
and you decided to come
And here I sit, hand on the telephone
hearing the voice I'd known
a couple of light years ago
headed straight for a fall
But we both know what memories can bring
they bring Diamonds and Rust
yes we both know what memories can bring
they bring Diamonds and Rust
Now I see you standing with brown leaves all around and snow in your hair
Now we're smiling out the window of the crummy hotel over washington square
and then comes that white clouds, mingles and hangs in the air
Speaking strictly for me
we both could've died then and there
Now you're telling me you're not nostalgic
then give me another word for it
you were so good with words
and at keeping things paid
cause I need some of that vagueness now, it's all come back too clearly
yes, I love you dearly
and if you're offering me diamonds and rust
I've already paid
But we both know what memories can bring
they bring Diamonds and Rust
yes we both know what memories can bring
they bring Diamonds and Rust
Diamonds, Diamonds and Rust
Diamonds, Diamonds and Rust
Diamonds, Diamonds and Rust
Diamonds, Diamonds and Rust

song performed by Judas Priest, music by Judas Priest, lyrics by Report problemRelated quotes
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Diamonds On The Soles Of Her Shoes

(a-wa) o kodwa u zo-nge li-sa namhlange
(a-wa a-wa) si-bona kwenze ka kanjani
(a-wa a-wa) amanto mbazane ayeza
Shes a rich girl
She dont try to hide it
Diamonds on the soles of her shoes
Hes a poor boy
Empty as a pocket
Empty as a pocket with nothing to lose
Sing ta na na
Ta na na na
She got diamonds on the soles of her shoes
She got diamonds on the soles of her shoes
Diamonds on the soles of her shoes
Diamonds on the soles of her shoes
People say shes crazy
She got diamonds on the soles of her shoes
Well thats one way to lose these
Walking blues
Diamonds on the soles of her shoes
She was physically forgotten
Then she slipped into my pocket
With my car keys
She said youve taken me for granted
Because I please you
Wearing these diamonds
And I could say oo oo oo
As if everybody knows
What Im talking about
As if everybody would know
Exactly what I was talking about
Talking about diamonds on the soles of her shoes
She makes the sign of a teaspoon
He makes the sign of a wave
The poor boy changes clothes
And puts on after-shave
To compensate for his ordinary shoes
And she said honey take me dancing
But they ended up by sleeping
In a doorway
By the bodegas and the lights on
Upper broadway
Wearing diamonds on the soles of their shoes
And I could say oo oo oo
As if everybody here would know
What I was talking about
I mean everybody here would know exactly
What I was talking about
Talking about diamonds
People say Im crazy

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song performed by Paul SimonReport problemRelated quotes
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A Marie-Anne-Charlotte Corday

Quoi! tandis que partout, ou sincères ou feintes,
Des lâches, des pervers, les larmes et les plaintes
Consacrent leur Marat parmi les immortels,
Et que, prêtre orgueilleux de cette idole vile,
Des fanges du Parnasse un impudent reptile
Vomit un hymne infâme au pied de ses autels.

La vérité se tait! dans sa bouche glacée,
Des liens de la peur sa langue embarrassée
Dérobe un juste hommage aux exploits glorieux!
Vivre est-il donc si doux? De quel prix est la vie,
Quand, sous un joug honteux, la pensée asservie,
Tremblante, au fond du coeur, se cache à tous les yeux?

Non, non, je ne veux point t'honorer en silence,
Toi qui crus par ta mort ressusciter la France
Et dévouas tes jours à punir des forfaits.
Le glaive arma ton bras, fille grande et sublime,
Pour faire honte aux dieux, pour réparer leur crime,
Quand d'un homme à ce monstre ils donnèrent les traits.

Le noir serpent, sorti de sa caverne impure,
A donc vu rompre enfin sous ta main ferme et sûre
Le venimeux tissu de ses jours abhorrés!
Aux entrailles du tigre, à ses dents homicides,
Tu vins redemander et les membres livides
Et le sang des humains qu'il avait dévorés!

Son oeil mourant t'a vue, en ta superbe joie,
Féliciter ton bras et contempler ta proie.
Ton regard lui disait: 'Va, tyran furieux,
Va, cours frayer la route aux tyrans tes complices.
Te baigner dans le sang fut tes seules délices,
Baigne-toi dans le tien et reconnais des dieux.'

La Grèce, ô fille illustre! admirant ton courage,
Épuiserait Paros pour placer ton image
Auprès d'Harmodius, auprès de son ami;
Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse,
Chanteraient Némésis, la tardive déesse,
Qui frappe le méchant sur son trône endormi.

Mais la France à la hache abandonne ta tête.
C'est au monstre égorgé qu'on prépare une fête
Parmi ses compagnons, tous dignes de son sort.
Oh! quel noble dédain fit sourire ta bouche,
Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche,
Crut te faire pâlir aux menaces de mort!

C'est lui qui dut pâlir, et tes juges sinistres,

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Oina-Morul

After an address to Malvina, the daughter of Toscar, Ossian proceeds to relate his own expedition to Fuärfed, an island of Scandinavia. Mal-orchol, king of Fuärfed, being hard pressed in war by Ton-thormod, chief of Sar-dronto (who had demanded in vain the daughter of Mal-orchol in marriage,) Fingal sent Ossian to his aid. Ossian, on the day after his arrival, came to battle with Ton-thormod, and took him prisoner. Mal-orchol offers his daughter, Oina-morul, to Ossian; but he, discovering her passion for Ton-thormod, generously surrenders her to her lover, and brings about a reconciliation between the two kings.

As flies the inconstant sun over Larmon's grassy hill so pass the tales of old along my soul by night! When bards are removed to their place, when harps are hung in Selma's hall, then comes a voice to Ossian, and awakes his soul! It is the voice of years that are gone! they roll before me with all their deeds! I seize the tales as they pass, and pour them forth in song. Nor a troubled stream is the song of the king, it is like the rising of music from Lutha of the strings. Lutha of many strings, not silent are thy streamy rocks, when the white hands of Malvina move upon the harp! Light of the shadowy thoughts that fly across my soul, daughter of Toscar of helmets, wilt thou not hear the song? We call back, maid of Lutha, the years that have rolled away! It was in the days of the king, while yet my locks were young, that I marked Con-cathlin on high, from ocean's nightly wave. My course was towards the isle of Fuärfed, woody dweller of seas! Fingal had sent me to the aid Mal-orchol, king of Fuärfed wild: for war was around him, and our fathers had met at the feast.

In Col-coiled I bound my sails. I sent my sword to Mal-orchol of shells. He knew the signal of Albion, and his joy arose. He came from his own high hall, and seized my hand in grief. "Why comes the race of heroes to a falling king? Ton-thormod of many spears is the chief of wavy Sar-dronlo. He saw and loved my daughter, white-bosomed Oina-morul. He sought. I denied the maid, for our fathers had been foes. He came with battle to Fuärfed; my people are rolled away. Why comes the race of heroes to a falling king?"

I come not, I said, to look, like a boy, on the strife. Fingal remembers Mal-orchol, and his hall for strangers. From his waves the warrior descended on thy woody isle: thou wert no cloud before him. Thy feast was spread with songs. For this my sword shall rise, and thy foes perhaps may fail. Our friends are not forgot in their danger, though distant is our land.

"Descendant of the daring Trenmor, thy words are like the voice of Cruth-Loda, when he speaks from his parting cloud, strong dweller of the sky! Many have rejoiced at my feast; but they all have forgot Mal-orchol. I have looked towards all the winds, but no white sails were seen! but steel resounds in my hall, and not the joyful shells. Come to my dwelling, race of heroes! dark-skirted night is near. Hear the voice of songs from the maid of Fuärfed wild."

We went. On the harp arose the white hands of Oina-morul. She waked her own sad tale from every trembling string. I stood in silence; for bright in her locks was the daughter of many isles! Her eyes were two stars, looking forward through a rushing shower. The mariner marks them on high, and blesses the lovely beams. With morning we rushed to battle, to Tormul's resounding stream: the foe moved to the sound of Ton-thormod's bossy shield. From wing to wing the strife was mixed. I met Ton-thormod in fight. Wide flew his broken steel. I seized the king in war. I gave his hand, fast bound with thongs, to Mal-orchol, the giver of shells. Joy rose at the feast of Fuärfed, for the foe had failed. Ton-thormod turned his face away from Oina-morul of isles.

Son of Fingal, began Mal-orchol, not forgot shalt thou pass from me. A light shall dwell in thy ship, Oina-morul of slow-rolling eyes. She shall kindle gladness along thy mighty soul. Nor unheeded shall the maid move in Selma through the dwelling of kings.

In the hall I lay in night. Mine eyes were half closed in sleep. Soft music came to mine ear. It was like the rising breeze, that whirls at first the thistle's beard, then flies dark-shadowy over the grass. It was the maid of Fuärfed wild! she raised the nightly song; she knew that my soul was a stream that flowed at pleasant sounds. "Who looks," she said, "from his rock on ocean's closing mist? His long locks like the raven's wing, are wandering on the blast. — Stately are his steps in grief! The tears are in his eyes! His manly breast is heaving over his bursting soul! Retire, I am distant afar, a wanderer in lands unknown. Though the race of kings are around me, yet my soul is dark. Why have our fathers been foes, Ton-thormod, love of maids!"

"Soft voice of the streamy isle," I said, "why dost thou mourn by night? The race of daring Trenmor are not the dark in soul. Thou shalt not wander by streams unknown, blue-eyed Oina-morul! within this bosom is a voice: it comes not to other ears: it bids Ossian hear the hapless in their hour of woe. Retire, soft singer by night! Ton-thormod shall not mourn on his rock!"

With morning I loosed the king. I gave the long-haired maid. Mal-orchol heard my words in the midst of his echoing halls. "King of Fuärfed wild, why should Ton-thormod mourn? He is of the race of heroes, and a flame in war. Your fathers have been foes, but now their dim ghosts rejoice in death. They stretch their hands of mist to the same shell in Loda. Forget their rage, ye warriors! It was the cloud of other years."

Such were the deeds of Ossian, while yet his locks were young; though loveliness, with a robe of beams, clothed the daughter of many isles. We call back, of Lutha, the years that have rolled away!

Con-cathlin, "mild beam of the wave." What star was so called of old is not easily ascertained. Some now distinguish the pole-star by that name.

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Diamonds Are A Girls Best Friend

(leo robin/jule styne)
A kiss on the hand may be quite continental
But diamonds are a girls best friend
A kiss may be grand but it wont pay the rental
On your humble flat or help you at the automat
Men grow cold as girls grow old
We all lose our charm in the end
But square cut or pear shape
These rocks dont lose their shape
Diamonds are a girls best friend
Yeah diamonds are a girls best friend
Lets rock
There may come a time when a lass needs a lawyer
Diamonds are a girls best friend
There may come a time when a hardboiled employer
Thinks youre awful nice, but get that ice or else no dice
Hes your guy when stocks are high
But beware when they start to descend
Its then that those spouses
And diamonds are a girls best friend
Diamonds are a girls best friend
Yeah diamonds are a girls best friend
Lets rock again
Diamonds are a girls best friend
Diamonds are a girls best friend
Diamonds are a girls best friend
Diamonds are a girls best friend

song performed by Emmylou HarrisReport problemRelated quotes
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Vénus

Vénus,
La joie est morte au jardin de ton corps
Et les grands lys des bras et les glaïeuls des lèvres
Et les grappes de gloire et d'or,
Sur l'espalier mouvant que fut ton corps,
ont morts.

Les cormorans des temps d'octobre ont laissé choir
Plume à plume, leur deuil, au jardin de tes charmes ;

Mélancoliques, les soirs
Ont laissé choir
Leur deuil, sur tes flambeaux et sur tes armes.

Hélas ! Tant d'échos morts et mortes tant de voix !
Au loin, là-bas, sur l'horizon de cendre rouge,
Un Christ élève au ciel ses bras en croix :
Miserere par les grands soirs et les grands bois !

Vénus,
Sois doucement l'ensevelie,
Dans la douceur et la mélancolie

Et dans la mort du jardin clair ;
Mais que dans l'air
Persiste à s'exalter l'odeur immense de ta chair.

Tes yeux étaient dardés, comme des feux d'ardeur,
Vers les étoiles éternelles ;
Et les flammes de tes prunelles
Définissaient l'éternité, par leur splendeur.

Tes mains douces, comme du miel vermeil,
Cueillaient, divinement, sur les branches de l'heure,
Les fruits de la jeunesse à son éveil ;
Ta chevelure était un buisson de soleil ;

Ton torse, avec ses feux de clartés rondes,
Semblait un firmament d'astres puissants et lourds ;
Et quand tes bras serraient, contre ton coeur, l'Amour,
Le rythme de tes seins rythmait l'amour du monde.

Sur l'or des mers, tu te dressais, tel un flambeau.
Tu te donnais à tous comme la terre,
Avec ses fleurs, ses lacs, ses monts, ses renouveaux
Et ses tombeaux.

Mais aujourd'hui que sont venus
D'autres désirs de l'Inconnu,
Sois doucement, Vénus, la triste et la perdue,

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Victor Hugo

A dona Rosita Rosa

I
Ce petit bonhomme bleu
Qu'un souffle apporte et remporte,
Qui, dès que tu dors un peu,
Gratte de l'ongle à ta porte,

C'est mon rêve. Plein d'effroi,
Jusqu'à ton seuil il se glisse.
Il voudrait entrer chez toi
En qualité de caprice.

Si tu désires avoir
Un caprice aimable, leste,
Et prenant un air céleste
Sous les étoiles du soir,

Mon rêve, ô belle des belles,
Te convient ; arrangeons-nous.
Il a ton nom sur ses ailes
Et mon nom sur ses genoux.

Il est doux, gai, point morose,
Tendre, frais, d'azur baigné.
Quant à son ongle, il est rose,
Et j'en suis égratigné.

II

Prends-le donc à ton service.
C'est un pauvre rêve fou ;
Mais pauvreté n'est pas vice.
Nul coeur ne ferme au verrou ;

Ton coeur, pas plus que mon âme,
N'est clos et barricadé.
Ouvre donc, ouvrez, madame,
A mon doux songe évadé.

Les heures pour moi sont lentes,
Car je souffre éperdument ;
Il vient sur ton front charmant
Poser ses ailes tremblantes.

T'obéir sera son voeu ;
Il dorlotera ton âme ;
Il fera chez toi du feu,
Et, s'il le peut, de la flamme.

Il fera ce qui te plaît ;
Prompt à voir tes désirs naître ;

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Victor Hugo

Il Fait Froid

L'hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.

La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée...
Ferme ta porte à l'aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !

Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c'est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !

Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l'homme plein d'envie ;
Doute du prêtre et de l'autel ;
Mais crois à l'amour, ô ma vie !

Crois à l'amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l'amour, tison du foyer !
A l'amour, rayon des étoiles !

Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.

La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l'indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.

Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s'éclaire de ce qui brûle.

A ces démons d'inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.

La haine, c'est l'hiver du coeur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !

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XI. Guido

You are the Cardinal Acciaiuoli, and you,
Abate Panciatichi—two good Tuscan names:
Acciaiuoli—ah, your ancestor it was
Built the huge battlemented convent-block
Over the little forky flashing Greve
That takes the quick turn at the foot o' the hill
Just as one first sees Florence: oh those days!
'T is Ema, though, the other rivulet,
The one-arched brown brick bridge yawns over,—yes,
Gallop and go five minutes, and you gain
The Roman Gate from where the Ema's bridged:
Kingfishers fly there: how I see the bend
O'erturreted by Certosa which he built,
That Senescal (we styled him) of your House!
I do adjure you, help me, Sirs! My blood
Comes from as far a source: ought it to end
This way, by leakage through their scaffold-planks
Into Rome's sink where her red refuse runs?
Sirs, I beseech you by blood-sympathy,
If there be any vile experiment
In the air,—if this your visit simply prove,
When all's done, just a well-intentioned trick,
That tries for truth truer than truth itself,
By startling up a man, ere break of day,
To tell him he must die at sunset,—pshaw!
That man's a Franceschini; feel his pulse,
Laugh at your folly, and let's all go sleep!
You have my last word,—innocent am I
As Innocent my Pope and murderer,
Innocent as a babe, as Mary's own,
As Mary's self,—I said, say and repeat,—
And why, then, should I die twelve hours hence? I—
Whom, not twelve hours ago, the gaoler bade
Turn to my straw-truss, settle and sleep sound
That I might wake the sooner, promptlier pay
His due of meat-and-drink-indulgence, cross
His palm with fee of the good-hand, beside,
As gallants use who go at large again!
For why? All honest Rome approved my part;
Whoever owned wife, sister, daughter,—nay,
Mistress,—had any shadow of any right
That looks like right, and, all the more resolved,
Held it with tooth and nail,—these manly men
Approved! I being for Rome, Rome was for me.
Then, there's the point reserved, the subterfuge
My lawyers held by, kept for last resource,
Firm should all else,—the impossible fancy!—fail,
And sneaking burgess-spirit win the day.
The knaves! One plea at least would hold,—they laughed,—
One grappling-iron scratch the bottom-rock

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poem by from The Ring and the BookReport problemRelated quotes
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Lancelot And Elaine

Elaine the fair, Elaine the loveable,
Elaine, the lily maid of Astolat,
High in her chamber up a tower to the east
Guarded the sacred shield of Lancelot;
Which first she placed where the morning's earliest ray
Might strike it, and awake her with the gleam;
Then fearing rust or soilure fashioned for it
A case of silk, and braided thereupon
All the devices blazoned on the shield
In their own tinct, and added, of her wit,
A border fantasy of branch and flower,
And yellow-throated nestling in the nest.
Nor rested thus content, but day by day,
Leaving her household and good father, climbed
That eastern tower, and entering barred her door,
Stript off the case, and read the naked shield,
Now guessed a hidden meaning in his arms,
Now made a pretty history to herself
Of every dint a sword had beaten in it,
And every scratch a lance had made upon it,
Conjecturing when and where: this cut is fresh;
That ten years back; this dealt him at Caerlyle;
That at Caerleon; this at Camelot:
And ah God's mercy, what a stroke was there!
And here a thrust that might have killed, but God
Broke the strong lance, and rolled his enemy down,
And saved him: so she lived in fantasy.

How came the lily maid by that good shield
Of Lancelot, she that knew not even his name?
He left it with her, when he rode to tilt
For the great diamond in the diamond jousts,
Which Arthur had ordained, and by that name
Had named them, since a diamond was the prize.

For Arthur, long before they crowned him King,
Roving the trackless realms of Lyonnesse,
Had found a glen, gray boulder and black tarn.
A horror lived about the tarn, and clave
Like its own mists to all the mountain side:
For here two brothers, one a king, had met
And fought together; but their names were lost;
And each had slain his brother at a blow;
And down they fell and made the glen abhorred:
And there they lay till all their bones were bleached,
And lichened into colour with the crags:
And he, that once was king, had on a crown
Of diamonds, one in front, and four aside.
And Arthur came, and labouring up the pass,
All in a misty moonshine, unawares

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Victor Hugo

Louis XVII (King Louis XVII)

Capet, éveille-toi

I

En ces temps-là, du ciel les portes d'or s'ouvrirent;
Du Saint des Saints ému les feux se découvrirent :
Tous les cieux un moment brillèrent dévoilés;
Et les élus voyaient, lumineuses phalanges,
Venir une jeune âme entre de jeunes anges
Sous les portiques étoilés.
C'était un bel enfant qui fuyait de la terre;—
Son oeil bleu du malheur portait le signe austère;
Ses blonds cheveux flottaient sur ses traits pâlissants;
Et les vierges du ciel, avec des chants de fête,
Aux palmes du Martyre unissaient sur sa tête
La couronne des Innocents.

On entendit des voix qui disaient dans la nue :
—' Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue;
Viens, rentre dans ses bras pour ne plus en sortir;
Et vous, qui du Très-Haut racontez les louanges,
Séraphins, prophètes, archanges,
Courbez-vous, c'est un Roi; chantez, c'est un Martyr! '

—' Où donc ai-je régné, demandait la jeune ombre ?
Je suis un prisonnier, je ne suis point un roi.
Hier je m'endormis au fond d'une tour sombre.
Où donc ai-je régné ? Seigneur, dites-le-moi.
Hélas! mon père est mort d'une mort bien amère;
Ses bourreaux, ô mon Dieu, m'ont abreuvé de fiel;
Je suis un orphelin; je viens chercher ma mère,
Qu'en mes rêves j'ai vue au ciel. '

Les anges répondaient:—' Ton Sauveur te réclame.
Ton Dieu d'un monde impie a rappelé ton âme.
Fuis la terre insensée où l'on brise la Croix,
Où jusque dans la mort descend le Régicide,
Où le Meurtre, d 'horreurs avide,
Fouille dans les tombeaux pour y chercher des rois! '

—' Quoi! de ma lente vie ai-je achevé le reste ?
Disait-il; tous mes maux, les ai-je enfin soufferts ?
Est-il vrai qu'un geôlier, de ce rêve céleste,
Ne viendra pas demain m'éveiller dans mes fers ?
Captif, de mes tourments cherchant la fin prochaine,
J'ai prié; Dieu veut-il enfin me secourir ?
Oh! n'est-ce pas un songe ? a-t-il brisé ma chaine ?
Ai-je eu le bonheur de mourir ?

' Car vous ne savez point quelle était ma misère !

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O Jeune Adolescent!

O jeune adolescent! tu rougis devant moi.
Vois mes traits sans couleurs; ils pâlissent pour toi:
C'est ton front virginal, ta grâce, ta décence;
Viens. Il est d'autres jeux que les jeux de l'enfance.
O jeune adolescent, viens savoir que mon coeur
N'a pu de ton visage oublier la douceur.
Bel enfant, sur ton front la volupté réside.
Ton regard est celui d'une vierge timide.
Ton sein blanc, que ta robe ose cacher au jour,
Semble encore ignorer qu'on soupire d'amour.
Viens le savoir de moi. Viens, je veux te l'apprendre;
Viens remettre en mes mains ton âme vierge et tendre,
Afin que mes leçons, moins timides que toi,
Te fassent soupirer et languir comme moi;
Et qu'enfin rassuré, cette joue enfantine
Doive à mes seuls baisers cette rougeur divine.
Oh! je voudrais qu'ici tu vinsses un matin
Reposer mollement ta tête sur mon sein!
Je te verrais dormir, retenant mon haleine,
De peur de t'éveiller, ne respirant qu'à peine.
Mon écharpe de lin, que je ferais flotter,
Loin de ton beau visage aurait soin d'écarter
Les insectes volants dont les ailes bruyantes
Aiment à se poser sur les lèvres dormantes.

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A Pâques

Frère Jacques, frère Jacques,
Réveille-toi de ton sommeil d'hiver
Les fins taillis sont déjà verts
Et nous voici au temps de Pâques,
Frère Jacques.

Au coin du bois morne et blêmi
Où ton grand corps s'est endormi
Depuis l'automne,
L'aveugle et vacillant brouillard,
Sur les grand-routes du hasard,
S'est promené, longtemps, par les champs monotones ;
Et les chênes aux rameaux noirs
Tordus de vent farouche
Ont laissé choir,
De soir en soir,
Leur feuillage d'or mort sur les bords de ta couche.

Frère Jacques,
Il a neigé durant des mois
Et sur tes mains, et sur tes doigts
Pleins de gerçures ;
Il a neigé, il a givré,
Sur ton chef pâle et tonsuré
Et dans les plis décolorés
De ta robe de bure.

La torpide saison est comme entrée en toi
Avec son deuil et son effroi,
Et sa bise sournoise et son gel volontaire ;
Et telle est la lourdeur de ton vieux front lassé
Et l'immobilité de tes deux bras croisés,
Qu'on les dirait d'un mort qui repose sous terre.

Frère Jacques,
Hier au matin, malgré le froid,
Deux jonquilles, trois anémones
Ont soulevé leurs pétales roses ou jaunes
Vers toi,
Et la mésange à tête blanche,
Fragile et preste, a sautillé
Sur la branche de cornouiller
Qui vers ton large lit de feuillages mouillés
Se penche.

Et tu dors, et tu dors toujours,
Au coin du bois profond et sourd,
Bien que s'en viennent les abeilles
Bourdonner jusqu'au soir à tes closes oreilles
Et que l'on voie en tourbillons

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Victor Hugo

A un poète

Ami, cache ta vie et répands ton esprit.

Un tertre, où le gazon diversement fleurit ;
Des ravins où l'on voit grimper les chèvres blanches ;
Un vallon, abrité sous un réseau de branches
Pleines de nids d'oiseaux, de murmures, de voix,
Qu'un vent joyeux remue, et d'où tombe parfois,
Comme un sequin jeté par une main distraite,
Un rayon de soleil dans ton âme secrète ;
Quelques rocs, par Dieu même arrangés savamment
Pour faire des échos au fond du bois dormant ;
Voilà ce qu'il te faut pour séjour, pour demeure !
C'est là, - que ta maison chante, aime, rie ou pleure, -
Qu'il faut vivre, enfouir ton toit, borner tes jours,
Envoyant un soupir à peine aux antres sourds,
Mirant dans ta pensée intérieure et sombre
La vie obscure et douce et les heures sans nombre,
Bon d'ailleurs, et tournant, sans trouble ni remords,
Ton coeur vers les enfants, ton âme vers les morts !
Et puis, en même temps, au hasard, par le monde,
Suivant sa fantaisie auguste et vagabonde,
Loin de toi, par delà ton horizon vermeil,
Laisse ta poésie aller en plein soleil !
Dans les rauques cités, dans les champs taciturnes,
Effleurée en passant des lèvres et des urnes,
Laisse-la s'épancher, cristal jamais terni,
Et fuir, roulant toujours vers Dieu, gouffre infini,
Calme et pure, à travers les âmes fécondées,
Un immense courant de rêves et d'idées,
Qui recueille en passant, dans son flot solennel,
Toute eau qui sort de terre ou qui descend du ciel !
Toi, sois heureux dans l'ombre. En ta vie ignorée,
Dans ta tranquillité vénérable et sacrée,
Reste réfugié, penseur mystérieux !
Et que le voyageur malade et sérieux
Puisse, si le hasard l'amène en ta retraite,
Puiser en toi la paix, l'espérance discrète,
L'oubli de la fatigue et l'oubli du danger,
Et boire à ton esprit limpide, sans songer
Que, là-bas, tout un peuple aux mêmes eaux s'abreuve.

Sois petit comme source et sois grand comme fleuve

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La Plainte du Cyclope

« Toi qui dans l’air léger lances d’un souffle pur
La chanson de ta flûte en gammes vers l’azur
Et qui, longtemps assis devant la mer sacrée,
L’admires, tour à tour, rose à peine ou pourprée,
Quand le soleil se lève ou tombe à l’horizon ;
O toi, qui, pour rentrer, le soir, en ta maison,
Suis ce sentier charmant qui va par la prairie
Et qui s’arrête au seuil de ta porte fleurie,
Sache au moins être heureux de ta félicité
Et combien purs et beaux tes jours auront été,
Car ton chien est fidèle et ton troupeau docile,
Et tu peux oublier que la verte Sicile,
Sous ses blés jaunissants et ses hautes forêts,
En son sein ténébreux cache un obscur secret ;
Mais, dans le ciel noirci que son sommet embrume,
Regarde quelquefois, au loin, l’Etna qui fume,
Et, quelquefois aussi, lorsque tu t’en reviens,
Laisse aller devant toi tes chèvres et ton chien ;
Couche-toi sur le sol et pose ton oreille
Contre terre. Entends-tu, qui, peu à peu, s’éveille
Et qui gémit et gronde avec un bruit d’airain,
La sonore rumeur d’un écho souterrain ?

« C’est nous qui, sous la terre émue à notre haleine,
En cadence frappons l’enclume souterraine
Dont l’Etna porte au ciel la nocturne lueur.
Nous sommes là, couverts d’une chaude sueur,
Occupés dans la nuit furieuse et sans astres
A fondre le métal que nos marteaux vont battre.
Il court, fusible et clair, s’allonge et s’étrécit ;
Brûlant, il étincelle, et froid, il se durcit.
La flamboyante orgie éclate. L’on est ivre
De l’arôme du fer et de l’odeur du cuivre.
Voici de l’or qui fond et de l’argent qui bout ;
L’alliage subtil les mêle en un seul tout.

Notre peuple travaille, accouple, unit et forge !
La colère à forger nous saisit à la gorge
Et nous gonfle le muscle et nous brûle le sang.
Notre souffle inégal suit notre bras puissant,
Car, de tout ce métal qu’il martèle sans trêve,
S’aiguisent par milliers les lances et les glaives,
Et la bataille sort de notre antre guerrier.
Notre œil unique, c’est ton orbe, ô bouclier !
Et nos torses fumants que la scorie encrasse
Ont servi de modèle à mouler la cuirasse,
Et c’est nous, de qui l’œuvre obscur et souterrain
Pour la ville aux dieux d’or fait des portes d’airain.

« Condamnés à la nuit, Cyclopes, nous aurions,

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A un poète

Ami, cache ta vie et répands ton esprit.

Un tertre, où le gazon diversement fleurit ;
Des ravins où l'on voit grimper les chèvres blanches ;
Un vallon, abrité sous un réseau de branches
Pleines de nids d'oiseaux, de murmures, de voix,
Qu'un vent joyeux remue, et d'où tombe parfois,
Comme un sequin jeté par une main distraite,
Un rayon de soleil dans ton âme secrète ;
Quelques rocs, par Dieu même arrangés savamment
Pour faire des échos au fond du bois dormant ;
Voilà ce qu'il te faut pour séjour, pour demeure !
C'est là, - que ta maison chante, aime, rie ou pleure, -
Qu'il faut vivre, enfouir ton toit, borner tes jours,
Envoyant un soupir à peine aux antres sourds,
Mirant dans ta pensée intérieure et sombre
La vie obscure et douce et les heures sans nombre,
Bon d'ailleurs, et tournant, sans trouble ni remords,
Ton coeur vers les enfants, ton âme vers les morts !
Et puis, en même temps, au hasard, par le monde,
Suivant sa fantaisie auguste et vagabonde,
Loin de toi, par delà ton horizon vermeil,
Laisse ta poésie aller en plein soleil !
Dans les rauques cités, dans les champs taciturnes,
Effleurée en passant des lèvres et des urnes,
Laisse-la s'épancher, cristal jamais terni,
Et fuir, roulant toujours vers Dieu, gouffre infini,
Calme et pure, à travers les âmes fécondées,
Un immense courant de rêves et d'idées,
Qui recueille en passant, dans son flot solennel,
Toute eau qui sort de terre ou qui descend du ciel !
Toi, sois heureux dans l'ombre. En ta vie ignorée,
Dans ta tranquillité vénérable et sacrée,
Reste réfugié, penseur mystérieux !
Et que le voyageur malade et sérieux
Puisse, si le hasard l'amène en ta retraite,
Puiser en toi la paix, l'espérance discrète,
L'oubli de la fatigue et l'oubli du danger,
Et boire à ton esprit limpide, sans songer
Que, là-bas, tout un peuple aux mêmes eaux s'abreuve.

Sois petit comme source et sois grand comme fleuve

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Wild

With you on a clear day yeah
If tried I don't think I could end it better this way
All I have is a photograph
And if loneliness can hurt as much as being cold
Come over here woman and touch me you look so electric
'Cause all I ask is a second chance
Stroll on lady
Stroll on
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make my world resolve and you take over
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make my world resolve and you take over my pain
Oh love
You got a tear in your eye and a look to match it
Well maybe you think you just can't get me out of your hair
Don't try to resist it 'cause
We're getting stronger
The closer we become
You are the best thing in my life
Stroll on lady
Stroll on
And take it to the edge
Ohh oooh ahhh ahhh oooh ahhh baby
Stroll on lady
Stroll on
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make the world resolve and you take over
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make the world resolve and you take over
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make my world resolve and you take over for
How long
How long Ohh with my pain
How long
Nah-nanana na na na na nanana na na na
Nah-na na na na na na na nanana na na na
Nah-na na na na na na na nanana na na na
Nah-nana nana na na na na nanana na na na
Oh and I don't need no one that's different
Na na na na na na na nanana na na na
Na na na na na na na nanana na na na
Na na na na na na na nanana na na na
Na na na na na na na nanana na na na
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make my world resolve and you take over
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make my world resolve and you take over
Wild laces with diamonds in your hair
When you smile you make my world resolve and you take over
All my pain Ohh babe

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Added by Lucian Velea
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