L’Ombre De l’Aube
L’Ombre De l’Aube
J’avais brièvement ton chéri cœur en main,
Mais il a disparu dès l’aube, dans l’ombre,
Quand la rosée aspergeait les lauriers du chemin.
Ton visage gentiment maquillé et serein
S’entremêlait avec le voile des pénombres.
Quel puéril sommeil aux yeux clairs et sains!
Quel étrange songe! Quel beau rêve! Ton souffle
M’a saoulé dans l’ambiance du brouillard crémeux.
Le papillon, qui observait ce phénomène merveilleux,
A gémi et pleuré comme un jeune amoureux.
L’ombre, plongée dans un silence harmonieux,
Est montée splendidement jusqu’au ciel brumeux.
L’ange nocturne est venu comme le dernier bienheureux.
De très loin, on entendait le Te Deum des pantoufles.
Copyright© May 4,2011, Hebert Logerie, All Rights Reserved
Hébert Logerie est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes.
poem by Hebert Logerie
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