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Africain

Depuis toujours je suis africain,
Depuis le ventre maternel,
Avant même que je ne fusse conçu,
J’ai toujours été africain,
Aujourd’hui encore,
Je vente ma peau noire,
Je dis haut que je suis fière de moi,
De cette peau,
Je suis noir, et j’ai la peau noire,
La peau noire c’est partout,
Le symbole du courage,
Le sport, l’endurance etc,
La peau noire c’est la culture,
La musique, etc
Oui, je suis africain,
Et j’ai une peau endurante,
Aucun travail ne résiste sous ma main,
L’exode me pousse à travailler dur,
Le monde entier a besoin de mon effort, de mon courage,
J’aime mon Afrique,
Le berceau de l’humanité,
Le continent de mes rêves,
Car je puis tout faire chez moi,
Je puis avoir une carrière,
Devenir avocat, médecin etc,
Mais ailleurs,
Je suis réduit en dépit de mes diplômes,
Je suis étouffé en dépit de mes projets,
Oui, je dois regagner mon pays,
La terre de mes ancêtres,
Oui, je dois me battre pour conserver ma culture, mes connaissances,
Je dois me battre pour garder mon rang de noir africain,
Oh quelle joie d’être africain,

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Je Suis Africain

Je suis africain,
Le sang du peuple noir coule dans mes veines,
Je suis africain, je vente et vend ma culture,
Je suis africain, je suis fière de lêtre,
Je suis africain,
Depuis toujours je lai été,
Depuis le ventre de ma mère,
Avant même que je fût conçu,
Laisser moi venter ma Négritude,
Laisser moi chanter que je suis noir,
Oh, quelle jolie peau,
Oh quelle peau endurante,
Oh quelle force,
Oh quelle élégance,
Mon sol donne des fruits à chaque période,
La pluie n’arrête d’arroser mon champ,
Jaime ma culture,
Jaime mon Afrique,
Car je puis tout faire dans le pays de mes ancêtres,
Je suis libre chez moi,
Lexode me conduit dans la séparation avec mon Afrique,
Lexode m’empêche de cerner encore et encore ma destinée dans mon propre pays,
Oh quel bonheur dêtre africain,

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Le Mendiant

C'était quand le printemps a reverdi les prés.
La fille de Lycus, vierge aux cheveux dorés,
Sous les monts Achéens, non loin de Cérynée,

Errait à l'ombre, aux bords du faible et pur Crathis,
Car les eaux du Crathis, sous des berceaux de frêne,
Entouraient de Lycus le fertile domaine.
Soudain, à l'autre bord,
Du fond d'un bois épais, un noir fantôme sort,
Tout pâle, demi-nu, la barbe hérissée:
Il remuait à peine une lèvre glacée,
Des hommes et des dieux implorait le secours,
Et dans la forêt sombre errait depuis deux jours;
Il se traîne, il n'attend qu'une mort douloureuse;
Il succombe. L'enfant, interdite et peureuse,
A ce hideux aspect sorti du fond des bois,
Veut fuir; mais elle entend sa lamentable voix.
Il tend les bras, il tombe à genoux; il lui crie
Qu'au nom de tous les dieux il la conjure, il prie,
Et qu'il n'est point à craindre, et qu'une ardente faim
L'aiguillonne et le tue, et qu'il expire enfin.

'Si, comme je le crois, belle dès ton enfance,
C'est le dieu de ces eaux qui t'a donné naissance,
Nymphe, souvent les voeux des malheureux humains
Ouvrent des immortels les bienfaisantes mains,
Ou si c'est quelque front porteur d'une couronne
Qui te nomme sa fille et te destine au trône,
Souviens-toi, jeune enfant, que le ciel quelquefois
Venge les opprimés sur la tête des rois.
Belle vierge, sans doute enfant d'une déesse,
Crains de laisser périr l'étranger en détresse:
L'étranger qui supplie est envoyé des dieux.'

Elle reste. A le voir, elle enhardit ses yeux,
. . . . . . . . et d'une voix encore
Tremblante: 'Ami, le ciel écoute qui l'implore.
Mais ce soir, quand la nuit descend sur l'horizon,
Passe le pont mobile, entre dans la maison;
J'aurai soin qu'on te laisse entrer sans méfiance.
Pour la douzième fois célébrant ma naissance,
Mon père doit donner une fête aujourd'hui.
Il m'aime, il n'a que moi: viens t'adresser à lui,
C'est le riche Lycus. Viens ce soir; il est tendre,
Il est humain: il pleure aux pleurs qu'il voit répandre.'
Elle achève ces mots, et, le coeur palpitant,
S'enfuit; car l'étranger sur elle, en l'écoutant,
Fixait de ses yeux creux l'attention avide.
Elle rentre, cherchant dans le palais splendide
L'esclave près de qui toujours ses jeunes ans

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La Liberte

UN CHEVRIER, UN BERGER


LE CHEVRIER

Berger, quel es-tu donc? qui t'agite? et quels dieux
De noirs cheveux épars enveloppent tes yeux?

LE BERGER

Blond pasteur de chevreaux, oui, tu veux me l'apprendre:
Oui, ton front est plus beau, ton regard est plus tendre.

LE CHEVRIER

Quoi! tu sors de ces monts où tu n'as vu que toi,
Et qu'on n'approche point sans peine et sans effroi?

LE BERGER

Tu te plais mieux sans doute au bois, à la prairie;
Tu le peux. Assieds-toi parmi l'herbe fleurie:
Moi, sous un antre aride, en cet affreux séjour,
Je me plais sur le roc à voir passer le jour.

LE CHEVRIER

Mais Cérès a maudit cette terre âpre et dure;
Un noir torrent pierreux y roule une onde impure;
Tous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur,
Brûlent et font hâter les pas du voyageur.
Point de fleurs, point de fruits, nul ombrage fertile
N'y donne au rossignol un balsamique asile.
Quelque olivier au loin, maigre fécondité,
Y rampe et fait mieux voir leur triste nudité.
Comment as-tu donc su d'herbes accoutumées
Nourrir dans ce désert tes brebis affamées?

LE BERGER

Que m'importe! est-ce à moi qu'appartient ce troupeau?
Je suis esclave.

LE CHEVRIER

Au moins un rustique pipeau
A-t-il chassé l'ennui de ton rocher sauvage?
Tiens, veux-tu cette flûte? Elle fut mon ouvrage.
Prends: sur ce buis, fertile en agréables sons,
Tu pourras des oiseaux imiter les chansons.

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Mea Culpa

(curly m.c./david fairstein)
.
Kyrie eleison
Christe eleison
.
Je ne dors plus
(the time has come)
.
Je te desire
(the time has come)
.
Prends moi
Je suis a toi
Mea culpa
.
Je veux aller au bout de me fantasmes
Je sais que cest interdit
Je suis folle. je mabandonne
.
Mea culpa
Kyrie eleison
Christe eleison
.
Je suis la et ailleurs
Je nai plus rien
Je deviens folle
Je mabandonne
.
Mea culpa
.
Je ne dors plus
Je te desire
Prends moi
Je suis a toi
.
Kyrie eleison
Christe eleison
.
Je suis la et ailleurs
Je veux tout
Quand tu veux
Comme tu veux
.
Mea culpa
Kyrie eleison
(translation:
Lord have mercy
Christ have mercy
.
I cant sleep anymore

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song performed by EnigmaReport problemRelated quotes
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Donnez-moi

(roussel / northfield / robichaud / plamondon)
(please note : these lyrics are not complete. they
Are complete as far as we have been able to decipher
Them.
If anyone has any ideas as to what the question
Marks represent - please contact the owner of
The website with suggestions.)
Im goin down for the first time
I cant see, its a state of my mind
Believin you
Is gonna be the end of me
You dont seem to realise
All the signs, cant you recognise?
I need you
But are you needin me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
Ah, you know I want it
Donnez-moi
Come on and give it to me
Donnez-moi, donnez-moi
Donnez, donnez, donnez...
Its been a while since you came inside
Held me close and talked for a while
Baby, dont let me drift away
Im going down for the last time
Wont you please throw me a line?
I need you
But are you needin me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
I feel my passion through it
Donnez-moi
Ah, Im uncontrollable
Donnez-moi, donnez-moi
Come on and do it to me
Donnez-moi
Yes, I really want it
Donnez-moi
I taste the ? ? ? ? ?
Donnez-moi
Ive got to catch my breath
Donnez-moi, donnez-moi
Tu penses jamais
Oh, alone, without you
The signs of discontent,
Misgivings, delusions
No reason to believe

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song performed by Dusty SpringfieldReport problemRelated quotes
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Donnez Mois (Give It To Me)

(roussel / northfield / robichaud / plamondon)
(please note : these lyrics are not complete. they
Are complete as far as we have been able to decipher
Them.
If anyone has any ideas as to what the question
Marks represent - please contact the owner of
The website with suggestions.)
I'm goin' down for the first time
I can't see, it's a state of my mind
Believin' you
Is gonna be the end of me
You don't seem to realise
All the signs, can't you recognise?
I need you
But are you needin' me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
Ah, you know i want it
Donnez-moi
Come on and give it to me
Donnez-moi, donnez-moi
Donnez, donnez, donnez...
It's been a while since you came inside
Held me close and talked for a while
Baby, don't let me drift away
I'm going down for the last time
Won't you please throw me a line?
I need you
But are you needin' me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
I feel my passion through it
Donnez-moi
Ah, i'm uncontrollable
Donnez-moi, donnez-moi
Come on and do it to me
Donnez-moi
Yes, i really want it
Donnez-moi
I taste the ?????
Donnez-moi
I've got to catch my breath
Donnez-moi, donnez-moi
Tu penses jamais
Oh, alone, without you
The signs of discontent,
Misgivings, delusions
No reason to believe

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song performed by Dusty SpringfieldReport problemRelated quotes
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Using Boot Camp

twink boot camp
twink camp
twink summer camps
twinks at camp pics
twinks camp
twinlakes camp florence ms
twinlow camp
twinlow camp idaho
twinlow umc summer camp
twinrocks friends boys camp
twinrocks friends camp
twinrocks friends twin camp
twins in concentration camps
twins spring training camp
twinsburg day camp
twinsburg day summer camp
twirl camp
twirling camps
twirling camps and texas
twisp horse camp
twisted wakeboard camp
twister baseball camp in torrington ct
twisters gymnastics camp in lakewood
twitchings holiday camp
twlight camp atlanta
two brothers lacrosse camp
two burner camp stove
two burner camp stoves
two can camp orlando fl
two cousins and camp hill pa
two cousins pizza camp hill
two cousins pizza camp hill pa
two day camp del valle
two day camp lake del valle
two day camp livermore
two dog lodge chalets vt
two door camp tent
two from tarzana escaped nazi camps
two girls in a camp
two harbors camp
two harbors camp ground
two lakes chalets
two lakes retreat chalets
two mountains camp nh
two person folding camp chairs
two rivers camp ground minnesota
two rivers camp tennesse
two rivers soccer camp
two rivers soccer camp tahoe
two room suite camp verde az

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L'Aveugle

'Dieu dont l'arc est d'argent, dieu de Claros, écoute;
O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute,
Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.'

C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant,
Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre
S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre,
Le suivaient, accourus aux abois turbulents
Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Ils avaient, retenant leur fureur indiscrète,
Protégé du vieillard la faiblesse inquiète;
Ils l'écoutaient de loin, et s'approchant de lui:
Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui?
Serait-ce un habitant de l'empire céleste?
Ses traits sont grands et fiers; de sa ceinture agreste
Pend une lyre informe; et les sons de sa voix
Émeuvent l'air et l'onde, et le ciel et les bois.'

Mais il entend leurs pas, prête l'oreille, espère,
Se trouble, et tend déjà les mains à la prière.
'Ne crains point, disent-ils, malheureux étranger,
Si plutôt, sous un corps terrestre et passager,
Tu n'es point quelque dieu protecteur de la Grèce,
Tant une grâce auguste ennoblit ta vieillesse!
Si tu n'es qu'un mortel, vieillard infortuné,
Les humains près de qui les flots t'ont amené
Aux mortels malheureux n'apportent point d'injures.
Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures.
Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux;
Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux.

--Enfants, car votre voix est enfantine et tendre,
Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre;
Mais, toujours soupçonneux, l'indigent étranger
Croit qu'on rit de ses maux et qu'on veut l'outrager.
Ne me comparez point à la troupe immortelle:
Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle,
Voyez, est-ce le front d'un habitant des cieux?
Je ne suis qu'un mortel, un des plus malheureux!
Si vous en savez un, pauvre, errant, misérable,
C'est à celui-là seul que je suis comparable;
Et pourtant je n'ai point, comme fit Thamyris,
Des chansons à Phoebus voulu ravir le prix;
Ni, livré comme Oedipe à la noire Euménide,
Je n'ai puni sur moi l'inceste parricide;
Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin
Les ténèbres, l'exil, l'indigence et la faim.

--Prends, et puisse bientôt changer ta destinée!'
Disent-ils. Et tirant ce que, pour leur journée,

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Ami, Chez Nos Francois

Ami, chez nos Français ma muse voudrait plaire;
Mais j'ai fui la satire à leurs regards si chère.
Le superbe lecteur, toujours content de lui,
Et toujours plus content s'il peut rire d'autrui,
Veut qu'un nom imprévu, dont l'aspect le déride,
Égayé au bout du vers une rime perfide;
Il s'endort si quelqu'un ne pleure quand il rit.
Mais qu'Horace et sa troupe irascible d'esprit
Daignent me pardonner, si jamais ils pardonnent:
J'estime peu cet art, ces leçons qu'ils nous donnent
D'immoler bien un sot qui jure en son chagrin,
Au rire âcre et perçant d'un caprice malin.
Le malheureux déjà me semble assez à plaindre
D'avoir, même avant lui, vu sa gloire s'éteindre
Et son livre au tombeau lui montrer le chemin,
Sans aller, sous la terre au trop fertile sein,
Semant sa renommée et ses tristes merveilles,
Faire à tous les roseaux chanter quelles oreilles
Sur sa tête ont dressé leurs sommets et leurs poids.

Autres sont mes plaisirs. Soit, comme je le crois,
Que d'une débonnaire et généreuse argile
On ait pétri mon âme innocente et facile;
Soit, comme ici, d'un oeil caustique et médisant,
En secouant le front, dira quelque plaisant,
Que le ciel, moins propice, enviât à ma plume
D'un sel ingénieux la piquante amertume,
J'en profite à ma gloire, et je viens devant toi
Mépriser les raisins qui sont trop hauts pour moi.
Aux reproches sanglants d'un vers noble et sévère
Ce pays toutefois offre une ample matière:
Soldats tyrans du peuple obscur et gémissant,
Et juges endormis aux cris de l'innocent;
Ministres oppresseurs, dont la main détestable
Plonge au fond des cachots la vertu redoutable.
Mais, loin qu'ils aient senti la fureur de nos vers,
Nos vers rampent en foule aux pieds de ces pervers,
Qui savent bien payer d'un mépris légitime
Le lâche qui pour eux feint d'avoir quelque estime.
Certe, un courage ardent qui s'armerait contre eux
Serait utile au moins s'il était dangereux;
Non d'aller, aiguisant une vaine satire,
Chercher sur quel poète on a droit de médire;
Si tel livre deux fois ne s'est pas imprimé,
Si tel est mal écrit, tel autre mal rimé.

Ainsi donc, sans coûter de larmes à personne,
A mes goûts innocents, ami, je m'abandonne.
Mes regards vont errant sur mille et mille objets.
Sans renoncer aux vieux, plein de nouveaux projets,

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The Avowyng of Arthur

He that made us on the mulde,
And fair fourmet the folde,
Atte His will, as He wold,
The see and the sande,
Giffe hom joy that will here
Of dughti men and of dere,
Of haldurs that before us were,
That lifd in this londe.
One was Arther the Kinge,
Wythowtun any letting;
Wyth him was mony lordinge
Hardi of honde.
Wice and war ofte thay were,
Bold undur banere,
And wighte weppuns wold were,
And stifly wold stond.

This is no fantum ne no fabull;
Ye wote wele of the Rowun Tabull,
Of prest men and priveabull,
Was holdun in prise:
Chevetan of chivalry,
Kyndenesse and curtesy,
Hunting full warly,
As wayt men and wise.
To the forest thay fare
To hunte atte buk and atte bare,
To the herte and to the hare,
That bredus in the rise.
The King atte Carlele he lay;
The hunter cummys on a day -
Sayd, 'Sir, ther walkes in my way
A well grim gryse.
'He is a balefull bare -
Seche on segh I nevyr are:
He hase wroghte me mycull care
And hurte of my howundes,
Slayn hom downe slely
Wyth feghting full furcely.
Wasse ther none so hardi
Durste bide in his bandus.
On him spild I my spere
And mycull of my nothir gere.
Ther moue no dintus him dere,
Ne wurche him no wowundes.
He is masly made -
All offellus that he bade.
Ther is no bulle so brade
That in frith foundes.

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Victor Hugo

Apparition

Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. -
Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? -
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.
Apparition
Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. -
Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? -
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.
Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. -
Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? -

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La plaine (I)

Je veux mener tes yeux en lent pèlerinage
Vers ces loins de souffrance, hélas ! où depuis quand,
Depuis quels jours d'antan, mon coeur fait hivernage !

C'est mon pays d'immensément,
ne croît rien que du néant,
Battu de pluie et de grand vent.

C'est mon pays de long linceul.
Mes rivières y font de lents serpents
D'eau jaune à travers de grands pans
De terrains planes et rampants.

C'est mon pays sans un seul pli, un seul,
C'est mon pays de grand linceul.

Quelques rares hérons, au bord de marais faux,
Quelques pauvres hérons, dans leur bec en ciseaux,
Tordent, au soir tombant, des vers et des crapauds.

Et quelques vols parfois de corneilles lointaines
Avec de grands haillons d'ailes, grincent des haines
Aux quatre coins des longues plaines.

C'est mon pays d'immensément,
mon vieux cœur morne et dément,
Battu de pluie et de grand vent,
Comme un limon, moisit dormant.

Mes villages au clair - depuis quel temps ? -
Et mes cloches vers les vaisseaux partants
Et mes vergues et mes mâts exaltants
Ils sont au fond - depuis quel temps ? -
D'estuaires de plomb et de bas-fonds d'étangs ?

Mes villages d'enfance et de fierté,
Mes villages de joie et de tours de fierté,
Ils ont sombré - depuis quels soirs ? -
D'équinoxes de cuivre en des cieux noirs ?

C'est non pays d'immensément
ne croît rien que du néant
Battu de pluie et de grand vent.

La toujours uniformité des jours
Rabaisse en moi le moindre effort
Levé, soit vers la vie ou vers la mort.

Ne plus même crier - mais croupir là toujours
Comme un cadavre en or de proue

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Guillaume Apollinaire

Les collines

Au-dessus de Paris un jour
Combattaient deux grands avions
L'un était rouge et l'autre noir
Tandis qu'au zénith flamboyait
L'éternel avion solaire
L'un était toute ma jeunesse
Et l'autre c'était l'avenir
Ils se combattaient avec rage
Ainsi fit contre Lucifer
L'Archange aux ailes radieuses
Ainsi le calcul au problème
Ainsi la nuit contre le jour
Ainsi attaque ce que j'aime
Mon amour ainsi l'ouragan
Déracine l'arbre qui crie
Mais vois quelle douceur partout
Paris comme une jeune fille
S'éveille langoureusement
Secoue sa longue chevelure
Et chante sa belle chanson
Où donc est tombée ma jeunesse
Tu vois que flambe l'avenir
Sache que je parle aujourd'hui
Pour annoncer au monde entier
Qu'enfin estl'art de prédire
Certains hommes sont des collines
Qui s'élèvent d'entre les hommes
Et voient au loin tout l'avenir
Mieux que s'il était le présent
Plus net que s'il était passé
Ornement des temps et des routes
Passe et dure sans t'arrêter
Laissons sibiler les serpents
En vain contre le vent du sud
Les Psylles et l'onde ont péri
Ordre des temps si les machines
Se prenaient enfin à penser
Sur les plages de pierreries
Des vagues d'or se briseraient
L'écume serait mère encore
Moins haut que l'homme vont les aigles
C'est lui qui fait la joie des mers
Comme il dissipe dans les airs
L'ombre et les spleens vertigineux
Par où l'esprit rejoint le songe
Voici le temps de la magie
Il s'en revient attendez-vous
À des milliards de prodiges
Qui n'ont fait naître aucune fable
Nul les ayant imaginés

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L’Invention

O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.

Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,

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Jeton KELMENDI – Biographie poésie

Traduit en français par Athanase Vantchev de Thracy Paris


Jeton KELMENDI – Biographie

Jeton Kelmendi est un auteur qui propose une poésie tri-dimensionnelle, couplant modernité et actualité, et qui la communique dune manière à la fois originale et traditionnelle. Des critiques littéraires ont apprécié dans sa poésie un message au caractère claire, puissant et accompli.

Le langage de Kelmendi est personnel et s’offre naturellement au lecteur. Sa forme agréable et attractive tient significativement à ses concepts émouvants figuratifs en même temps que complexes. L’essence de sa poésie est une narration verticale et une sélection rigoureuse des sujets abordés, qui lui permettent des jeux d’espace et de temps.

Le poète albanais Jeton Kelmendi està Peja en 1978. Il a suivi sa scolarité, primaire et secondaire, dans sa ville natale, puis il a poursuivi des études supérieures à l’Université de Prishtina. Correspondant de plusieurs média albanais (en Albanie et au Kosovo) , il collabore avec encore d’autres au niveau international.

Kelmendi est un nom familier aux lecteurs kosovars de poésie, depuis 2000.
Il est également connu comme journaliste, spécialisé dans les domaines politique et culturel.

La poésie de Kelmendi a été traduite en plusieurs langues et figure dans de nombreuses anthologies. Membre de plusieurs associations internationales de poètes, il a été publié dans des revues culturelles, surtout en anglais.

Au centre de la pensée poétique de Kelmendi se trouvent la subtilité de l’expression et le soin accordé à la parole. Les thèmes dominants de ses écrits sont l’amour et les réalités crues de la situation politique, qu’imprègne souvent un sentiment de déception devant la conduite des affaires.

Il est un ancien combattant de l’UCK (Armée de Libération Kosovare) . Actuellement, membre de l’Association Européenne des Journalistes Professionnels, Kelmendi réside à Bruxelles.

Bibliographie
En albanais:
Le siècle de promesses - Shekulli i Premtimeve,1999 (poésie)
Au delà du silence - Përtej Heshtjes,2002 (poésie)
S’il est midi - Në qoftë mesditë,2004 (poésie)
Donnez-moi une patrie - Më fal pak Atdhe,2005 (poésie)
Où vont les avenirs - Ku shkojnë ardhjet,2007 (poésie)
Madame Parole - Zonja Fjalë 2007 (théâtre)

En roumain:

Si rares sont devenues les lettres - Ce mult s-au rãrit scrisorile 2007 (anthologie personnelle de poèmes)
Poesie

MADEMOISELLE PAROLE ET MONSIEUR PENSEE


1.

Jai parlé dune manière plutôt
Différente
Trop triomphante
Mademoiselle
J’espère que
Vous n’y voyez pas d’offense
Ce ne sont, après tout
Que des paroles d’un poète
Et vous savez qu’il est permis

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Reste Encore Un Instant

(m. hawker / i. raymonde / revaux / g. molet)
French version of stay awhile
Reste encore un instant
Reste encore, je voudrais te parler
De lamour que jai trouv? cette nuit
Oh yeah
Reste encore un instant
Reste encore, car sans toi
Mon coeur sennuie
Chaque fois que tu es loin de moi
Stay awhile
Stay awhile, I want to speak to you
About the love that I found tonight
Oh yeah
Stay awhile
Stay awhile, because without you
My heart is breaking
Every time that you are far from me
Mais si tu veux partir
Moi, je ferai tout pour te retenir
Je voudrais te garder toujours
Prs de moi, chri
But if you want to leave
I, I will do everything to keep you here
Darling, I want to keep you
By my side forever
Ne pars pas, je ten prie
Nous allons recommencer notre amour
Pour toujours
Reste encore un instant
Dont go, I beg of you
We are going to start our love anew
Stay awhile
Oh yeah yeah
Mais si tu veux partir
Moi, je ferai tout pour te retenir
Je voudrais te garder toujours
Prs de moi, chri
But if you want to leave
I, I will do everything to keep you here
Darling, I want to keep you
By my side forever
Ne pars pas, je ten prie
Nous allons recommencer notre amour
Pour toujours
Reste encore un instant
Dont go, I beg of you
We are going to start our love anew
Stay awhile
Oh yeah yeah

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Paul Valery

The Graveyard By The Sea

This quiet roof, where dove-sails saunter by,
Between the pines, the tombs, throbs visibly.
Impartial noon patterns the sea in flame --
That sea forever starting and re-starting.
When thought has had its hour, oh how rewarding
Are the long vistas of celestial calm!
What grace of light, what pure toil goes to form
The manifold diamond of the elusive foam!
What peace I feel begotten at that source!
When sunlight rests upon a profound sea,
Time's air is sparkling, dream is certainty --
Pure artifice both of an eternal Cause.

Sure treasure, simple shrine to intelligence,
Palpable calm, visible reticence,
Proud-lidded water, Eye wherein there wells
Under a film of fire such depth of sleep --
O silence! . . . Mansion in my soul, you slope
Of gold, roof of a myriad golden tiles.

Temple of time, within a brief sigh bounded,
To this rare height inured I climb, surrounded
By the horizons of a sea-girt eye.
And, like my supreme offering to the gods,
That peaceful coruscation only breeds
A loftier indifference on the sky.

Even as a fruit's absorbed in the enjoying,
Even as within the mouth its body dying
Changes into delight through dissolution,
So to my melted soul the heavens declare
All bounds transfigured into a boundless air,
And I breathe now my future's emanation.

Beautiful heaven, true heaven, look how I change!
After such arrogance, after so much strange
Idleness -- strange, yet full of potency --
I am all open to these shining spaces;
Over the homes of the dead my shadow passes,
Ghosting along -- a ghost subduing me.
My soul laid bare to your midsummer fire,
O just, impartial light whom I admire,

Whose arms are merciless, you have I stayed
And give back, pure, to your original place.
Look at yourself . . . But to give light implies
No less a somber moiety of shade.

Oh, for myself alone, mine, deep within
At the heart's quick, the poem's fount, between

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La dame en noir

Dans la ville d'ébène et d'or,
Sombre dame des carrefours,
Qu'attendre, après tant de jours,
Qu'attendre encor ?

- Les chiens du noir espoir ont aboyé, ce soir,
Vers les lunes de mes deux yeux,
Si longuement, vers mes deux yeux silencieux,
Si longuement et si terriblement, ce soir,
Vers les lunes de mes deux yeux en noir.

Dites, quels feux agitent-ils mes crins,
Pour affoler ainsi ces chiens,
Et quelle ardeur règne en mes reins
Et dans mon corps toisonné d'or ?

- Sombre dame des carrefours,
Qu'attendre, après de si longs jours,
Qu'aittendre ?

- Vers quel paradis noir font-ils voile mes seins,
Et vers quels horizons ameutés de tocsins ?
Dites, quel Walhalla tumultueux de fièvres
Ou quels chevaux cabrés vers l'amour sont mes lèvres ?

Dites, quel incendie et quel effroi
Suis-je ? pour ces grands chiens, qui me lèchent ma rage,
Et quel naufrage espèrent-il en mon orage
Pour tant chercher leur mort en moi ?

- Sombre dame des carrefours,
Qu'attendre après de si longs jours ?

- Mes yeux, comme des pierres d'or,
Luisent pendant les nuits charnelles :
Je suis belle comme la mort
Et suis publique aussi comme elle.

Aux douloureux traceurs d'éclairs
Et de désirs sur mes murailles,
J'offre le catafalque de mes chairs
Et les cierges des funérailles.

Je leur donne tout mon remords
Pour les soûler au seuil du porche,
Et le blasphème de mon corps
Brandi vers Dieu comme une torche.

Ils me savent comme une tour
De fer et de siècles vêtue,

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Sadeness Part 1 (Extended Trance Mix)

Sade dit moi
Sade donne moi
Sade dit moi qu'est ce que tu vas chercher?
le bien par le mal
la vertu par le vice
Sade dit moi pourquoi l' 'evangile du mal?
quelle est ta religion ou' sont tes fide'les?
Si tu es contre Dieu, tu es contre l'homme.
Sade dit moi pourquoi le sang pour le plaisir?
Le plaisir sans l'amour.
N'y a t'il plus de sentiment dans le culte de l'homme ?
Sade es-tu diabolique ou divin?
Sade, tell me...
Sade, give me...
Sade, tell me...what is it that you seek?
The rightness of wrong, the virtue of vice...
Sade, tell me...why the Gospel of evil?
What is your religion? Where are your faithful?
If you are against God, you are against man...
Sade, tell me...why blood for pleasure? Pleasure without love?
Is there no emotion in the cult of man?
Sade, are you diabolical or divine?
SADENESS (Extended Version lyrics in [])
Sade dit moi
Sade donne moi
Sade dit moi...
qu'est ce que tu vas chercher?
le bien par le mal, la vertu par le vice?
Sade dit moi...
pourquoi l' 'evangile du mal?
quelle est ta religion ou' sont tes fide'les?
Si tu es contre Dieu, tu es contre l'homme.
[Sade dit moi pourquoi le sang pour le plaisir?
Le plaisir sans l'amour.
N'y a t'il plus de sentiment dans le culte de l'homme?]
Sade es-tu diabolique ou divin?
Sade dit moi...
Sade donne moi...
Sade dit moi...
Sade donne moi...
[The prinicpals of lust]
Sade dit moi...
Sade donne moi...(x3 to fade)
Sade, tell me...
Sade, give me...
Sade, tell me...
what is it that you seek?
The rightness of wrong, the virtue of vice...
Sade, tell me...
why the Gospel of evil?

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Victor Hugo

Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire

Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire.
Le vainqueur est toujours traîné par sa victoire
Au-delà de son but et de sa volonté ;
Guerre civile ! ô deuil ! le vainqueur emporté
Perd pied dans son triomphe et sombre en cette eau noire
Qu'on appelle succès n'osant l'appeler gloire.
C'est pourquoi tous, martyrs et bourreaux, je les plains.
Hélas ! malheur à ceux qui font des orphelins !
Malheur ! malheur ! malheur à ceux qui font des veuves !
Malheur quand le carnage affreux rougit les fleuves,
Et quand, souillant leur lit d'un flot torrentiel,
Le sang de l'homme coule où coule l'eau du ciel !
Devant un homme mort un double effroi me navre.
J'ai pitié du tueur autant que du cadavre.
Le mort tient le vivant dans sa rigide main.
Le meurtrier prendra n'importe quel chemin,
Il peut chasser ce mort, et le chasser encore,
L'enfouir dans la nuit, le noyer dans l'aurore,
Le jeter à la mer, le perdre, et, plein d'ennui,
Mettre une épaisseur d'ombre entre son crime et lui ;
Toujours il reverra ce spectre insubmersible.
[...]

Mais faut-il donc trembler devant l'avenir ? Certe,
Il faut songer. Trembler, non pas. Sachez ceci :
Ce rideau du destin par l'énigme épaissi,
Cet océan difforme où flotte l'âme humaine,
La vaste obscurité de tout le phénomène,
Ce monde en mal d'enfant ébauchant le chaos,
Ces idéals ayant des profils de fléaux,
Ces émeutes manquant toujours la délivrance,
Toute cette épouvante, oui, c'est de l'espérance.
Le matin glacial consterne l'horizon ;
Parfois le jour commence avec un tel frisson
Que le soleil levant semble une attaque obscure.
La branche offre la fleur au prix de la piqûre.
Par un sentier d'angoisse aux bleus sommets j'irai.
La vie ouvrant de force un ventre déchiré,
A pour commencement une auguste souffrance.

L'onde de l'inconnu n'a qu'une transparence
Livide, où la clarté ne vient que par degrés ;
Ce qu'elle montre flotte en plis démesurés.
La dilatation de la forme et du nombre
Étonne, et c'est hideux d'apercevoir dans l'ombre
Aujourd'hui ce qui doit n'être vu que demain.
Demain semble infernal tant il est surhumain.
Ce qui n'est pas encor germe en d'obscurs repaires ;
Demain qui charmera les fils, fait peur aux pères,
L'azur est sous la nuit dont nous nous effrayons,

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