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Infinitive of Rire

After conjugating verbs in French class
seeking the infinitive of rire, nous riions,
but we did not laugh because we watched
a French film noire

A romantic series of pictures ending with a
lover telling his girlfriend never come back,
ne reviens pas - that is why I love you so
much, you are always loving

I feel safe with you, my youth was without
certainty and you arrived like a ship in a
storm, today I trust more people than ever
before and you taught me this

Thank you for the discipline you brought into
my bohemian existence so that I always feel
safe in an ever-changing world

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Victor Hugo

Claire

Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne !
O mère au coeur profond, mère, vous avez beau
Laisser la porte ouverte afin qu'elle revienne,
Cette pierre là-bas dans l'herbe est un tombeau !

La mienne disparut dans les flots qui se mêlent ;
Alors, ce fut ton tour, Claire, et tu t'envolas.
Est-ce donc que là-haut dans l'ombre elles s'appellent,
Qu'elles s'en vont ainsi l'une après l'autre, hélas ?

Enfant qui rayonnais, qui chassais la tristesse,
Que ta mère jadis berçait de sa chanson,
Qui d'abord la charmas avec ta petitesse
Et plus tard lui remplis de clarté l'horizon,

Voilà donc que tu dors sous cette pierre grise !
Voilà que tu n'es plus, ayant à peine été !
L'astre attire le lys, et te voilà reprise,
O vierge, par l'azur, cette virginité !

Te voilà remontée au firmament sublime,
Échappée aux grands cieux comme la grive aux bois,
Et, flamme, aile, hymne, odeur, replongée à l'abîme
Des rayons, des amours, des parfums et des voix !


Nous ne t'entendrons plus rire en notre nuit noire.
Nous voyons seulement, comme pour nous bénir,
Errer dans notre ciel et dans notre mémoire
Ta figure, nuage, et ton nom, souvenir !

Pressentais-tu déjà ton sombre épithalame ?
Marchant sur notre monde à pas silencieux,
De tous les idéals tu composais ton âme,
Comme si tu faisais un bouquet pour les cieux !

En te voyant si calme et toute lumineuse,
Les coeurs les plus saignants ne haïssaient plus rien.
Tu passais parmi nous comme Ruth la glaneuse ,
Et, comme Ruth l'épi, tu ramassais le bien.

La nature, ô front pur, versait sur toi sa grâce,
L'aurore sa candeur, et les champs leur bonté ;
Et nous retrouvions, nous sur qui la douleur passe,
Toute cette douceur dans toute ta beauté !

Chaste, elle paraissait ne pas être autre chose
Que la forme qui sort des cieux éblouissants ;
Et de tous les rosiers elle semblait la rose,
Et de tous les amours elle semblait l'encens.

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Lover Lover Lover

I asked my father,
I said, father change my name.
The one Im using now its covered up
With fear and filth and cowardice and shame.
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me,
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me.
He said, I locked you in this body,
I meant it as a kind of trial.
You can use it for a weapon,
Or to make some woman smile.
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me,
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me.
Then let me start again, I cried,
Please let me start again,
I want a face thats fair this time,
I want a spirit that is calm.
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me,
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me.
I never never turned aside, he said,
I never walked away.
It was you who built the temple,
It was you who covered up my face.
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me,
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me.
And may the spirit of this song,
May it rise up pure and free.
May it be a shield for you,
A shield against the enemy.
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me,
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me.
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me,
Yes and lover, lover, lover, lover, lover, lover, lover come back to me.

song performed by Leonard CohenReport problemRelated quotes
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L’Invention

O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.

Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,

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Bet Shes Not Your Girlfriend

(tennant/lowe)
---------------
(whisper whisper whisper whisper)
Whisper round the town,
cause youre my friend and thats the end
For youre the only one in town
Who they will beg to hang around with
Youre so beautiful and calm
But with an attitude that says:
Hands-off, youre just not good enough
Every boy and man feeling lonely
Cant understand why youd be with me
Furthermore, we laugh and we draw
More attention everyday, so they say:
(girlfriend) bet shes not your girlfriend, oh no,
(oh oh oh girlfriend) you better make her happy
(oh oh oh girlfriend) bet shes not your girlfriend, oh no,
(oh oh oh girlfriend) you better make her happy
Well, that says maybe, in a way, but its okay
We are touche, while they stare in front of us
They draw away, as if to say:
Who are these people anyway?
How dare they confront us?
Every boy and man feeling lonely
Cant understand why youd be with me
Furthermore, we laugh and we draw
More attention everyday, so they say:
(girlfriend) bet shes not your girlfriend, oh no,
(oh oh oh girlfriend) you better make her happy
(oh oh oh girlfriend) bet shes not your girlfriend, oh no,
(oh oh oh girlfriend) you better make her happy
Oh no no no
Oh no no no
(girlfriend oh oh oh girlfriend
Oh oh oh girlfriend oh oh oh girlfriend)
Id rather die, than satisfy their curiousity
Im kind of shy and dry, and verging on ugly
They wonder what that I have got, that they have not
Theyll never understand that none of that matters
Every boy and man feeling lonely
Cant understand why youd be with me
Furthermore, we laugh and we draw
More attention everyday, so they say:
(girlfriend) bet shes not your girlfriend, oh no,
(oh oh oh girlfriend) you better make her happy
(oh oh oh girlfriend) bet shes not your girlfriend, oh no,
(oh oh oh girlfriend) you better make her happy
(oh oh oh girlfriend oh oh oh girlfriend
Oh oh oh girlfriend)
Bet shes not your, bet shes not your,

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Victor Hugo

Aux proscrits

EN PLANTANT LE CHÊNE DES ÉTATS-UNIS D'EUROPE

DANS LE JARDIN DE HAUTEVILLE HOUSE

LE 14 JUILLET 1870


I

Semons ce qui demeure, ô passants que nous sommes !
Le sort est un abîme, et ses flots sont amers,
Au bord du noir destin, frères, semons des hommes,
Et des chênes au bord des mers !

Nous sommes envoyés, bannis, sur ce calvaire,
Pour être vus de loin, d'en bas, par nos vainqueurs,
Et pour faire germer par l'exemple sévère
Des coeurs semblables à nos coeurs.

Et nous avons aussi le devoir, ô nature,
D'allumer des clartés sous ton fauve sourcil,
Et de mettre à ces rocs la grande signature
De l'avenir et de l'exil.

Sachez que nous pouvons faire sortir de terre
Le chêne triomphal que l'univers attend,
Et faire frissonner dans son feuillage austère
L'idée au sourire éclatant.

La matière aime et veut que notre appel l'émeuve ;
Le globe est sous l'esprit, et le grand verbe humain
Enseigne l'être, et l'onde, et la sève, et le fleuve,
Qui lui demandent leur chemin.

L'homme, quand il commande aux flots de le connaître,
Aux mers de l'écouter dans le bruit qu'elles font,
A la terre d'ouvrir son flanc, aux temps de naître,
Est un mage immense et profond.

Ayons foi dans ce germe ! Amis, il nous ressemble.
Il sera grand et fort, puisqu'il est faible et nu.
Nous sommes ses pareils, bannis, nous en qui tremble
Tout un vaste monde inconnu !

Nous fûmes secoués d'un arbre formidable,
Un soir d'hiver, à l'heure où le monde est puni,
Nous fûmes secoués, frères, dans l'insondable,
Dans l'ouragan, dans l'infini.

Chacun de nous contient le chêne République ;

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A Le Brun Et Au Marquis De Brazais

Le Brun, qui nous attends aux rives de la Seine,
Quand un destin jaloux loin de toi nous enchaîne;
Toi, Brazais, comme moi sur ces bords appelé,
Sans qui de l'univers je vivrais exilé;
Depuis que de Pandore un regard téméraire
Versa sur les humains un trésor de misère,
Pensez-vous que du ciel l'indulgente pitié
Leur ait fait un présent plus beau que l'amitié?

Ah! si quelque mortel est né pour la connaître.
C'est nous, âmes de feu, dont l'Amour est le maître.
Le cruel trop souvent empoisonne ses coups;
Elle garde à nos coeurs ses baumes les plus doux.
Malheur au jeune enfant seul, sans ami, sans guide,
Qui près de la beauté rougit et s'intimide,
Et, d'un pouvoir nouveau lentement dominé,
Par l'appât du plaisir doucement entraîné,
Crédule, et sur la foi d'un sourire volage,
A cette mer trompeuse et se livre et s'engage!
Combien de fois, tremblant et les larmes aux yeux,
Ses cris accuseront l'inconstance des dieux!
Combien il frémira d'entendre sur sa tête
Gronder les aquilons et la noire tempête,
Et d'écueils en écueils portera ses douleurs
Sans trouver une main pour essuyer ses pleurs!
Mais heureux dont le zèle, au milieu du naufrage,
Viendra le recueillir, le pousser au rivage;
Endormir dans ses flancs le poison ennemi;
Réchauffer dans son sein le sein de son ami,
Et de son fol amour étouffer la semence,
Ou du moins dans son coeur ranimer l'espérance!
Qu'il est beau de savoir, digne d'un tel lien,
Au repos d'un ami sacrifier le sien!
Plaindre de s'immoler l'occasion ravie,
Être heureux de sa joie et vivre de sa vie!

Si le ciel a daigné d'un regard amoureux
Accueillir ma prière et sourire à mes voeux,
Je ne demande point que mes sillons avides
Boivent l'or du Pactole et ses trésors liquides;
Ni que le diamant, sur la pourpre enchaîné,
Pare mon coeur esclave au Louvre prosterné;
Ni même, voeu plus doux! que la main d'Uranie
Embellisse mon front des palmes du génie;
Mais que beaucoup d'amis, accueillis dans mes bras,
Se partagent ma vie et pleurent mon trépas;
Que ces doctes héros, dont la main de la Gloire
A consacré les noms au temple de Mémoire,
Plutôt que leurs talents, inspirent à mon coeur
Les aimables vertus qui firent leur bonheur;

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Au passant d'un soir

Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand'routes de l'espace,
Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte basse
S'arrêtera ?

Elle est humble, ma porte,
Et pauvre, ma maison.
Mais ces choses n'importent.

Je regarde rentrer chez moi tout l'horizon
A chaque heure du jour, en ouvrant ma fenêtre ;
Et la lumière et l'ombre et le vent des saisons
Sont la joie et la force et l'élan de mon être.

Si je n'ai plus en moi cette angoisse de Dieu
Qui fit mourir les saints et les martyrs dans Rome,
Mon coeur, qui n'a changé que de liens et de voeux,
Eprouve en lui l'amour et l'angoisse de l'homme.

Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand'routes de l'espace,
Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte basse
S'arrêtera ?

Je saisirai les mains, dans mes deux mains tendues,
A cet homme qui s'en viendra
Du bout du monde, avec son pas ;
Et devant 1'ombre et ses cent flammes suspendues
Là-haut, au firmament,

Nous nous tairons longtemps
Laissant agir le bienveillant silence
Pour apaiser l'émoi et la double cadence
De nos deux coeurs battants.

Il n'importe d'où qu'il me vienne
S'il est quelqu'un qui aime et croit
Et qu'il élève et qu'il soutienne
La même ardeur qui monte en moi.

Alors combien tous deux nous serons émus d'être
Ardents et fraternels, l'un pour l'autre, soudain,
Et combien nos deux coeurs seront fiers d'être humains
Et clairs et confiants sans encor se connaître !

On se dira sa vie avec le désir fou

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If I Was Your Girlfriend

(by Prince)
Look at the bargains over here, ladies... If I was your girlfriend
Would U remember
2 tell me all the things U forgot when I was your man?
When I was your man If I was your best friend
Would U let me take care of U
And do all the things that only a best friend can
Only best friends can If I was your girlfriend
If I was your girlfriend If I was your girlfriend
Would U let me dress U
I mean, help U pick out your clothes
Before we go out Not that you're helpless
But sometime, sometime
Those are the things that bein' in love's about If I was your one and only friend
Would U run 2 me if somebody hurt U
Even if that somebody was me? (Even if that somebody was me?) Sometimes I trip on how happy we could be
Please If I was your girlfriend
If I was your girlfriend Would U let me wash your hair
Could I make U breakfast sometime
Or then, could we just hang out, I mean
Could we go 2 a movie and cry together
Cuz 2 me baby that would be so fine (That would be so fine) (If I was your girlfriend)
Baby can I dress U
I mean, help U pick out your clothes
Before we go out
(If I was your girlfriend)
Listen girl, I ain't sayin you're helpless
But sometime, sometime
Those are the things that bein' in love's about (Sugar) Sugar do U know what I'm saying 2 U this evening? (Sugar)
Maybe U think I'm being a little self-centered (If I was your girlfriend)
But I, I said I want 2 be (Sugar)
All of the things U are 2 me (Sugar) (If I was your girlfriend)
Surely, surely U can see Is it really necessary 4 me 2 go out of the room
Just because U wanna undress? (If I was your girlfriend)
We don't have 2 make children 2 make love
And we don't have 2 make love 2 have an orgasm (If I was your girlfriend) Your body's what I'm all about (If I was your girlfriend)
Can I see it?
I'll show U (If I was your girlfriend)
Why not?
U can do it because I'm your friend
I'll do it 4 U
Of course I'll undress in front of U! (If I was your girlfriend)
And when I'm naked, what shall I do?
How can I make U see that it's cool? (If I was your girlfriend)
Can't U just trust me?
If I was your girlfriend U could (If I was your girlfriend)
Oh, yeah, I think so
Listen, 4 U naked I would dance a ballet (If I was your girlfriend)
Would that get U off?
Then tell me what will!

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Victor Hugo

La Grand-Mère (The Grandmother)

To die - to sleep.
Shakespeare

« Dors-tu ?... réveille-toi, mère de notre mère !
Car ton sommeil souvent ressemble à ta prière.
Mais, ce soir, on dirait la madone de pierre ;
Ta lèvre est immobile et ton souffle est muet.
« Pourquoi courber ton front plus bas que de coutume ?
Quel mal avons-nous fait, pour ne plus nous chérir ?
Vois, la lampe pâlit, l'âtre scintille et fume ;
Si tu ne parles pas, le feu qui se consume,
Et la lampe, et nous deux, nous allons tous mourir !
« Tu nous trouveras morts près de la lampe éteinte.
Alors que diras-tu quand tu t'éveilleras ?
Tes enfants à leur tour seront sourds à ta plainte.
Pour nous rendre la vie, en invoquant ta sainte,
Il faudrait bien longtemps nous serrer dans tes bras.
« Donne-nous donc tes mains dans nos mains réchauffées,
Chante-nous quelque chant de pauvre troubadour.
Dis-nous ces chevaliers qui, servis par les fées,
Pour bouquets à leur dame apportaient des trophées,
Et dont le cri de guerre était un nom d'amour.
« Dis-nous quel divin signe est funeste aux fantômes ;
Quel ermite dans l'air vit Lucifer volant ;
Quel rubis étincelle au front du roi des gnomes ;
Et si le noir démon craint plus, dans ses royaumes,
Les psaumes de Turpin que le fer de Roland.
« Ou montre-nous ta bible, et les belles images,
Le ciel d'or, les saints bleus, les saintes à genoux,
L'enfant Jésus, la crèche, et le bœuf et les mages ;
Fais-nous lire du doigt, dans le milieu des pages,
Un peu de ce latin, qui parle à Dieu de nous.
« Mère !... Hélas ! par degrés s'affaisse la lumière,
L'ombre joyeuse danse autour du noir foyer,
Les esprits vont peut-être entrer dans la chaumière...
Oh ! sors de ton sommeil, interromps ta prière ;
Toi qui nous rassurais, veux-tu nous effrayer ?
« Dieu ! que tes bras sont froids ! rouvre les yeux... Naguère
Tu nous parlais d'un monde où nous mènent nos pas,
Et de ciel, et de tombe, et de vie éphémère,
Tu parlais de la mort ;... dis-nous, ô notre mère,
Qu'est-ce donc que la mort ?... - Tu ne nous réponds pas ! »
Leur gémissante voix longtemps se plaignit seule.
La jeune aube parut sans réveiller l'aïeule.
La cloche frappa l'air de ses funèbres coups ;
Et, le soir, un passant, par la porte entrouverte,
Vit, devant le saint livre et la couche déserte,
Les deux petits enfants qui priaient à genoux.

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Les Mannequins

Eins, zwei, drei, vier.
Nous sommes immobiles [we are immobile]
Dans la vitrine [in the window]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
On nous observe [People watch us]
Nous sentons vivre notre pouls [we feel our pulse]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous regardons alentours [we are looking around]
Et nous changeons de pause [and we change to pause]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous commencons a marcher [we begin to walk]
Et nous brisons la glace [and we break the glass]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous faisons quelques pas [we take a few steps]
A l'interieur de la ville [to the inner city]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous rentrons dans un club [we go into a club]
Et commencons a danser [and begin to dance]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins [We are the mannequins]
Nous sommes les mannequins ... [We are the mannequins

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Les Maniquins

Eins, zwei, drei, vier.
Nous sommes immobiles
Dans la vitrine
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
On nous observe
Nous sentons vivre notre pouls
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous regardons alentours
Et nous changeons de pause
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous commencons a marcher
Et nous brisons la glace
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous faisons quelques pas
A l'interieur de la ville
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous rentrons dans un club
Et commencons a danser
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins
Nous sommes les mannequins ...

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La Plainte du Cyclope

« Toi qui dans l’air léger lances d’un souffle pur
La chanson de ta flûte en gammes vers l’azur
Et qui, longtemps assis devant la mer sacrée,
L’admires, tour à tour, rose à peine ou pourprée,
Quand le soleil se lève ou tombe à l’horizon ;
O toi, qui, pour rentrer, le soir, en ta maison,
Suis ce sentier charmant qui va par la prairie
Et qui s’arrête au seuil de ta porte fleurie,
Sache au moins être heureux de ta félicité
Et combien purs et beaux tes jours auront été,
Car ton chien est fidèle et ton troupeau docile,
Et tu peux oublier que la verte Sicile,
Sous ses blés jaunissants et ses hautes forêts,
En son sein ténébreux cache un obscur secret ;
Mais, dans le ciel noirci que son sommet embrume,
Regarde quelquefois, au loin, l’Etna qui fume,
Et, quelquefois aussi, lorsque tu t’en reviens,
Laisse aller devant toi tes chèvres et ton chien ;
Couche-toi sur le sol et pose ton oreille
Contre terre. Entends-tu, qui, peu à peu, s’éveille
Et qui gémit et gronde avec un bruit d’airain,
La sonore rumeur d’un écho souterrain ?

« C’est nous qui, sous la terre émue à notre haleine,
En cadence frappons l’enclume souterraine
Dont l’Etna porte au ciel la nocturne lueur.
Nous sommes là, couverts d’une chaude sueur,
Occupés dans la nuit furieuse et sans astres
A fondre le métal que nos marteaux vont battre.
Il court, fusible et clair, s’allonge et s’étrécit ;
Brûlant, il étincelle, et froid, il se durcit.
La flamboyante orgie éclate. L’on est ivre
De l’arôme du fer et de l’odeur du cuivre.
Voici de l’or qui fond et de l’argent qui bout ;
L’alliage subtil les mêle en un seul tout.

Notre peuple travaille, accouple, unit et forge !
La colère à forger nous saisit à la gorge
Et nous gonfle le muscle et nous brûle le sang.
Notre souffle inégal suit notre bras puissant,
Car, de tout ce métal qu’il martèle sans trêve,
S’aiguisent par milliers les lances et les glaives,
Et la bataille sort de notre antre guerrier.
Notre œil unique, c’est ton orbe, ô bouclier !
Et nos torses fumants que la scorie encrasse
Ont servi de modèle à mouler la cuirasse,
Et c’est nous, de qui l’œuvre obscur et souterrain
Pour la ville aux dieux d’or fait des portes d’airain.

« Condamnés à la nuit, Cyclopes, nous aurions,

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Jeton KELMENDI – Biographie poésie

Traduit en français par Athanase Vantchev de Thracy Paris


Jeton KELMENDI – Biographie

Jeton Kelmendi est un auteur qui propose une poésie tri-dimensionnelle, couplant modernité et actualité, et qui la communique d’une manière à la fois originale et traditionnelle. Des critiques littéraires ont apprécié dans sa poésie un message au caractère claire, puissant et accompli.

Le langage de Kelmendi est personnel et s’offre naturellement au lecteur. Sa forme agréable et attractive tient significativement à ses concepts émouvants figuratifs en même temps que complexes. L’essence de sa poésie est une narration verticale et une sélection rigoureuse des sujets abordés, qui lui permettent des jeux d’espace et de temps.

Le poète albanais Jeton Kelmendi est né à Peja en 1978. Il a suivi sa scolarité, primaire et secondaire, dans sa ville natale, puis il a poursuivi des études supérieures à l’Université de Prishtina. Correspondant de plusieurs média albanais (en Albanie et au Kosovo) , il collabore avec encore d’autres au niveau international.

Kelmendi est un nom familier aux lecteurs kosovars de poésie, depuis 2000.
Il est également connu comme journaliste, spécialisé dans les domaines politique et culturel.

La poésie de Kelmendi a été traduite en plusieurs langues et figure dans de nombreuses anthologies. Membre de plusieurs associations internationales de poètes, il a été publié dans des revues culturelles, surtout en anglais.

Au centre de la pensée poétique de Kelmendi se trouvent la subtilité de l’expression et le soin accordé à la parole. Les thèmes dominants de ses écrits sont l’amour et les réalités crues de la situation politique, qu’imprègne souvent un sentiment de déception devant la conduite des affaires.

Il est un ancien combattant de l’UCK (Armée de Libération Kosovare) . Actuellement, membre de l’Association Européenne des Journalistes Professionnels, Kelmendi réside à Bruxelles.

Bibliographie
En albanais:
Le siècle de promesses - Shekulli i Premtimeve,1999 (poésie)
Au delà du silence - Përtej Heshtjes,2002 (poésie)
S’il est midi - Në qoftë mesditë,2004 (poésie)
Donnez-moi une patrie - Më fal pak Atdhe,2005 (poésie)
Où vont les avenirs - Ku shkojnë ardhjet,2007 (poésie)
Madame Parole - Zonja Fjalë 2007 (théâtre)

En roumain:

Si rares sont devenues les lettres - Ce mult s-au rãrit scrisorile 2007 (anthologie personnelle de poèmes)
Poesie

MADEMOISELLE PAROLE ET MONSIEUR PENSEE


1.

J’ai parlé d’une manière plutôt
Différente
Trop triomphante
Mademoiselle
J’espère que
Vous n’y voyez pas d’offense
Ce ne sont, après tout
Que des paroles d’un poète
Et vous savez qu’il est permis

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Synergy of Love

'Were you honed from poetry? '
I asked your saddened smile.
For it seems to tell a longing tale -
One of words in oratory
That speaks in languid metaphors
From lips of mind in deep despair
And solitude from inner wars
That over time has rendered life so frail.

'Were you carved from doleful prose? '
I sought to ask your gaze,
For a pain lies deep within your eyes -
One of barren territory
Where no fair heart could ever drift
And hope to venture back content
With grateful memories in a gift -
A land of your affectional demise.

'Do I hear a mournful hum? '
I wondered of your cry,
For it sings a song of deep lament -
One of quiet soliloquy
Recited on deserted strands
To waves that have no sense of song
And only wish to fight the sands -
A chant that cites emotional descent.

Do you know your face portrays
The colours of your soul?
It tells me at a single glance
Of how you burned your furnace whole
To stay the fire in our romance.

And see the prismic hues they bore!
I cherished all I ever saw:
Mauve of mystic; browns of rustic;
Reddened tones to match your blush;
Marine of passion, spending out your being,
Leaving you for ashen embers, fleeing
The dying light in hush of night.
And how you lay there empty.

So let me help re-grow the flowers
Once erect in fiery showers!
For now I've seen what love can do
When torn asunder - oh my catastrophic blunder!

But we must realise -
Our flaming want is meant to be!
We are the ocean and the sea;

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Victor Hugo

A des oiseaux envolés

Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent,
Je vous ai de ma chambre exilés en grondant,
Rauque et tout hérissé de paroles moroses.
Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ?
Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ?
Quel vase du Japon en mille éclats brisé ?
Quel vieux portrait crevé ? Quel beau missel gothique
Enrichi par vos mains d'un dessin fantastique ?
Non, rien de tout cela. Vous aviez seulement,
Ce matin, restés seuls dans ma chambre un moment,
Pris, parmi ces papiers que mon esprit colore,
Quelques vers, groupe informe, embryons près d'éclore,
Puis vous les aviez mis, prompts à vous accorder,
Dans le feu, pour jouer, pour voir, pour regarder
Dans une cendre noire errer des étincelles,
Comme brillent sur l'eau de nocturnes nacelles,
Ou comme, de fenêtre en fenêtre, on peut voir
Des lumières courir dans les maisons le soir.

Voilà tout. Vous jouiez et vous croyiez bien faire.

Belle perte, en effet ! beau sujet de colère !
Une strophe, mal née au doux bruit de vos jeux,
Qui remuait les mots d'un vol trop orageux !
Une ode qui chargeait d'une rime gonflée
Sa stance paresseuse en marchant essoufflée !
De lourds alexandrins l'un sur l'autre enjambant
Comme des écoliers qui sortent de leur banc !
Un autre eût dit : - Merci ! Vous ôtez une proie
Au feuilleton méchant qui bondissait de joie
Et d'avance poussait des rires infernaux
Dans l'antre qu'il se creuse au bas des grands journaux. -
Moi, je vous ai grondés. Tort grave et ridicule !

Nains charmants que n'eût pas voulu fâcher Hercule,
Moi, je vous ai fait peur. J'ai, rêveur triste et dur,
Reculé brusquement ma chaise jusqu'au mur,
Et, vous jetant ces noms dont l'envieux vous nomme,
J'ai dit : - Allez-vous-en ! laissez-moi seul ! - Pauvre homme !
Seul ! le beau résultat ! le beau triomphe ! seul !
Comme on oublie un mort roulé dans son linceul,
Vous m'avez laissé là, l'oeil fixé sur ma porte,
Hautain, grave et puni. - Mais vous, que vous importe !
Vous avez retrouvé dehors la liberté,
Le grand air, le beau parc, le gazon souhaité,
L'eau courante où l'on jette une herbe à l'aventure,
Le ciel bleu, le printemps, la sereine nature,
Ce livre des oiseaux et des bohémiens,
Ce poème de Dieu qui vaut mieux que les miens,
Où l'enfant peut cueillir la fleur, strophe vivante,

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Forsaking My Love

I hate you
I wish to tear you away from me
This tumor that clings to my chest
The thing that makes me ache
That haunts my dreams
And tears at my desires
You have brought me only pain
My untamed heart
That beast that gnaws at my soul
That pitifully whines
Bringing my mind into unwanted pain
Yet how can I blame you
How can I chastise you when I listen intently to your pleas
Why should I punish you for what my eyes feed upon
How can I blame my eyes for falling upon her
She who brings light to the eternal darkness of my soul
She whose eyes bring me to subjection
Whose smile leaves me in awe
How can I blame you when my ears are met with her laughter
How they submerge into her song
How they quiver at her voice
Why should I punish you for inclining my soul
Tempting it with the one sense that has been forsaken by her
How could I look over the thought of the brushing of lips
The touching of hands
The binding of the soul, mind, and body
O you wretched heart
What am I to do with this constant companion
How could I tear you away
When she is the cause of my agony
Or rather
It is the lack of her which brings me sorrow
It is the need for her that leaves my heart in pain
Yet she is not mine
She was never mine
She will never be mine
O my poor heart
How can I make you see reason
When all you do is show me the truth

love love love love love love love
love love love love love love love
love love love love love love love
love love love love love love love
love love love love love love love
love love love love love love love
love love love love love love love
love love love love love love love

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The Victories Of Love. Book II

I
From Jane To Her Mother

Thank Heaven, the burthens on the heart
Are not half known till they depart!
Although I long'd, for many a year,
To love with love that casts out fear,
My Frederick's kindness frighten'd me,
And heaven seem'd less far off than he;
And in my fancy I would trace
A lady with an angel's face,
That made devotion simply debt,
Till sick with envy and regret,
And wicked grief that God should e'er
Make women, and not make them fair.
That he might love me more because
Another in his memory was,
And that my indigence might be
To him what Baby's was to me,
The chief of charms, who could have thought?
But God's wise way is to give nought
Till we with asking it are tired;
And when, indeed, the change desired
Comes, lest we give ourselves the praise,
It comes by Providence, not Grace;
And mostly our thanks for granted pray'rs
Are groans at unexpected cares.
First Baby went to heaven, you know,
And, five weeks after, Grace went, too.
Then he became more talkative,
And, stooping to my heart, would give
Signs of his love, which pleased me more
Than all the proofs he gave before;
And, in that time of our great grief,
We talk'd religion for relief;
For, though we very seldom name
Religion, we now think the same!
Oh, what a bar is thus removed
To loving and to being loved!
For no agreement really is
In anything when none's in this.
Why, Mother, once, if Frederick press'd
His wife against his hearty breast,
The interior difference seem'd to tear
My own, until I could not bear
The trouble. 'Twas a dreadful strife,
And show'd, indeed, that faith is life.
He never felt this. If he did,
I'm sure it could not have been hid;
For wives, I need not say to you,

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Luv Me, Luv Me

Shaggy:
Original lover, lover, mm, yeah, uh (yeah)
Catch a groove girl, catch a groove, thats right
Lover, lover, lover, mmm, shaggy, dj
A who da man dat love to make you moist and wet (uh)
A who da man dat love to make you moan and sweat (uh)
A who da man dat love to make you scream out yes (mr. lover, mr. lover)
A who da man dat love to make you moist and wet (uh)
A who da man that love to make you moan and sweet (uh)
A who da man dat love to make you scream out yes, naw (mr. lover)
Sugar
Sweet, succulent and fine
A twinkling eye on my darling divine
I love the way you move all the way youre designed
Your only lines are my mind, forget the corny line
Now let me hit you off with this question sign
You seem to be the type for me to wine and dine
A little candlelight dinner toasted over some wine
Well, I will hit you off with this lyrical rhyme
Now mr. lover keep her rockin, mr. lover keep her rockin
Mr. lover keep her rockin and swing
Now mr. lover keep her rockin, mr. lover keep her rockin
Mr. lover keep her rockin and swing
Chorus:
Janet:
Ooh boy, I love you so
Never, ever, ever gonna let you go (thats right)
Once I get my hands on you (luv me, luv me, luv me sex machine)
Ooh boy, I love you so (mmm hmm)
Never, ever, ever gonna let you go (thats right, uh)
I hope you feel the same way too (you know dat)
Shaggy:
Step in my caravan of love
So I can love, gonna give you hotter rubs
Dem ever wet kissies wit dem brazen hugs
And now your sweet, silky body on my persian rug
While we sippin coke from da same ol mug
Im readin fortune cookies from the chines proverb
It had some great stuff written in it with some cool rub-a-dub
A little ol reminisce in the hot tub, huh
Janet:
Mr. lover, mr. lover, mr. lover (lets fog up some window sills, girl, uh)
Mr. lover (catch a groove back girl, catch a groove)
Mr. lover, mr. lover
Chorus
Shaggy:
Girlie, girlie
You woke up a real love machine
Girlie, girlie
I live to make your beat

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Victor Hugo

Chanson des oiseaux

Vie ! ô bonheur ! bois profonds,
Nous vivons.
L'essor sans fin nous réclame ;
Planons sur l'air et les eaux !
Les oiseaux
Sont de la poussière d'âme.

Accourez, planez ! volons
Aux vallons,
A l'antre, à l'ombre, à l'asile !
Perdons-nous dans cette mer
De l'éther
Où la nuée est une île !

Du fond des rocs et des joncs,
Des donjons,
Des monts que le jour embrase,
Volons, et, frémissants, fous,
Plongeons-nous
Dans l'inexprimable extase !

Oiseaux, volez aux clochers,
Aux rochers,
Au précipice, à la cime,
Aux glaciers, aux lacs, aux prés ;
Savourez
La liberté de l'abîme!

Vie ! azur ! rayons ! frissons !
Traversons
La vaste gaîté sereine,
Pendant que sur les vivants,
Dans les vents,
L'ombre des nuages traîne !

Avril ouvre à deux battants
Le printemps ;
L'été le suit, et déploie
Sur la terre un beau tapis
Fait d'épis,
D'herbe, de fleurs, et de joie.

Buvons, mangeons ; becquetons
Les festons
De la ronce et de la vigne ;
Le banquet dans la forêt
Est tout prêt ;
Chaque branche nous fait signe.

Les pivoines sont en feu ;

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Ella Wheeler Wilcox

Three Women

My love is young, so young;
Young is her cheek, and her throat,
And life is a song to be sung
With love the word for each note.

Young is her cheek and her throat;
Her eyes have the smile o' May.
And love is the word for each note
In the song of my life to-day.

Her eyes have the smile o' May;
Her heart is the heart of a dove,
And the song of my life to-day
Is love, beautiful love.


Her heart is the heart of a dove,
Ah, would it but fly to my breast
Where love, beautiful love,
Has made it a downy nest.


Ah, would she but fly to my breast,
My love who is young, so young;
I have made her a downy nest
And life is a song to be sung.


1
I.
A dull little station, a man with the eye
Of a dreamer; a bevy of girls moving by;
A swift moving train and a hot Summer sun,
The curtain goes up, and our play is begun.
The drama of passion, of sorrow, of strife,
Which always is billed for the theatre Life.
It runs on forever, from year unto year,
With scarcely a change when new actors appear.
It is old as the world is-far older in truth,
For the world is a crude little planet of youth.
And back in the eras before it was formed,
The passions of hearts through the Universe stormed.


Maurice Somerville passed the cluster of girls
Who twisted their ribbons and fluttered their curls
In vain to attract him; his mind it was plain
Was wholly intent on the incoming train.
That great one eyed monster puffed out its black breath,
Shrieked, snorted and hissed, like a thing bent on death,

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